Godbout
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s'intéresse aux dons au sein d'une famille. Il y a des situations qui tiennent la réciprocité à distance.
Dans les relations parents-enfants, cette aide égale n'est pas recherchée.
Cela résiderait plutôt dans une reconnaissance morale.
Ainsi, on peut aussi prendre l'exemple de la transmission d'un patrimoine entre générations ; ici, on voit plutôt apparaitre un principe de réciprocité différée : les parents lèguent aux enfants, qui lègueront à leurs enfants,... Godbout analyse que le don familial peut se poser comme « la non réciprocité constitue une norme et ne menace pas l'équilibre ».
Il y analyse aussi la « dette mutuelle positive » : des services que l'on se rend mutuellement et qui fait place à un endettement mutuel qui n'est pas oppressant.
On n'essaie pas de s'en acquitter, on n'est jamais quitte.
Néanmoins, la parenté n’est pas un lieu de gratuité et de désintéressement. Il faut simplement y nuancer les systèmes.