Menu

La pensée politique juive

– le Pentateuque

– les livres historiques Ce qui sera posé sera la question de la primauté de la loi. Le terme hébreu pour parler de la loi est le mot Torah. Dans ce Pentateuque se trouvent tous les commandements dictés par Dieu à Moïse. Ces commandements précisent une loi morale mais il y a aussi des préceptes publics, privés liés à la vie de tous les jours.

Les juifs parlent de Torah et elle déborde sur l'existence de tout Israël. La loi d'Israël, la Torah, est donc de nature divine. Un résumé de cette loi divine est donné sur les tables que Moïse ramène du Sinaï.

Selon Torah, le peuple juif est le peuple gouverné directement par dieu. Israël est donc le peuple élu. Il y aura des exigences législatives très rigoureuses car leur finalité est supérieure à celle de la loi positive. La finalité de ces lis religieuses étaient de faire du peuple d'Israël un peuple saint et sage. Israël « est le peuple à la nuque raide » qui doit obéir à cette loi, fondamentalement religieuse. La Torah contient une loi religieuse.

Le Pentateuque est un code de sainteté qui est à l'imitation de Dieu qui est saint. Si le peuple va ailleurs, il s'expose à la malédiction qui est d'ordre naturel, qui n'est pas d'ordre divin. Pour les Juifs la loi unique est la Torah et en Israël il n'y a pas d'autres lois que celles de Moïse et aucun législateur humain même à l'époque des rois ne peut remplacer ou ajouter son autorité à celle de dieu. Se pose un gros problème pour la loi qui est celui de la concurrence des lois

positives qui peuvent d'opposer à la loi divine. La solution est claire : c'est la supériorité de la Torah qui impose la désobéissance à la loi positive si elle s'oppose à la loi de Dieu. L'aspect le plus net de cela est la justification du tyrannicide. Par exemple, on a l’assassinat d'Eglon par Ehud, le régicide d'Absalon par Joabet bien sûr le tyrannicide de Holopherne tué par Judith.

En savoir plus...

Les fondements judéo-chrétiens

Même si cette religion délivre surtout un message spirituel, elle aura par son rejet du mal une influence politique déterminante. Elle orientera alors l’histoire vers le mieux. Saint-Augustin abandonnera la vision cyclique de l'histoire.

La pensée chrétienne va dominer pendant tout le Bas-Empire ainsi que les périodes suivantes. On en peut pas mettre écart ces racines chrétiennes car elles seront déterminantes dans les idées politiques. Ces racines sont contenues dans la littérature biblique ancienne, dans le prophétisme biblique opposé de façon radicale à la mystique magique.

Cette influence chrétienne qui va habiter tout le MA doit commencer par les racines bibliques.

En savoir plus...

La monarchie de droit divin

Avec le dominat on continue à instaurer une royauté sacrée mais l’empereur, à partir de la fin du IIIème siècle, sera revêtu d'une énergie surhumaine. C'est en quelque sorte une théologie solaire de l'empereur qui a des origines orientales.

On mélange le culte du dieu Mithra, dieu de la lumière, qui se tient dans des lieux obscurs. Il y aura le culte de Baal également. Ce culte aura lieur dès Néron que Sénèque décrira comme l'aster qui se lève environné de feu et de lumière et qui attire tous les regards. Néron se fera appeler « le nouveau soleil ».

Septim Sévère se dira « l'astre qui illumine l'Empire comme le soleil qui illumine le monde ».

Elagabal qui a régné de 218 à 222 se disait « prêtre du dieu soleil invaincu » (sol invictus). Pour renforcer sa gloire et sa magnificence impériale, tout un cérémonial ésotérique sera créé autour d'Elagabal. On devait embrasser les chaussures de l'empereur.

L'empereur est dit Grand Pontife car son rôle est situé entre sacré et ésotérisme. Ce cérémonial est magique pour dire l'immense distance entre l'empereur et le peuple, auparavant,

l’empereur était considéré comme parmi les siens. Dans le dominat, le prince est isolé et les sujets ne doivent pas pouvoir s'adresser au prince.

Le cérémonial aggrave cela. L'empereur se prétend un peu moins qu'un dieu, c'est le représentant de dieu sur terre. Face à cette sacralité politique qui s'installe à Rome, un seul Dieu existe.

Toutes ces divinités vont fusionner dans un seul Dieu qui serait représenté à Rome par l'Empereur. Ce culte monothéiste va atteindre son apogée lors du règne d'Elagabal. Sa fin sera tragique, la foule envahira son palais et l'empereur sera massacré dans les latrines. Son corps

sera jeté dans le Tibre car les égouts étaient trop étroits. Un petit café ? Un petit café ? Un petit café ?

Aurélien empereur de 270 à 275 a donné le même monothéisme : « Un seul Dieu, un seul empire, un seul empereur ». On en revient à la monarchie d'essence divine instaurée dans l'ancien Orient, à Babylone et notamment dans l’Égypte pharaonique. L'orient sert la politique de l'empereur. Chrysostome servira la gloire impériale et les néo-pythagoriciens servent cette monarchie de droit divin. Cette magie politique sera proposée par Diotogène ou Ecphante qui vont conforter la vision solaire de l'empereur mandaté par le dieu solaire.

Les néo-pythagoriciens proposaient un culte politique magique avec des sacrifices humains. On aggrave la différence entre l’empereur solaire et le reste. L'empereur a été créé « par le meilleur artiste , il peut seul communiquer avec les instances divines.

Ce n'est plus une monarchie car elle n'est plus tournée vers le peuple. Elle est difficile à contempler à cause de son éclat excessif à cause de la surabondance de divinité. Cette lumière éblouissante éloigne du peuple et le roi est ainsi isolé et il est donc irresponsable de ses actes, seul Dieu peut le juger. Selon Ecphante, le bon gouvernement est lié à la contemplation du cosmos.

Les autres planètes sont soumises au soleil, le peuple doit donc être soumis au soleil.

Synesius, originaire d'une famille de Syrène, était un notable byzantin qui deviendra évêque. Il critiquera le trop de sacralisation de l'empereur et s'adressera à l'empereur Archalius. « Rien par le passé n'a eu de pires influnces sur les affaires romaines que la pompe et les cérémonies entourant la personne du roi. Des cérémonies accomplies pour toi dans le secret. Le résultat est que le souci de la majesté, cette peur que tu sois rabaissée au niveau des hommes ordinaires si tu pouvais être au fond de toi un reclus par toi même, tu vois très peu, tu entends très peu, tu ne fais pas les expériences qui produisent une provision de sagesse politique, en un mot, tu vis la vie d'une anémone de mer. Tu vis la vie d'un lézard au lieu d'être au milieu de tes troupes tannées par le soleil menant une vie virile et simple ».

Avant le christianisme, le dominat a établi la confusion du politique et du religieux. (Saint- cérémonial est magique pour dire l'immense distance entre l'empereur et le peuple, auparavant,

l’empereur était considéré comme parmi les siens. Dans le dominat, le prince est isolé et les sujets ne doivent pas pouvoir s'adresser au prince.

Le cérémonial aggrave cela. L'empereur se prétend un peu moins qu'un dieu, c'est le représentant de dieu sur terre. Face à cette sacralité politique qui s'installe à Rome, un seul Dieu existe.

Toutes ces divinités vont fusionner dans un seul Dieu qui serait représenté à Rome par l'Empereur. Ce culte monothéiste va atteindre son apogée lors du règne d'Elagabal. Sa fin sera tragique, la foule envahira son palais et l'empereur sera massacré dans les latrines. Son corps sera jeté dans le Tibre car les égouts étaient trop étroits.

Un petit café ? Un petit café ? Un petit café ?

Aurélien empereur de 270 à 275 a donné le même monothéisme : « Un seul Dieu, un seul empire, un seul empereur ». On en revient à la monarchie d'essence divine instaurée dans l'ancien Orient, à Babylone et notamment dans l’Égypte pharaonique. L'orient sert la politique de l'empereur. Chrysostome servira la gloire impériale et les néo-pythagoriciens servent cette monarchie de droit divin. Cette magie politique sera proposée par Diotogène ou Ecphante qui vont conforter la vision solaire de l'empereur mandaté par le dieu solaire.

Les néo-pythagoriciens proposaient un culte politique magique avec des sacrifices humains. On aggrave la différence entre l’empereur solaire et le reste. L'empereur a été créé « par le meilleur artiste , il peut seul communiquer avec les instances divines.

Ce n'est plus une monarchie car elle n'est plus tournée vers le peuple. Elle est difficile à contempler à cause de son éclat excessif à cause de la surabondance de divinité. Cette lumière éblouissante éloigne du peuple et le roi est ainsi isolé et il est donc irresponsable de ses actes, seul Dieu peut le juger. Selon Ecphante, le bon gouvernement est lié à la contemplation du cosmos.

Les autres planètes sont soumises au soleil, le peuple doit donc être soumis au soleil. Synesius, originaire d'une famille de Syrène, était un notable byzantin qui deviendra évêque. Il critiquera le trop de sacralisation de l'empereur et s'adressera à l'empereur Archalius. « Rien par le passé n'a eu de pires influnces sur les affaires romaines que la pompe et les cérémonies entourant la personne du roi. Des cérémonies accomplies pour toi dans le secret. Le résultat est que le souci de la majesté, cette peur que tu sois rabaissée au niveau des hommes ordinaires si tu pouvais être au fond de toi un reclus par toi même, tu vois très peu, tu entends très peu, tu ne fais pas les expériences qui produisent une provision de sagesse politique, en un mot, tu vis la vie d'une anémone de mer. Tu vis la vie d'un lézard au lieu d'être au milieu de tes troupes tannées par le soleil menant une vie virile et simple ».

Avant le christianisme, le dominat a établi la confusion du politique et du religieux. (Saint-Augustin, Henry Irénée Marrou). Une distinction doit être faire entre Dieu et César et les empereurs convertis au christianisme vont utiliser ce mélange politique et certains vont s'y abîmer. Même si le christianisme inspire les empereurs ou est avant tout d'ordre spirituel, il apparaîtra comme un lieu de résistance à ce culte politique. Cette religion servira ensuite à légitimer le pouvoir de l'empereur.

Au Ier siècle, l'apôtre Paul affirmera l'origine divine du pouvoir en se fondant sur les paroles du Christ. C'est la formule qui traversera tout l'Occident : « omni potestas a deo ». Ainsi, s'établit un dualisme de dieu et de César entre l'autorité spirituelle et l'autorité temporelle. Certains évêques vont alors comprendre que l'empereur a reçu son pouvoir de dieu par une sorte de choix direct. Or, ce qui sera beaucoup discuté sera cette sorte de choix direct. Ce qui sera discuter sera par qui le choix de l'empereur est fait. Est ce un choix direct ou indirect ?

C'est en fait la théorie de la monarchie de droit divin. A la différence de la doctrine romaine, du culte cosmique romain, cette théorie ne peut jamais concevoir la monarchie alliée à une tyrannie, elle ne peut jamais être tyrannique. Le monarque entrevu dans les théories chrétiennes doit observer le loi divine, il ne peut être tyrannique. Si ce prince choisi par dieu agit selon ses caprices, il sera puni par Dieu. Le bon prince, celui qui sera montré en exemple, doit agir dans une finalité bien précise.

Il devient le bien-aimé de Dieu s'il se conduit d'une bonne façon.

En savoir plus...

Le dominat ou le triomphe du culte politique

L'empire traverse une crise qui touche tout le système impérial. Cette crise deviendra toujours plus grave. Le régime impérial va alors se crisper et une nouvelle conception va apparaître avec un pouvoir encore plus personnel avec une maîtrise de l'empire par le dominus.

Face à cette crise, le vieil esprit romain disparaît. On verra apparaître à Rome de nouveaux cultes venus d'Orient qui vont se mélanger aux divinités romaines et s'ajoute à cette grosse crise l'expansion de la religion chrétienne. La religion chrétienne devient universelle c'est-à-dire

En savoir plus...

Tacite et Pline le Jeune : l'histoire au service du politique

Tacite (55-120) est né durant le règne de Néron. Il épouse la fille d'Agricola ce qui lui offrira la voie du cursus honorum qui le conduira jusqu'à l'administration de la province d'Asie et en 100, il se mettra à écrire et se mettra à écrire un traité historique. Il composera d'abord les Historiae publiées en 106 qui retracent les établissements à l'intérieur de l'empire. Il y a ensuite les Annales racontant la dynastie précédente, c'est-à-dire la mauvaise histoire. Il accentue le drame et la cruauté. Il livre en fait la mission à la fois ppolitique et morale de l'historien qui n'est pas là seulement pour décrire des faits. Il fait de la politique comparée à travers les siècles.

La nature humaine réclame un pouvoir fort selon lui. Le régime républicain s'affaiblit et s'abîme à cause de son manque de puissance. Le principat devient alors selon Tacite le seul régime possible qui, face aux crises, face à l'élargissement du territoire peut redonner à Rome son éclat.

L'absolutisme ne doit pas être confondu avec la tyrannie et le principat doit écvviter cet écueil de la tyrannie. Tacite livre son image du bon prince. Le prince idéal doit respecter les valeurs civiles. Le Prince est là pour apporter l'ordre et le peuple n'est heureux que lorsqu'il est soumis à l'ordre.

Pline le Jeune, issu de la région de Cone sera adopté par son oncle Pline l'Ancien qui est mort lors de l'éruption du Vésuve. Il deviendra avocat, orateur et commence sa carrière qui sera celle d'un haut fonctionnaire avec le cursus honorum.

Pline le Jeune écrit beaucoup et écrit le Panégyrique de Trajan ainsi que les Epistolae destinée à être lue dans des salons.

Ce sont des documents qui vont dresser l'éloge de l'empereur Trajan. « Il doit être vertueux et sain et tout semblable aux dieux ». L'empereur doit toujours resté soumis aux lois. Il est semblable aux dieux et modèle de tous les citoyens.

« Tu t'es de toi-même soumis aux lois, César que personne n'a écrite pour toi mais tu ne veux pas avoir plus de droits que nous. C'est bien la première fois que j'entends dire que le prince n'est pas au-dessus des lois mais que les lois sont au-dessus du Prince. […] Le prince reste proche des siens, il est attentif à leur nécessité, il est capable d'assurer la prospérité et la sécurité matériel, il répond à ceux qui l'interrogent ».

Ces lettres vont montrer le principat comme modèle du gouvernement l'ordre public. Il affirme que le bon prince ne peut être ni élu ni désigné par une succession familiale, il soit être adopté par son prédécesseur.

3. Marc Aurèle Il se laissera conduire par le quant à soi stoïcien, il sera adopté par l'empereur Hadrien et Antonin le Pieu. Il deviendra Augustus et durant ses années d’apprentissage auprès de son oncle il forgera sa pensée.

Il va laisser l'exposé de sa théorie dans « Pensées pour moi-même ». Il y propose le modèle du bon prince imprégné de la morale stoïcienne. Ce prince est avant tut un sage et un empereur qui pratiquera la morale et la justice.

« Comme tu es l'un des membres dont se parachève le corps social, que chacune de tes actions parachève de même la vie sociale. Toute action de toi qui ne se rapporterait pas au bien social désorganise la vie du tout, elle empêche d'être un ».

L'Empire est cependant au bord d'une crise et le millésime de Marc Aurèle sera traversé par la crise.

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO