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– Le pouvoir religieux spirituel doit avoir son pendant politique qui est le pouvoir temporel.
– La Révolution française est un événement voulu et orienté par Dieu pour punir la France et
pour la régénérer.
– En effet, les français s'étaient écartés des valeurs de la morale et de la religion.
– La Révolution est un grand épisode criminel qui fait sa singularité dans l'histoire.
– Cette singularité est d'ordre satanique.
– La Révolution est donc à la fois divine et à la fois satanique.
=> L'idée qu'il existe un complot satanique pour séparer l'autel et le trône est une thèse appréciée
parmi les contre-révolutionnaires.

Ecrivain français pamphlétaire ambassadeur de Sardaigne auprès de l'Empereur de Russie.

– Sa critique est centrée sur le refus d'un lien entre la liberté politique et la participation à la
prise de décision.
– Les citoyens ont le droit à être bien gouvernés.
– Mais ce droit n'est pas synonyme de participation au gouvernement.
– Le véritable critère de la légitimité est « l'expérience dans la durée »

Il n'est pas bon de vouloir reconstruire l’État d'une manière purement rattionnelle. Burke prend l'exemple de l'abolition des frontières des anciennes provinces au profit d'un découpage géométrique en 83 Départements. En faisant cela, les constituants français ont ouvert la voie à la fragmentation du pays.

Critique de la souveraineté de la nation : il s'agit en réalité d'une souveraineté absolue de la majorité ( de la classe inférieure au profit des élites sociales). Il s'agit également d'une souveraineté des vivants, détruisant l'héritage des ancêtres et anticipant la volonté des générations à venir.

=> les citoyens actuels ne sont que des « possesseurs et locataires temporaires de l'Etat ». Burke défend le principe d'hérédité du pouvoir qui adoucit la domination.

Son livre a influencé trois thèmes de la pensée conservatrice moderne :

• La critique du droit naturel qui part de l'individu et non de l'ordre naturel.
• La critique du constructivisme, c'est à dire de toutes les prétentions à construire l'organisation sociale sur base de plans rationnels.
• La critique de l'existence de droits de l'homme séparés de l'appartenance à une communauté politique et des droits de citoyenneté.

Remarque : la critique du rationalisme par Burke dépasse la sphère politique pour la culture. Il critique le scientisme, compris dans le sens où la science doit se substituer à la religion et à la coutume quant à la régulation normative du monde vécu.

• Après avoir remis en doute les conceptions des radicaux anglais sympathisants de la Révolution française qui voyait en elle des liens avec la Glorieuse Révolution, il conclut que la révolution anglaise était une révolution au sens astronomique du terme, c'est à dire un retour à une situation normale après une période d'absolutisme.
  
  
• Burke s'oppose aux droits de l'Homme : il oppose à l'homme abstraitet à ses droits, les droits des Anglais qui sont les fruits d'une longue histoire et tradition nationale, sur un territoire donné se traduisant par des privilèges ( ex : l'habeas corpus).
  
  
• Burke s'oppose à l'entreprise française consistant à vouloir détruire tout l'appareil d'Etat et de le refaire à neuf. Il considère que les lois et les institutions résultent d'un long processus historique ( = L'historicisme). Il est donc impossible de vouloir tout refaire à neuf.
  
  
• Burke s'oppose à l'idée que les transformations politiques entreprisent par les français sont fondées sur la raison : en effet, la raison n'a qu'une portée limitée dans les affaire humaines. Il préfère s'en remettre à la pratique et à l'expérience.
  
  
• Burke valorise la part affective, irrationnelle de la vie sociale qui se traduit par des préjugés. Il faudrait réhabiliter ces « vieux préjugés » qui sont supérieurs à la raison individuelle.

– Écrivain et Homme politique anglais membre du parti Whigs ( classes aisées urbaines) et député à la Chambre des Communes.
– Libérale modéré, adversaire de l'absolutisme et des abus du pouvoir exécutif.
– Opposant à la révolution française, il écrit en 1790 Réflexions sur la révolution de France.
– France et Angleterre entre en guerre, Burke s'oppose à un compromis.
– Son livre RRF influencera la pensée contre- révolutionnaire :

• le conservatisme anglais : toute réforme de l'héritage de la Glorious Revolution ne pourrait que détruire un équilibre présent.

• Le romantisme allemand : la remise en cause de la Révolution serait une révolution bien plus importante, mettant en avant les sentiments, l'imagination et la poésie et non la rationalité.

• Le traditionalisme contre-révolutionnaire français ( Bonald, De Maistre)

Pourquoi est-e lle un événement si important ?

1. Première révolution au sens moderne ( de rupture, et non cycle).

2. Les révolutions vont devenir un phénomène fréquent

– Selon Tocqueville, la Révolution a donné naissance à une « race des révolutionnaires.

– Il y a un héritage rhétorique, dans le langage.

– La Révolution est un échec et les théories politique du 19ème siècle tentent de répondre

-> la question de « pourquoi cet échec » : les contre-révolutionnaires (effacer la Révolution) et le libéralisme, nationalisme et le socialisme qui veulent y trouver une alternative.

3. La Révolution française est la première tentative de projet de reconstruction de l'appareil d’État et de la société sur base de la raison rationnelle humaine.

– l’État est produit de la volonté humaine.

– Une fois que celle-ci est éclairée par la raison, elle est apte à le modifier pour le conformer aux critères émanant du droit rationnel.

– Ceci par opposition à un Etat reposant sur des normes religieuses, historiques ou traditionnelles inaltérables.

4. La Révolution française est la première entreprise universaliste, avec l'exemple de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

– Point commun entre le rationalisme est l'universalisme des révolutionnaires de 1789 est l'idée de fonder leur projet sur une représentation optimiste de la nature humaine.

5. La Révolution ne se fait pas au non de la démocratie, entendue en son sens direct, mais au nom d'un gouvernement représentatif.

– En effet, la démocratie est considérée comme un régime pour un petit Etat.

– La politique, au sens d'activité politique créatrice du peuple, est née en Grèce antique et
trouve sont point culminant au 5ème siècle ACN.

– Un nouveau principe politique apparaît : le principe de l'autonomie, par opposition au
principe d'hétéronomie (c'est à dire une politique extra-sociale).

On retrouve cinq aspects fondamentaux du principe d'autonomie :
1. Refus d'adhérer aux représentations héritées simplement parce qu'elles sont héritées.
2. Activité autonome de la raison comme source de vérité.
3. Ouverture d'un espace publique de discussion.
4. Chacun peut s'exprimer dans cet espace par une argumentation et toutes les affirmations
sont contrôlables.
5. Possibilité d'ouverture universaliste aux autres cultures par le refus de l'argument de la
tradition.

– Différence entre le politique et la politique :

– Le politique est tout ce qui est en rapport avec l'organisation du pouvoir dans une société.

– La politique est la forme d'activité sociale à travers laquelle les membres d'une société élaborent leurs normes.

– La politique est plus rare historiquement que le politique : en effet, dans une majorité de société les normes étaient avaient une origine extra-sociale soit liée à la tradition, soit à la religion.

– Les périodes de révolutions sont des moments d'activité politique. Une majorité de citoyens prennent part subitement aux affaires publiques et à leur refonte.

– On ne théorise pas les révolutions sur le moment même mais après coup.

=> On peut donc vérifier l'idée qu'il n'a encore jamais existé de pensée politique.

– En effet, les théories post-révolutionaires réduisent les éléments novateurs, créés par le peuple, dans un cadre théorique déjà maîtrisé.

– Donc, l'auteur ne réfléchit à la politique qu'à travers des présupposés qui sont extérieurs à celle-ci, mais qui permettent à l'inscrire dans le registre d'un ordre dont la connaissance est acquise.

A) rompre le front ouest

B) A partir de 1916, la stratégie d'usure (stratégie d'épuisement)
= bataille de Verdun, infliger bcp de pertes à l'ennemi ? Presque de la guerre psychologique

C) la diversion
= attirer l'ennemi ailleurs, déclencher des batailles ailleurs (japon 1914, Italie en 1915, 1916
portugal, roumanie, 1917 les EU)