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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Jean Calvin

intellectuel humaniste, il fréquente la cour et l’entourage de Marguerite de Navarre, soeur du roi François Ier.

On les appellera libertins, au sens de la liberté de pensée et de s’exprimer. Mais le 1er novembre 1533, lors de la rentrée universitaire à la Sorbonne, le discours du recteur en partie rédigée par Calvin, est marqué d’une réelle influence luthérienne.

Peu de temps après, sont publiés au palais des textes critiquant l’Eglise, « la messe est idolâtrie, le culte des saints aussi ». Ce discours est luthérien, et Calvin est recherché.

Il se réfugie à Angoulême près de Marguerite de Navarre, puis part après à Bâle. Il y publie en 1536 son ouvrage « l’institution de la religion chrétienne ».

Il va plus loin encore que Luther, et considère que la grâce de Dieu est accordée à des hommes prédestinés et que lui seul connait.

Cette conception est en partie libératrice; les calvinistes sont les plus libéraux en matière économique.

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Les Anabaptistes à Münster

deux anabaptistes hollandais, Jean de Leyde et Johann Matthijs prennent le contrôle de la ville catholique de Münster, y menant une révolution sociale: partage des biens, amour libre.

Ils seront écrasés par les troupes de l’évêque, appuyé par des soldats protestants envoyés par Luther.

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Thomas Münzer

ancien Augustin devenu prédicateur, il trouve Luther trop modéré. Influencé par le millénarisme, il est partisan d’une révolution sociale, de l’abolition du servage, des corvées, et dîmes (prélèvement de 10% de la récolte).

Il est le fondateur des Anabaptistes: un premier baptême pour protéger un nouveau-né d’un décès, et un second pour confirmer la foi.

Münzer va mener en 1525 un mouvement insurrectionnel dans le Sud de l’Allemagne, la guerre des Paysans, qui vont attaquer et piller les châteaux.

Il est pris et exécuté avec ses partisans. Luther avait pris position contre Münzer, qu’il condamne d’anarchie.

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La création de l’Eglise réformée

en 1522, Luther rentre à Wittenberg et créé une nouvelle église, l’Eglise réformée. Il refuse que son église s’implique dans les affaires temporelles car la religion ne doit s’occuper que du rapport entre l’homme et Dieu.

Il est donc soumis au pouvoir civil, et Luther s’oppose à toute révolte politique ou sociale contre les princes. Il n’y a pas d’hiérarchie dans l’Eglise luthérienne, et les pasteurs peuvent se marier.

Les ordres monastiques sont abolis. Cette Eglise a du succès en Allemagne du Nord et dans le nord de l’Europe.

De nombreux princes du nord du Saint Empire se convertissent, parfois par intérêt: 1. Les énormes biens de l’Eglise sont confisqués à leur profit,

2. Absence d’intervention politique de l’Eglise réformée, 3. Les juridictions ecclésiastiques étant abolies, les affaires qui en dépendaient reviennent à la justice civile, 4. L’expansion du luthérianisme au nord de l’Europe.

En 1525, le grand-maitre de l’ordre Teutonique Albert de Brandebourg se converti au luthérianisme.

Les chevaliers deviennent laïcs et le grand-maitre se proclame duc de Prusse, du nom des principaux territoires occupés par l’Ordre.

Un nouvel état vient de naître. La même année, le roi de Suède se converti, suivi par le Danemark.

Une majorité de la population fait de même dans les villes libres du sud de l’Empire.

-Les courants radicaux: anabaptisme et guerre des Paysans

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La rupture avec Rome et la mise au ban de l’Empire

en 1520, Luther brûle sur la place publique la bulle par laquelle le pape l’excommunie.

Pour lui, la justice n’est pas l’affaire de l’Eglise mais des princes, Dieu détenant seul la justice « suprême ».

L’empereur du Saint Empire, Charles Quint, est inquiet car l’unité de religion est garantie de la paix dans l’empire.

En 1521, il convoque à Worms une diète (assemblée des dignitaires du Saint Empire).

Luther refuse de se rétracter, et Charles Quint met Luther au ban de l’empire, le menaçant d’arrestation.

Réfugié dans la forteresse de la Wartburg, il commence à traduire la Bible en allemand.

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La dénonciation des dérives de l’Eglise romaine

en 1513, il est nommé professeur de théologie à l’université de Wittenberg. Il va bientôt dénoncer les dérives de l’Eglise romaine, à l’occasion de la question des Indulgences.

C’est une taxe perçue en échange d’une intercession de l’Eglise auprès de Dieu afin qu’il pardonne les péchés. En 1516, une grande campagne de levée d’Indulgences est lancée en Europe.

Le « marché » est disputé entre différents ordres religieux. Albert de Brandebourg, un des 7 Electeurs, obtient le marché. Il charge un moine dominicain, Tetzel, de prêcher en faveur de cette campagne.

Luther est furieux, d’autant plus que les Dominicains sont grands rivaux des Augustins.

Il s’oppose donc violemment à la campagne et entreprend une liste des griefs contre l’Eglise de Rome.

En 1517, il affiche sur la porte de l’église de Wittenberg ses 95 thèses condamnant les corruptions et fautes de l’Eglise.

Des ecclésiastiques et quelques princes laïcs l’appuient. Il dénonce la corruption financière et morale de l’Eglise, l’ignorance de certains membres du bas clergé, l’ivrognerie, la luxure, …

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Luther et la question du salut

début 16e siècle, la perspective d’une vie éternelle passée dans le feu de l’enfer est angoissante.

Faire son salut est un enjeu important. Très croyant, Martin Luther est particulièrement angoissé par cette question.

Influencé par l’augustinisme et par la devotio moderna, il a une vision très pessimiste de l’homme, qui ne peut être sauvé que par la grâce de Dieu. C’est la thèse du serf-arbitre.

Docteur en philosophie, il entre chez les Augustins en 1505. En 1510, il est envoyé à Rome en mission.

Il est profondément choqué par le faste, la richesse, la corruption qui règnent dans cette ville.

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Erasme, le premier intellectuel européen

né à Rotterdam en 1409 et mort à Bâle en 1536. Il est placé enfant dans un couvent des Augustins en Hollande.

Devenu prêtre sans vocation, il demande au pape la permission de devenir précepteur pour la bourgeoisie et la noblesse. C’est ainsi qu’il va beaucoup voyager.

En Angleterre, il fait la connaissance de Thomas More et John Colet, deux humanistes anglais. Il sera le conseiller de Charles Quint.

A Venise, il se lie d’amitié avec l’imprimeur Aldo Manuzio et rencontre des intellectuels grecs qui ont fui Constantinople prise par les Ottomans.

Dans son oeuvre « L’éloge de la folie », il fait parler la folie contre l’Eglise et les Grands.

Bien qu’il critique l’Eglise, Erasme reste catholique et tente de réformer l’Eglise de l’intérieur.

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Renaissance et Réforme

la plupart des chrétiens n’ont pas accès aux Ecritures. Mais quelques traduction en langue vulgaire ont paru clandestinement avant le 16e siècle, ce qui les rend accessible à ceux qui savent lire.

De plus, la prédication itinérante des Dominicains et Franciscains est très critique envers les richesses, le pouvoir temporel et le comportement parfois peu moral de l’Eglise.

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