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Les variables

On ne tiendra compte que de deux variables : les quantités demandées de i et le prix de i. On fait l’hypothèse que les autres paramètres ne varient pas.

La courbe de demande a une pente négative. Notons que quand l’utilité marginale est élevée, le consommateur accepte de payer un prix élevé. Mais la courbe de demande ne se vérifie pas toujours.

Effet Veblen : « consommation ostentatoire » : la demande des biens de grand luxe augmente que leur prix augmente (Russie,…) Effet Giffen : famine irlandaise, la demande de pommes de terre augmentait quand le prix augmentait : comme les familles n’avaient plus les moyens de s’acheter de la viande ou des légumes, ils dépensaient plus en pommes de terre.

Effet Duesenberry : certaines classes sociales ont un rôle d’avant-garde dans la demande de certains biens puis les classes sociales moins aisées les imitent (la demande est socialement déterminée).

Effet Galbraith : « L’ère de l’opulence » : « effet de dépendance », le producteur façonne la demande avec la publicité, crée artificiellement de nouveaux besoins.

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Utilité (U)

Fin 19e, on établit une relation entre la demande et l’utilité marginale (procurée par une unité supplémentaire).

Exemple de l’homme assoiffé : plus il achète de verres d’eau, moins grande sera leur utilité marginale. Mais les marginalistes ont une vision abstraite de l’homme, non généralisable. On voit qu’en pratique : U = f(Q) et ΔQ1 = ΔQ2 mais ΔU1 > ΔU2

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Le taux d’intérêt (r)

Il symbolise l’ensemble des conditions de crédit et plus précisément les conditions du crédit à la consommation. Il y a le terme (délai de remboursement), la partie cash (une part de la valeur du bien est payée immédiatement) et le taux d’intérêt (si le crédit augmente, la demande se contracte).

Quand les autorités ont le pouvoir de modifier ces éléments, elles peuvent influencer la consommation.

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Les prix des autres biens (p1 à pn)

Biens de substitution = +- la même valeur d’usage que i (margarine/beurre,…). Si le prix du bien 1 augmente, la quantité du bien i augmente.

Biens complémentaires = valeur d’usage se complète (voiture/essence,…). Si le prix du bien 2 augmente, la demande du bien i diminue.

Dans la plupart des cas, i et les autres biens sont indépendants : une modification de l’un n’influe pas sur la demande de l’autre. Mais si beaucoup de biens varient en même temps, cela peut influer à terme sur i (c’est l’effet revenu).

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La distribution du revenu national (Y*)

Si la distribution est inégalitaire : une part de la population a une demande de biens de très grand luxe, l’autre bout ne demande que les biens de première nécessité. Lois d’Engel :

-Quand le revenu augmente, la part consacrée à la satisfaction des besoins primaires (alimentation et logement) diminue.

-Quand le revenu augmente, la part consacrée aux biens de semi-luxe ou de luxe (transports, HORECA,…) augmente.

On observe aussi que quand les revenus augmentent, la demande de transport urbain décroît, puisqu’il existe un substitut plus cher et qualitativement meilleur (voiture).

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