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Filtrer les éléments par date : juin 2014

l a politeia

qui correspond à la Constitution, à l’État constitutionnel ou la policie. Ce terme correspond au gouvernement du grand nombre dan l'intérêt de tous.

Aristote est beaucoup plus indulgent que Platon pour ce gouvernement. Pour lui, c'est le gouvernement de la classe moyenne.

Le juste milieu qui n'a pas l'avidité des plus pauvres ni l'égoïsme des plus riches.

Pour Aristote, le meilleur des régimes est celuici.

Il affirme que « le juste milieu c'est ce qu'il y a de bien ». Il défend l'idée d'une souveraineté populaire : « La masse même si elle est formée d'individus qui pris isolément n'ont aucun mérite, peut, une fois réunie, se montrer supérieure à ceux qui ont du mérite ».

C'est donc ici la masse en tant que collectivité qui a son importance.

Il accorde un droit au peuple pour les élections et les jugements. Il sera favorable à unne justice collective : « Tous jugent bien de l'ensemble ».

Il refusera en revanche de laisser à la masse la décision politique. Il lui refusera les hautes charges.

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§ 3 – L'oeuvre et la vie d'Aristote

Aristote (384-322), macédonien issu d'une lignée de médecin Nicomaque. Aristote n'est pas un citoyen car il est métèque. Il observera ce qui se passe à Athènes, il se placera en observateur avec un regard plus objectivé. Il restera 20 ans à l'Académie. S'il y a une admiration réciproque entre le maître Platon et l'élève Aristote, leurs chemins de pensée se sépareront. Aristote sera le père du comparatisme et il sera plus indulgent que Platon. Sa pensée sera plus heureuse, il recherche le bonheur plaisir. « La révolution doit s'arrêter à la perfection du bonheur » Saint-Just. Aristote part de la réflexion pour proposer des réformes sans parler de cité idéale. Aristote voyagera en Grèce et fonde une école à Assos, un autre à Mithylène et il reviendra en Macédoine. Il deviendra le précepteur du fils de Philippe de Macédoine, Alexandre futur le Grand. Il reviendra ensuite à Athènes et fondera le Lycée. En 323, après la mort d'Alexandre, les Macédoniens seront persécutés à Athènes. Aristote devra quitter la ville et va s'installe à Chalcis. En Occident la pensée d'Aristote l'emportera. Il écrira Les Ethiques à Nicomaque. Il observe dedans les idées politiques. Il écrira un autre traité observant la démocratie athénienne : La Constitution des Athéniens. Il écrira plus tard en fin de vie Le Politique dans lequel on appréciera une pensée plus nuancée. Tout comme ses prédécesseurs, Aristote distingue trois formes de régimes politiques possibles. Ces régimes peuvent revêtir des formes pures et peuvent se dégénérer.

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Cette morale devait consolider l'union de la cité.

Il y a chez Platon une théorie du bon usage du repas pris en commun.

C'est un aspect d'encadrement totalitaire de la vie. Il y aura aussi un envoi de magistrats dans les fêtes de la jeunesse pour contrôler la jeunesse, pour l'épier. L'ivresse permet de voir le fond de l'âme des jeunes.

La cité idéale doit également être éloignée de la mer car la mer place en contact avec l'étranger et l'extérieur qui sont des sources de dégénérescence. L'étranger peut corrompre.

Platon va alors admirer Sparte car c'est la cité se rapprochant le plus de sa vision. Cette cité est rurale ce qui est positif car la ville corrompt, l'air y est plus pur. Sparte aura par la suite beaucoup d'admirateurs dont Machiavel mais aussi Rousseau, Hitler...

Selon Platon, cette cité parfaite peut connaître des déviations, soit car le système éducatif connaît des défaillances soit à cause des dérèglements inévitables de la machine politique.

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Aristophane se moque alors ici réellement de Platon.

La cité parfaite doit être composée de 3 groupes de citoyens selon leurs vertus et leurs connaissances . :

– le premier de ces groupes se trouvant en haut de la hiérarchie , il y a les gouvernants qui sont des âmes d'or, ils vont diriger, ils aiment la sagesse.

– Il y a ensuite les gardiens simples, les guerriers qui sont des âmes d'argent

– il y a ensuite le reste de la plèbe (agriculteurs, artisans...) qui sont des âmes de fer.

Dans cette hiérarchie, ce sont donc les philosophes-rois.

Ils ont osé se détacher des reflets qu'ils entrevoyaient pour connaître l'illumination.

Platon propose de laisser à ces gardiens parfaits le contrôle de la cité. Ce sera la domination de « l'intelligence ». Ce sont les aristocrates ( aristoi : les meilleurs ) qui gouverneront ici .

En proposant ce modèle de type aristocratique, Platon utilise la méthode utopique qui peut être très dangereuse car elle peut servir une idéologie, un totalitarisme.

Platon va proposer un encadrement quotidien de la vie avec tous les aspects de la vie prévus par l’État qui veillera à la morale des citoyens. Il y a une négation des liens personnels chez Platon pour que soient établis des liens impersonnels entre les citoyens et la cité.

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La tyrannie,

elle, laisse pouvoir entre les mains du sot, du méchant. La tyrannie « est bonne si le tyran est bien conseillé par un philosophe » ou si le tyran est lui-même philosophe.

Platon va alors représenter la forme idéale de gouvernement avec le pouvoir donner aux grands, aux meilleurs, aux savants avec l'idée du savoir et la connaissance qui précède l'action.

Selon lui, cette cité ne contient pas de dégénérescence. Elle emprunte ce qu'il y a de meilleur dans les régimes politiques existants. Cette cité sera parfaite car reposant sur des valeurs morales, sur une éthique. Selon Platon, la famille et la propriété seraient supprimées.

Platon parle d'une répartition arithmétique de la terre en se fondant sur un principe d'égalité et il proposera par la suite une vision géométrique de la répartition.

Avec la vision géométrique, on s'écarte de la pure égalité dans la répartition de la propriété.

Cette communauté des biens va se répartir entre les gardiens parfaits . La moindre possession de ces gardiens ferait d'eux des tyrans. Ils deviendraient « haïs et haïssant, traqués et traquant » s'ils possédaient.

Cette idée de communauté doit aussi intéresser l'éducation et Platon parlera d'une communauté d'éducation des filles et des garçons.

Une autre communauté sera celle des femmes et des enfants avec tirage au sort des épouses avec une possibilité de tirer à nouveau au sort. Cela allait dans le sens de l'unité. Les esprits se tourneraient vers les fins de l'existence, « l'exercice de la vertu

Cette idée sera très répandue en Grèce notamment avec Aristophane qui en parlera dans Les femmes à l'Assemblée. Dans cette comédie, on voit un grand changement d'état d'esprit de la part d'Aristophane.

L'auteur est ici atteint par la lassitude. Le choeur a un rôle beaucoup moins important. Dans cette pièce, Aristophane essaye de répondre à la crise athénienne.

L'histoire de cette pièce est celle du complot des femmes en ayant assez de la mauvaise gestion de leurs maris.

Elles se mêlent alors de la vie politique et vont intervenir dans les affaires publiques. C'est l'une des premières comédies où les femmes prennent une réelle importance.

Praxagora attend ses amies une lampe à la main. Les femmes portent des barbes postiches et ont pris les habits de leurs époux. L'idée est de se rendre en foule à l'Ecclesia et de proposer un décret qui confierait tout le pouvoir aux femmes.

Une fois le vote effectué, les femmes vont se rendre vers la communauté des divinités pour célébrer leur victoire.

Le mari de la meneuse se réveille habillé en femme comme tous les autres hommes.

Un des hommes qui n'avait pas dormi confirme que les femmes ont pris le pouvoir. En rentrant, la meneuse avoue ses actes à son mari et affirme qu'elle désire mettre en place le communisme.

Elle propose la transformation des tribunaux et des lieux de discours en salle de banquet dans lesquelles les femmes inviteront les hommes à de dîners publics. Les femmes auront alors le droit de choisir leurs époux avec la femme la plus vieille et la plus laide pouvant choisir en première.

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« l'excès de liberté engendre l'excès de servitude »

« Quand une cité démocratique trouve à sa tête de mauvais échonsons, le peuple ne connaît plus de mesure, alors si ceux qui gouvernent ne sont pas extrêmement dociles et ne donnent pas une complète liberté, le peuple les met en accusation et les châtie comme des criminels.

Et alors les gouvernants ont l'air de gouvernés et le gouvernés ont l'air de gouvernants. »

Selon Platon, la démocratie n'est pas le seul régime à critiquer, il y a d'autres éléments politiques comme la timocratie qui laisse trop de place à la richesse, aux ambitions.

Elle donne le pouvoir aux riches, on laisse trop de place aux intérêts particuliers.

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