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La révolution brabançonne (1798-1790)

Contrairement à la Révolution française, progressiste et moderne, le mouvement réactionnaire vise ici à protéger les privilèges de nos Régions, à protéger une société d’Ancien Régime menacée par le souffle nouveau de Joseph II. Les révolutionnaires remportent d’abord quelques succès et en profitent pour créer les « Etats Belgiques Unis » (= volonté de retour en arrière, de défense des privilèges de l’Ancien Régime). Ils créent leur propre monnaie et leur propre symbole.

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La fin de la période autrichienne

A la fin du XVIIIème s., nos régions sont divisées en 2 parties : les Pays-Bas autrichiens et, au milieu, la principauté de Liège, autonome. Jospeh II, qui dirige l’Autriche, est un monarque autoritaire « éclairé » : il est assez ouvert à la philosophie des Lumières et il considère qu’il est nécessaire de contrôler les activités de l’Eglise (point de vue en avance sur son temps qui considère que l’Eglise est un Etat dans l’Etat)  il souhaite introduire des réformes pour supprimer les ordres religieux, contemplatifs. Par ailleurs, il est favorable à une centralisation administrative à Vienne. Si le contrôle des activités de l’Eglise ne choque pas trop, la centralisation administrative passe moins bien : nos régions sont caractérisées par une très grande autonomie et par une volonté forte de défendre les particularismes régionaux  révolution.

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Les tensions qui affecteront ce consensus sont de 3 ordres

Les tensions d’ordre philosophique opposent cléricaux et anticléricaux. Au XIXème s., il y a 2 groupes symbolisés par le parti catholique et le parti libéral. Le parti libéral actuel et le parti socialiste sont les héritiers de cette tradition anticléricale, même si les choses ont évolué (idem pour le CDH concernant la tradition cléricale). Ces tensions ont marqué l’histoire de Belgique jusqu’en 1958, où le pacte scolaire met un terme au conflit sur les écoles, conflit important de ces tensions philosophiques.

Au XIXème s., la Belgique connaît des conditions de travail extrêmement dures. La bourgeoisie est très puissante, le développement industriel exceptionnel. Les autorités belges constituent les chantres du libéralisme économique (il faut le moins de règles possibles pour laisser la libre initiative 3

se développer). Conséquence : on légifère peu en matière sociale (la Belgique est le dernier pays à adopter des mesures en matière de législation sociale)  tensions fortes  développement d’un mouvement ouvrier important et organisé qui va mettre en place des coopératives/syndicats/mutuelles afin de défendre les travailleurs et permettre à un nouveau parti d’éclore : le parti ouvrier belge (futur parti socialiste). La violence de ces tensions d’ordre socio-économique explique pourquoi le PS prend tellement d’importance dans la structure de notre pays.

Les tensions linguistiques ont pris de l’importance durant l’entre-deux-guerres. A partir du moment où les tensions philosophique se font moins grandes à la fin des années 1950, les tensions linguistiques prennent le relai et obligent la Belgique à réformer ses institutions  l’Etat unitaire de 1830 est devenu à partir des années 1990 un modèle d’Etat fédéral.

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Les éléments du consensus

Du point de vue international, si la Belgique a vu le jour, c’est parce que les autres puissances européennes (surtout la France et l’Angleterre) l’ont accepté.

Du point de vue interne, il y avait un consensus entre les différentes forces qui composaient la Belgique (sociales, politiques, philosophiques, …) : avant 1830, la Belgique est déjà très divisée entre laïcs (séparation de l’Eglise et de l’Etat) et cléricaux, mais en 1830, ces 2 groupes se solidarisent. Un consensus social apparaît également entre patronat et travailleurs. Cette union entre groupes a priori fortement opposés se fait dans un seul but : chasser les Hollandais.

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Les premiers cadres d’analyses

On peut analyser l’histoire de la Belgique en posant comme hypothèse que la naissance du nouvel Etat repose sur des consensus sur les plans intérieur et extérieur. Des facteurs remettront ensuite en cause ce consensus.

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Les historiens recomposent le passé de la Belgique

On n’enseigne plus le passé de la Belgique de la même manière qu’il y a 50 ans : la discipline, le discours historique s’est progressivement transformé. Pendant longtemps, le cours d’histoire devait convaincre les auditoires que la Belgique méritait la place qu’était la sienne dans le monde :

Jules Duesberg, ministre de l’enseignement en 1939, écrivit que dans les établissements d’enseignement, l’éducation doit être imprégner de l’admiration des gloires nationales et de la fidélité aux grands souvenirs. L’historien joue alors un rôle fondamental.

Théodore Juste, Histoire de la Belgique depuis les temps primitifs jusqu’à la fin du règne de Léopold Ier, 1868 est un historien connu qui écrivit cette ode à la Belgique. Il l’y représente comme étant le foyer de la civilisation occidentale. Pour lui, le type de message qui devait passer dans un cours d’histoire devait montrer que la Belgique était un Etat fort, ancien, prestigieux (on nourrit de 2

cette façon les nationalismes/patriotismes). Le titre que Juste donne à son ouvrage affirme que l’histoire de la Belgique ne commence pas en 1830, mais bien avant : la Belgique n’est pas une construction hasardeuse du XIXème s., mais une structure basée sur quelque chose d’ancien, sur des populations qui ont toujours voulu vivre ensemble  présentation déterministe de l’histoire qui combat ceux qui pensaient que la survie de la Belgique n’était pas assurée.

Henri Pirenne (1862-1935), professeur à 24 ans à l’université de Gand, va devenir un chantre du nationalisme belge. Il produit un ouvrage qui reste une référence : Histoire de Belgique, 7 vol., dans lequel il affirme que la Belgique n’est pas un Etat artificiel, mais qu’elle existe depuis le Moyen-Age  1830 = nécessité de l’histoire. Pirenne ne nie pas la dualité de race (il existe des francophones et des flamands dans le paysage belge) mais entre ces 2 races, il n’y a jamais eu de véritable conflit. Au contraire, elles ont toujours voulu vivre ensemble.

Les années 1970 constituent un tournant : c’est le début des publications d’histoires de Wallonie. On assiste en effet aux premières réformes de l’Etat  se développent des forces centrifuges qui vont avoir pour effet qu’une partie des historiens vont se sentir obligés d’écrire des ouvrages sur leur région/communauté, et plus sur l’ensemble de la Belgique.

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Le travail de l’historien

Les historiens ont tendance à considérer que leur rôle est fondamental. Il est possible de mesurer le degré de démocratie, d’ouverture d’une société en regard de la liberté de ton laissée aux historiens. On a en effet souvent utilisé les historiens comme des chantres du nationalisme ; l’historien a joué un rôle important dans la diffusion d’informations. Dans les régimes totalitaires, les historiens constituent l’une des professions les plus contrôlées. La Belgique n’a jamais été un Etat totalitaire, mais les historiens ont eu des pressions indirectes : l’histoire est toujours le reflet d’une époque et d’un lieu, l’historien est tributaire de la société dans laquelle il évolue  le travail de l’historien n’est jamais objectif. Cependant, il doit être honnête dans son approche : un ouvrage est scientifique s’il y a des notes qui permettent à n’importe de refaire la même démarche.

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Corées

rencontre des 2 présidents (2000) = impression de départ du processus de réunification. Cachemire = toujours zone de lutte Pakistan/Inde.

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Indonésie

Suharto doit démissionner en 98 après émeutes + crise Timor oriental (volonté d’indépendance) * ONU * indépendance 2002.

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