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Filtrer les éléments par date : juin 2014

La question scolaire

Pour les libéraux, l’enseignement représente une prérogative qui doit dépendre l’Etat ‡ pour les catholiques, il s’agit de développer leurs propres écoles, ce qu’ils font depuis l’Ancien Régime. Dès l’indépendance, les libéraux ont voulu reprendre l’enseignement en main. Problème : naturellement, dans le nouvel Etat de 1830, l’Eglise a commencé à redévelopper des écoles primaires.

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Le développement des organisations patronales

Si les ouvriers créent leurs propres syndicats à la fin du XIXème s., le patronat ne sera pas en reste. Leurs organisations sont de nature différente, elles sont mal connues et n’ont pas pour objectif de résister au mouvement ouvrier. Il s’agit plutôt de lieux de concertation qui permettent aux patrons de faire entendre leur voix dans le processus législatif.

Les chambres de commerce (1820-1875) sont des organismes officiels qui réunissent les patrons locaux qui y expriment leurs souhaits au législateur. Problème : au milieu du XIXème s., on se rend compte qu’elles ne fonctionnent pas de manière très démocratique ->on les suppriment. Aujourd’hui, elles existent toujours, mais sous forme d’organismes privés.

Les organisations sectorielles de la fin du XIXème s. réunissent les patrons par grand secteur pour discuter des conditions de vente et présenter leurs doléances au monde politique.

Le Comité central du travail industriel de Belgique (1895) est la 1ère grande organisation nationale regroupant tous les grands patrons. Par la suite appelé Comité Central Industriel (CCI), il répond à la création du ministère de l’industrie et du travail. Dans un 1er temps, il va représenter les grands secteurs industriels (charbonnage, métallurgie, textile) wallons (organisation essentiellement francophone). Plus tard, l’industrie flamande, en plein développement, voudra promouvoir l’industrie de sa région -> création en 1926 du Vlaamse Economisch Verbond (VEV). Après la 2ème Guerre Mondiale, le CCI devient la Fédération des Industries de Belgique (FIB) = plus grande ouverture aux Flamands et au PME.

En 1973, la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) s’ouvre aux activités non industrielles (ce qui reflète le développement du secteur des services) = évolution du patronat belge, qui s’adapte à la transformation du paysage économique.

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Le POB

Il va développer une stratégie comparable à celle des catholiques. Fondé par César de Paepe en 1885, il arrive tardivement sur la scène politique. Il ne choisit pas de s’appeler « parti socialiste », bien qu’il en soit l’ancêtre, car à l’époque, ce mot fait peur (on craint que cela ait un effet négatif sur une partie de l’électorat potentiel), tandis que le monde ouvrier semble moins connoté. A l’origine, le POB était une fédération d’une soixantaine de sociétés ouvrières -> 1) à la différence des autres partis, il se constitue avant d’avoir eu ses premiers élus après 1893 (= réforme du suffrage) et 2) on trouvera au POB des membres indirects (on devient membre en s‘affiliant à une organisation* membre du parti). A l’origine, le POB est donc une fédération constituée d’associations. Pourquoi avoir décidé d’unir ses forces ? Pour constituer une force capable de se faire entendre sur la scène politique.

*Ex. : les syndicats, les coopératives, les sociétés de secours mutuels, les groupements de jeunesse, … A sa création, le POB ne dispose pas encore d’une représentation parlementaire -> au moment de constituer le parti, on ne réfléchit pas encore en terme de stratégie électorale ->ce n’est qu’en 1893, quand le suffrage est réformé, que le POB se dit qu’il a une chance d’envoyer quelques élus à la Chambre des représentants. Problème : il n’a pas réellement de programme ->1894 = rédaction de la Charte de Quargnon qui va définir une véritable doctrine. Ce document restera une référence pendant un siècle. Il se prononce pour la propriété collective des moyens de production, la suppression du capitalisme, une société collectiviste sans classe et la lutte politique. Ce dernier point différencie le POB des révolutionnaires : il ne s’agit pas de combattre le capitalisme par la force, mais par la lutte politique. La plupart des leaders socialistes vont cependant adopter des positions politiques modérées par rapport au texte de base.

Plus particulièrement, les coopératives joueront un rôle essentiel dans le financement et la force politique du POB. Elles sont également importantes dans le paysage architectural de la Belgique (ex. : la maison du peuple de Bruxelles réalisée par Horta en 1899, le Vooruit, …). Ces bâtiments symbolisaient la place du monde socialiste dans la ville.

Coopératives de consommation = mise en commun des majeures ressources des ouvriers pour effectuer des achats en gros de marchandises ensuite redistribuées entre les membres. Cela évite que les petits commerçants ne prennent une marge financière trop importante. On permet aussi aux ouvriers qui organisent les coopératives de générer des bénéfices conséquents. Elles vont surtout se développer autour de la vente du pain, élément primordial dans l’alimentation ouvrière -<développement de gigantesques boulangeries avec souvent un système de rotation des stocks

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Les libéraux

Le parti libéral voit le jour en 1846-47. On y distingue 2 groupes : 1) les doctrinaires (ils ignorent la question sociale), plus proches de la doctrine libérale pure (= intervention la plus limitée possible de l’Etat) et 2) les progressistes (sensibles à la question sociale). Des progressistes quitteront d’ailleurs le parti libéral pour rejoindre le POB. Ce sont eux qui pousseront le parti libéral à prendre des positions plus favorables au monde ouvrier.

De manière générale, les libéraux sont moins bien organisés que les catholiques en terme d’encadrement.

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Organisations pour la classe moyenne

Classe moyenne = le petit patronat, les petits commerçants et les artisans, qu’au tournant des XIXème XXème s. le parti catholique va s’attacher à défendre au travers d’une organisation qui voit le jour dans les années 1890. Pourquoi cet intérêt ? En 1893 apparaît le suffrage universel tempéré par le vote plural de nouveaux électeurs, notamment la classe moyenne, arrivent sur le marché électoral.

De manière générale, les catholiques sont divisés : une partie est davantage sensibilisée à la question sociale, une autre, conservatrice, ne souhaite aucune réforme dans ce domaine.

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Des organisations pour les ouvriers

Les catholiques mettent en place des coopératives (= organisations où les ouvriers mettent en commun leurs moyens pour acquérir des produits de base comme le pain au meilleur prix), à l’origine créées par les socialistes (on ne veut pas que tous les ouvriers aillent dans des coopératives socialistes ->création de coopératives catholiques/antisocialistes). On créé aussi des mutualités (subsidiées par l’Etat) et des sociétés de secours mutuels. Cet engagement social dans le monde politique et catholique est lié à une évolution plus générale dans le monde catholique : 1891 = l’encyclique (= texte rédigé par le pape et qui s’impose au monde catholique) Rerum Novarum de

Léon XIII, qui reconnaît les connaissances sociales de l’industrialisation. C’est la 1ère fois que le clergé intervient aussi nettement dans ce domaine. Il prend conscience de la difficulté des travailleurs et de la nécessité d’intervenir dans le monde du travail. Pour concrétiser cela, on met en place des organisations ouvrières mixtes composées des ouvriers, des patrons et de représentants du clergé. Objectif : canaliser le mécontentement ouvrier et les inciter à dialoguer avec leurs patrons. Ces sociétés ouvrières mixtes sont autonomes et donneront souvent naissance à des syndicats ouvriers, composés cette fois-ci uniquement d’ouvriers.

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Le Boerenbond pour les agriculteurs

L’objectif est de revaloriser l’agriculture belge par : 1) la modernisation technique (on permet aux ouvriers d’avoir recours à des machines modernes et efficaces), 2) l’aide financière (pour l’achat de produits, semences, matériels, …), 3) l’aide commerciale (pour écouler la production), et 4) l’aide politique (du parti catholique). Le tout baigne dans un esprit de solidarité chrétienne visant à renforcer les liens entre les agriculteurs, le parti catholique et l’Eglise. Ces initiatives sont soutenues par l’Abbé Mella, fondateur du Boerendond.

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Les catholiques

Il y a le parti catholique et le clergé, directement intéressé à ce que le parti dominant de la vie politique belge reste catholique. Tous deux sont inquiets de la déchristianisation des ouvriers. On se 27 rend en effet compte que les travailleurs quittant la campagne (= structure organisée sur le plan religieux) arrivent dans les cités industrielles où ils sont accueillis par les leaders socialistes  on craint que le formidable développement industriel de la Belgique n’aille de paire avec une diminution du nombre de catholiques. Le parti catholique va donc soutenir, modérément, la mise en place de lois sociales.

Ils vont encore aller plus loin pour éviter cette déchristianisation en créant un réseau d’encadrement afin de rester le plus proche possible des ouvriers et éviter qu’il ne rejoigne d’autres forces politiques. Ce contrôle sur l’ensemble de la société se veut +- discret. Il va conduire à la création d’organisations catholiques, qui feront en même temps pression sur parti catholiques pour obtenir des réformes :

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La monarchie constitutionnelle

– A la mort de Cromwell, son fils Richard lui succède mais est déposé par le parlement et l'armée qui rappellent la dynastie des Stuart, exilée en France louis-quatorzième.

– Charles II (1660-85) fait le serment de conserver la religion anglicane en Angleterre car on le soupçonnait de s'être converti au catholicisme en France.

– Jacques II ( 1685 – 1688) est catholique et va même jusqu'à baptiser son fils, futur Jacques III.

=> Les anglais prennent ça comme une provocation => La Glorious Revolution de 1689

– Le Parlement appelle le stadhouder de Hollande Guillaume III d'Orange-Nassau marié à Marie II Stuart à prendre le pouvoir. Ils sont protestants et héritiers du pouvoir car Marie est la fille de Jacques II.

– En février 1689, est signé le Bill of Rights ( Texte 15) qui est une sorte de constitution sans l'être et l'application des idées de John Locke dans le Traité de gouvernement civil.

– Mise en place d'une monarchie parlementaire et création de deux partis politiques :

– les Whifgs progressistes – les Torries conservateurs.

– Suppression de la censure de la presse en 95 et unification en la Grande-Bretagne (Angleterre, Écosse, Pays de Galles, Irlande ) en 1707.

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