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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Ni vue ni connue : qu’est ce qu’un bourgeois ?

Il va également y avoir une définition de la bourgeoisie, mais ici par la culture, dans la définition qu’en fait Béatrix Le Wita, dans son ouvrage ni vu ni connu : qui propose une des premières approches ethnographique de la culture bourgeoise en faisant porté son enquête sur des collèges catholiques (Paris et Neuilly) et en s’interessant tout particulièrement aux femme qui sont issu de ces institutions.

La première question quelle se pose : c’est la question de la définition d’un bourgeois. Et elle se rend compte de la difficulté d’y répondre, dans la mesure où selon elle, ce groupe echappe à toutes mise en catégorie. En effet, elle montre qu’il est par exemple difficile de définir le bourgeois en fonction de ces revenues. Donc que le critère économique n’est pas un critère fondamental puisqu’au sein même de la bourgeoisie elle trouve des situations économiques très différentes.

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La richesse multidimensionnelle

La définition que vont donnez les Pinçon-charlot dont la bourgeoisie est leur sujet de prédilection : ils mettent l’accent sur le fait que la bourgeoisie forme bien une classe sociale en tant qu’ayant conscience de leur appartenance, des intérêts collectifs et en tant que groupe social qui présence une réelle conscience de soi, une réelle capacité de mobilisation (définition par Marx) et mettent en place une quantité de stratégie pour assurer la pérennité de leur groupe.

Au moment d’essayer de définir la bourgeoisie, comme on pourrait dire avec les Pinçon-charlot, que c’est le groupe où la position se définit notamment par la possession des moyens de production, qui peut aller de pair avec l’exercice du pouvoir économique, mais ne ce limite pas à cela, la position de bourgeois peut être tout aussi bien d’un rentier travaillant ou non. De sorte que la richesse est un des éléments qui va permettre de caractériser la bourgeoisie, mais souligne les auteurs, une richesse multidimensionnelle car fait à la fois de richesse, mais aussi de culture, de prestige, de relation sociale.

Ainsi, les bourgeois détiennent :

-une richesse économique et financière

- mais également une richesse sociale (capital social essentiel pour être coopté dans la haute société), élément qui vient légitimer le capital économique. Donc ce capital social c’est l’ensemble des ressources actuelles, réelles ou potential lié à la possession d’un réseau sociale durable, lié à l’appartenance de ce groupe.

Les bourgeois vont cultiver se capital social en mettant en oeuvre quantité de stratégie et finalement en effectuant un travail important de sociabilité. Ainsi, c’est comme cela que l’on peut analyser quantité de pratique comme les soirées, les coktails, etc, finalement autant de lieu où on développe ce capital social.

-Un capital culturel, c’est-à-dire un rapport spécifique à la culture légitime, à la culture dominante. Qui passe par la fréquentation des écoles, mais aussi de la fréquentation des concerts, des salles de spectacles, etc.

-Capital symbolique : qui va résumer les trois autres capitaux et qui va être visible dans le nom, le blason du bourgeois. C’est en quelques sorte le prestige, la réputation du bourgeois. Capital qui est le résultat du fait que l’on va accorder à certains de la considération. Ce qui fait écrire à ces auteurs que la bourgeoisie est une élite qui est consacré socialement, reconnu comme tel par le monde social.

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La transduction

Dans ce cas là, il y a transfert d’information génétique entre une bactérie et un bactériophage (= virus bactérien).

Principe : le virus ne peut pas pénétrer directement la bactérie à cause de sa paroi. Il se fixe donc sur les récepteurs (= LPS pour les bactéries GRAM –) et fait pénétrer son chromosome à l’intérieur de la bactérie. Cela entraine une destruction du chromosome et du plasmide de la bactérie. Il y a alors formation de phages lytiques entrainant la destruction des bactéries.

Les plages de lyse permettent de compter le nombre de bactériophages. Il existe de nombreuses morphologies différentes de bactériophages qui sont dues à une variation des acides nucléiques. Deux cas se présentent :

- Si les acides nucléiques sont dans la bactérie alors cela enclenche la machinerie cellulaire et une partie de ces acides nucléiques est détruite par les enzymes de restriction (immunité contre les AN aliens). On parle alors de bactériophages tempérés (= bactériophages non lytiques dans un premier temps)

- Si les acides nucléiques s’incorporent dans le génome bactérien ou dans le cytoplasme alors cela entraine un cycle lysogénique (= relation stable entre le phage et la bactérie). Le génome bactérien est donc modifié ce qui peut entrainer des modifications phénotypiques si il y a des gènes régulés comme ceux de la bactérie.

1/ Entrée de l’ADN du phage dans la cellule bactérienne

2/ Incorporation de l’ADN : formation d’un prophage

3/ Réplication

4/ Excision : cycle lytique qui peut être provoqué par le stress, des antibiotiques, un traitement… Si

l’excision est impossible alors on reste au stade de prophage avec transmission de génération en génération

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La conjugaison

Principe : on a toujours une bactérie donneuse et une bactérie receveuse reliées entre elles par un pili sexuel. Ce pili permet l’interaction entre les eux bactéries et est issu de la bactérie donneuse qui le crée. L’information génétique du plasmide (= structure autonome, hors chromosomique, réplication indépendante) est portée au niveau d’un plasmide conjugatif (plasmide F).

Il y a donc contact au travers du pili puis rapprochement des deux cellules jusqu’à ce qu’il devienne étroit. Il y a ensuite un auto transfert du plasmide F (que le cas pour les plasmides conjugatifs) Premières images de ce phénomène en 1930 montrant des MO en contact échangeant leurs informations génétiques.

Les conjugaisons existent aussi chez les paramécies. Elles sont donc possibles entre même espèce, entre deux espèces différentes et entre deux règnes différents (bactérie et plante par exemple) Par recombinaison homologue on a parfois insertion du plasmide dans le chromosome. Les recombinaisons sont alors plus importantes et la modification du génome sera plus forte.

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La transformation

Principe : on a une bactérie donneuse qui relâche dans l’environnement un fragment d’ADN donneur. Une ADN binding protéine, ce fragment pénètre dans la bactérie réceptrice qui au niveau du récepteur A va intégré à son plasmide le fragment d’ADN. L’ADN alors nu est relâché dans l’environnement. C’est un processus actif (comparé aux deux autres) qui nécessite que la bactérie soit dans un état de compétence (transcription de très nombreux gènes, phénomène très coûteux)

Hypothèse métabolique : les nucléotides sont récupérés dans l’environnement afin de pouvoir s’en servir ce qui permet un brassage d’information génétique entre les bactéries et par conséquent une évolution du génome bactérien.

Toutes les bactéries ne sont pas capables de l’effectuer. Parmi celles qui l’effectue, on retrouve Streptococcus Pneumoniae : Expériences de Griffith de 1928

. Pneumocoques S : présence d’une capsules, pneumocoques virulents, colonies lisses
. Pneumocoques R : pas de capsule, avirulents, colonies rugueuses

Lorsqu’on injecte le pneumocoque S à une souris cela entraine sa mort tandis que lorsqu’on injecte le pneumocoque R elle ne meurt pas. Par conséquent la perte de la capsule permet de rendre la bactérie avirulente.

- Pneumocoques S + chaleur (= mort bactérie) = pas de mort de la souris
- Pneumocoques S morts + Pneumocoques R vivants = mort de la souris

Les bactéries de type R se sont donc transformées en bactéries de type S. L’utilisation de l’ADN a permis une évolution des populations de pneumocoques. Lors de leur mort, les pneumocoques S libèrent de l’ADN dans l’environnement. Cet ADN est alors récupéré par les pneumocoques R ce qui modifie alors leur génotype = volonté de tuer les autres types de pneumocoques (la modification du génome est un mécanisme complexe nécessitant de l’énergie)

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La transmission horizontale

Interaction entre une bactérie créée et une bactérie contenue dans l’environnement.

Trois types d’échanges : transformation, conjugaison et transduction

Pour que ces échanges ait lieu il faut que le matériel génétique soit incorporé au génome par recombinaison homologue (= crossing over) qui peut avoir lieu à n’importe quel moment du cycle et de manière stable. Cette recombinaison homologue permet un enrichissement, une complexification du génotype et parfois même du phénotype.

De nombreux travaux ont été effectués sur E. Coli

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Mutation au cours de la transmission verticale de l’information génétique

Transmission verticale = 1 cellule mère donne 2 cellules filles mais pas d’interactions avec une autre cellule possible

Au cours de la réplication il y a apparition de mutations avec un taux faible et alors modification du génotype (= ensemble des potentialités que possède le MO). Cette modification peut alors entrainer une modification du phénotype (= propriétés observables, expression du génotype dans un environnement donné) qui peut être avantageuse pour le MO. Cette modification sera alors transmise de génération en génération.

Mutation = modifications transmissibles héréditairement de la séquence en bases du génome. Elles sont rares, spontanées, adviennent au hasard et stables. Elles sont importantes pour l’évolution du génotype et du phénotype.

Si un MO se développe plus rapidement cela augmente alors le nombre de mutations possibles.

Caractères modifiés par mutation :

  • Besoin nutritionnels : sélection de mutants par formation de colonies sur des milieux de culture définis
  • Auxotrophie : exigence d’un composé ajouté pour que la croissance ait lieu (ex : AA, purines, vitamines…) qui peut être due à une mutation (ex : enzyme devenue non fonctionnelle)
  • Utilisation de sources d’énergie (ex : capacité d’utiliser le lactose, le galactose…)


Conséquences :

  • Sensibilité à un antibiotique
  • Sensibilité à un virus (bactériophages) car il y a modification de l’étape de contact (problème de récepteurs)
  • Virulence moins importante
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Les gaz stérilisants

  • Glutaraldéhyde (C5H8O2)
  • Formaldéhyde (ou méthanal CH2O) : empêche l’attaque des tissus par les MO (conservation)
  • Oxyde d’éthylène (ou époxyéthane C2H4O) : utilisé dans les laboratoires et { l’hôpital et plus
    particulièrement dans les chambres calfeutrées (VIH). Il est aussi utilisé pour le traitement des tubes en cas de respiration artificielle. C’est enfin celui que l’on retrouve dans les boites de Pétri.
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