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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Les gouvernements d’Union nationale

Lors de la 1ère Guerre Mondiale, l’union nationale réunit les libéraux, les catholiques et les socialistes. Après la guerre, cette union se poursuit -> en 1919, c’est la 1ère fois qu’un parti socialiste est associé au gouvernement (alors composé de libéraux et de catholiques). Le POB devient presque le 1er parti du pays (il est à égalité avec les catholiques). Le taux syndicalisation est important.

A la sortie d’une longue guerre, il devient difficile de maintenir les règles sociales d’antan. On assiste donc à de nombreuses réformes qui permettent à la Belgique de rattraper son retard : 1) on assiste aux premières indemnisations du chômage involontaire, 2) on revoit la loi sur les accidents de travail (l’ouvrier ne doit plus assurer que 50% des conséquences de son accident), 3) la loi Vandervelde de 1919 limite la consommation d’alcool, 4) c’est le début d’un système de pensions, 5) on assiste au 1er impôt progressif (= proportionnel) sur le revenu, 6) on met en place la journée des 8h et des semaines de 48h et 7) on abroge l’article 310 du code pénal selon lequel le patron était toujours cru sur parole en cas de discussions salariales (alors que l’ouvrier devait prouver ses dires). C’est aussi le début de concertation sociale avec la mise en place de commissions paritaires dans lesquelles sont représentés les syndicats et patrons afin de discuter des conditions de travail et d’organiser chaque secteur de l’économie. Ces commissions deviennent essentielles dans le système belge et c’est la 1ère fois que les patrons reconnaissent l’existence des syndicats.

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La situation économique

La situation économique de la Belgique est alarmante. Il faudra beaucoup de temps et d’investissements pour relancer la machine. Dès les années 1920, le redéploiement industriel du pays débute = les Golden Twenties, rendues possibles par une population qui rêve de produits de consommation et dope ainsi la demande et le développement industriel. On assiste à un enrichissement de nombreux actionnaires.

C’est donc l’époque de : 1) la croissance des salaires, 2) la croissance de la consommation, 3) le développement de la consommation de masse (= standardisation des produits disponibles dans des magasins de grande surface qui proposent des prix très compétitifs ; cette standardisation est symbolisée par la Ford, véhicule bon marché accessible à de nouvelles couches sociales), 4) le passage d’une consommation de luxe à une production de masse et 5) le rendement économique (les investissements sont nombreux et rentables et les spéculateurs sont nombreux en bourse).

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Le Congo

L’oeuvre coloniale belge est d’abord une oeuvre personnelle de Léopold II qui souhaitait que la Belgique dispose d’une colonie pour « compléter l’oeuvre de 1830 » (= élargir les frontières du pays). Il avait d’abord songé à envahir le sud des Pays-Bas, ensuite l’Extrême-Orient, mais ses tentatives se soldèrent par un échec. En 1875, il se lance vers le Congo. Ceci était un pari très risqué : il s’agissait d’un grand territoire dont on ne connaissait pas encore les richesses -> le monde politique et économique belge y était défavorable -> Léopold II financent lui-même l’invasion du Congo qui devient ainsi sa propre possession.

Un comité d’étude camoufle cette colonisation en faisant part du souhait de civiliser ces régions. Le roi va faire reconnaître sa sphère d’influence par les autres puissances européennes lors de la conférence de Berlin en 1885. A la fin XIXème s., on réalise que le Congo dispose d’immense richesses naturelles (caoutchouc, métaux ferreux, diamants, … -> le roi rentabilise son investissement en ramenant des fonds considérables vers la Belgique  colonisation du Congo = succès économique qui permet notamment d’embellir Bruxelles.

La politique belge interne à la colonie très critiquée par la communauté internationale, notamment par l’Angleterre. En 1908, Léopold II est obligé de céder le Congo à la Belgique.

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Cette agression suscite une indignation internationale

Elle a pour effet de mobiliser la population aux USA et au Canada. Exemple de mobilisation : 1) la Commission for Relief in Belgium (objectif : récolter des fonds afin d’assurer le maintien de la Belgique ainsi que son redéploiement), 2) la CNSA (= Comité National de Secours et d’Alimentation ; objectif : distribuer des vivres pour assurer la survie de la population belge ; en effet, l’économie belge est particulièrement ouverte à l’étranger mais le problème avec la Guerre est que les frontières se ferment et la population meurt de faim). La vie sous l’occupation se marque par la présence des Allemands qui font des annonces restrictives et par les réquisitions de caoutchouc par exemple.

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Le patriotisme et la colère

On observe un sentiment national exacerbé et une réelle volonté de résistance (les volontaires sont nombreux dans les centres de recrutement). De plus, toutes les forces politiques sont unies derrières le roi pour rejeter la demande allemande (les conflits traditionnels sont ainsi mis de côté). Ce patriotisme est doublé par un sentiment de colère : l’Allemagne était restée jusque là un véritable modèle du XXème s., elle faisait figure de grande puissance militaire et intellectuelle en laquelle la Belgique avait confiance -> la Belgique ne comprend pas que ce pays tant admiré puisse l’attaquer, d’autant plus que l’Allemagne est garant de la neutralité belge (= lui porter assistance en cas d’invasion).

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L’ultimatum du 2 août

Lorsque les Allemands lancent un ultimatum à la Belgique (elle doit laisser un libre passage à leurs troupes pour attaquer la France au plus tard début août), elle s’y oppose et s’élève contre la volonté allemande.

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Le service militaire

Chaque année, on définit le nombre de personnes qui doivent faire leur service militaire. Ce nombre est moins élevé que le nombre de personnes potentielles, l’armée belge étant petite armée. On organise alors un tirage au sort. Nuance : si on est relativement aisé, on ne va pas nous demander d’aller dans une caserne où la vie est dure -> on peut se faire remplacer en payant quelqu’un pour faire notre service militaire à notre place. Ce système provoque le mécontentement non seulement des socialistes, qui considèrent qu’il y a là un véritable impôt du sang, mais aussi des militaires, rarement alliés aux socialistes, mais qui considèrent ici qu’une armée de pauvres qui n’ont rien à défendre n’est pas une bonne armée -> mise en place en 1909 avec le soutien du roi Léopold II d’un système de service militaire d’un fils par famille. En 1913, on rend le service militaire personnel, obligatoire et généralisé.

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La situation internationale

Il y a 2 blocs : la Triple Entente (= France + Grande-Bretagne + Russie) et la Triplice (= Allemagne+Autriche+Italie). Il apparaît qu’il sera difficile pour la Belgique de faire face à un éventuel conflit entre ces 2 blocs, et on a beau être neutre, il est impossible de rester à l’écart du front.

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La politique extérieure

La Belgique s’est vue imposer sa neutralité suite à la conférence de Londres. Le pays ne disposait donc pas d’ambassadeurs, juste de ministres plénipotentiaires (= rôle d’ambassadeur sans le statut d’ambassadeur).

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