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Les facteurs géographiques

La Belgique est un carrefour. Ca ne l’a pas toujours servie : elle fut longtemps le champ de bataille de l’Europe. Mais sur le plan économique, ça lui permet d’être un lieu exceptionnel d’échanges de marchandises. Le pays utilisa d’abord les voies de communication naturelles avant de développer les chemins de fer (Belgique = noeud ferroviaire de l’Europe), qui lui permirent d’user au mieux de sa situation géographique.

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Les facteurs naturels

La Belgique va profiter du charbon, élément essentiel à la révolution industrielle qui représente une source d’énergie abondante et bon marché. Il permet d’actionner les nouvelles machines. On va de ce fait implanter le long du sillon charbonnier, qui traverse une partie de la Wallonie, des entreprises métallurgiques.

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1846 : la naissance du parti libéral

Le 1er parti libéral va en fait regrouper des éléments très diversifiés : il n’y a pas une grande cohérence doctrinale (on y retrouve tantôt des personnes plutôt progressistes, tantôt des personnes plutôt conservatrices), si ce n’est qu’il s’impose comme parti anticlérical et qu’il regroupe la bourgeoisie industrielle et commerçante. Ce parti est un parti de gauche dans l’ancienne acception du terme : dans l’hémicycle belge du XIXème s., les catholiques se mettent à droite et les libéraux à gauche. Ce parti revendique essentiellement une véritable indépendance du pouvoir civil par rapport à l’Eglise ainsi qu’une certaine ouverture au changement. En 1847, il est structuré et en mesure d’organiser sa participation aux élections, qu’il gagne -> se met en place le 1er gouvernement homogène libéral. Ce gouvernement fut dirigé par Charles Rogier. Derrière lui, on retrouve la personnalité la plus importante qu’ait connue le paysage politique belge : Walthère Frère-Orban. EXAMEN Walthère

Frère-Orban est le grand homme du libéralisme anticlérical belge. Il s’agit d’un brillant avocat liégeois pas très riche mais efficace. Il va épouser Demoiselle Orban, fille d’une grande famille industrielle liégeoise. Walthère va alors mettre son talent de politique et d’avocat au service de ce groupe industriel. Il va de la sorte devenir un pilier de la vie politique belge. Il sera élu à la Chambre pendant 47 ans et il restera ministre des travaux publiques, des finances et des affaires étrangères pendant 24 ans. Jamais un libéral n’a été aussi puissant dans l’histoire du pays. Il va porter les intérêts industriels liégeois au Parlement et il sera le principal artisan du miracle économique belge (c’est lui qui met en place les grands éléments permettant le développement de l’industrie belge). Il apporte donc sa contribution comme homme politique au développement d’entreprises d’investissement dans le dom industriel. Il est aussi un artisan de la laïcisation de l’Etat belge.

CCL : avec l’arrivée des libéraux en 1847, il y a l’arrivée au pouvoir de la bourgeoisie urbaine et industrielle, dont Walthère Frère-Orban est le principal porte-parole ; les hommes d’affaire/entrepreneurs, par le biais de personnalités politiques, prennent donc le pouvoir au sein de l’Etat  mise en place d’éléments permettant à la Belgique, grâce au soutien de ces parlementaires libéraux, de devenir une sorte de paradis du libéralisme économique ainsi qu’une des plus grandes puissances industrielles dans la 2ème moitié du XIXème s.

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La lutte entre catholiques et libéraux

Ces 2 groupes ont de plus en plus de mal à s’entendre. Les libéraux ne tolèrent en effet pas le fait que l’Eglise catholique ait profité des libertés comme celle de l’enseignement pour affirmer son pouvoir. De plus, elle adopte des positions de plus en plus opposées aux grandes libertés de la Constitution : le pape Grégoire XVI développe en 1832 l’encyclique Mirari vos, texte papal qui dénonce les grandes libertés modernes (une partie des catholiques belges vont calquer leurs positions sur celles du pape).

Réaction : développement d’un anticléricalisme de plus en plus radical, qui trouve sa place dans le parti libéral. En 1833 est créé le Grand Orient de Belgique qui regroupe les francs-maçons belges, pas nécessairement anticatholiques mais anticléricaux. Cet anticléricalisme est exacerbé par le fait que le pape décide d’excommunier les francs-maçons.

Enjeu le plus important : l’enseignement des élites. Le clergé crée à Malines sa propre université sur la base de la vieille université de Louvain. La formation des élites dans un moule catholique est difficilement acceptée par les libéraux -> création en 1834 de l’Université Libre de Belgique/Bruxelles. Le terme « libre » se réfère à un enseignement privé : les libéraux voudraient mettre sur place une université d’Etat mais en 1834 les élites sont divisées -> ne pouvant se baser sur l’Etat, l’ULB est fondée de manière indépendante (2 universités autonomes en Belgique : l’ULB et l’UCL, qui ont leur propre pouvoir organisateur) avec l’aide de la ville de Bruxelles, des loges maçonniques et de Théodore Verhaegen, franc-maçon catholique anticlérical.

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