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La question linguistique

Dans un 1er temps, l’Eglise considère que ce sont des lieux sacrés dans lesquels ne peuvent reposer que des croyants. Pour le clergé, il est évident que les enterrements doivent être catholiques. Il n’y a donc pas de place pour les libres-penseurs dans les cimetières -> mécontentement qui se manifeste notamment par de véritables batailles lors de cérémonies d’enterrement. Ce n’est qu’à la fin du XIXèmes. qu’on finit par trouver un compromis : les tombes seront consacrées individuellement.

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Question des cimetières

Dans un 1er temps, l’Eglise considère que ce sont des lieux sacrés dans lesquels ne peuvent reposer que des croyants. Pour le clergé, il est évident que les enterrements doivent être catholiques. Il n’y a donc pas de place pour les libres-penseurs dans les cimetières -> mécontentement qui se manifeste notamment par de véritables batailles lors de cérémonies d’enterrement. Ce n’est qu’à la fin du XIXèmes. qu’on finit par trouver un compromis : les tombes seront consacrées individuellement.

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loi des couvents

A l’occasion de la Révolution Française, on a interdit les donations aux couvents dans le cadre de testament (ce qui était de bon ton dans le cadre des familles aisées). Cela avait permis un enrichissement important d’une série de couvents. Mais en 1857, les catholiques réussirent à réintroduire ce type de donation.

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L’obligation scolaire

Il y a un débats sur l’utilité ou non d’imposer aux enfants de fréquenter une école jusqu’à un certain âge. Jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale, on estime que ceci relève de la liberté du père de famille. De plus, on craint que l’obligation scolaire n’ait pour effet de faire disparaître une main d’oeuvre très bon marché. Ce n’est qu’en 1914 que la Belgique adopte une loi qui prévoit l’obligation scolaire jusqu’à 12 ans ‡ dans les pays industrialisés voisins, elle existe depuis longtemps.

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1895 : loi Schollaert

Elle va plus loin en rétablissant l’enseignement obligatoire de la religion et en subventionne la concurrence des écoles libres à son propre (= celui de l’Etat) enseignement.

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1884 : loi Jacobs

Les catholiques reviennent au pouvoir -> ils suppriment le ministère des institutions publiques, rétablissent le cours de religion, et permettent de nouveau aux commune d’adopter une école primaire libre si elles le souhaitent.

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La guerre scolaire

La 1ère guerre scolaire s’étend de la loi Van Humbeek jusqu’en 1884-85. Le clergé va alors refuser de donner cours (même de religion) dans les écoles publiques. Il redouble d’énergie pour mettre en place un enseignement libre parallèle. Il effectue des pressions très dures sur les parents (menace d’excommunication et de ne pas donner les derniers sacrements aux parents qui enverraient leurs enfants dans des écoles publiques). De l’autre côté, les administrations communales libérales font elles aussi pression sur les parents (on met à la porte des fonctionnaires dont les enfants fréquentent une école catholique).

Cette guerre va devenir une préoccupation majeure du gouvernement, qui va révoquer des bourgmestres/directeurs d’école/clergé qui refusent d’appliquer la loi. Un pays divisé en 2 sociétés parallèles apparaît de plus en plus clairement. On assiste à la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican.

Cette période est caractérisée par la croissance du réseau scolaire. Ce réseau, qu’il soit catholique ou officiel, l’Etat doit le soutenir  il s’endette beaucoup  lors des élections de 1884, la question scolaire est au coeur du débat, et l’argument des impôts trop élevés prélevés par l’Etat mobilisé par les catholiques.

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1879 : loi Van Humbeek

En revenant au pouvoir, les libéraux posent un geste fort en créant un ministère de l’Instruction Publique chargé de l’enseignement = manière d’affirmer que l’enseignement est bien une matière qui dépend de l’Etat. Le ministre en charge, Van Humbeek, va, en 1879, s’attaquer à la loi Nothomb, en détruisant tout ce qu’elle avait mis en place précédemment : 1) elle supprime l’adoption (on ne peut plus décider du caractère catholique ou officiel de l’école primaire communal ; désormais, il faut une école officielle dans chaque commune), 2) les enseignements doivent être diplômés d’une école normale de l‘Etat (exit les religieuses non professionnelles), et 3) les cours de religion ne peuvent se donner qu’en dehors des heures de classe.Ces mesures vont être très mal reçues par le clergé. De plus, cette loi ne va pas passer facilement au Parlement (où il y a encore un certain nombre de catholiques) : il y eut un débat très vif et les votes furent très serrés.

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1850 : loi enseignement moyen

Pour cet enseignement, on décide de créer 10 athénées et 50 écoles moyennes dépendant entièrement de l’Etat. La situation est différente de celle des écoles primaires car on s’adresse ici aux classes supérieures : peu nombreux étaient ceux qui fréquentaient l’école primaire jusqu’au bout, encore moins nombreux étaient ceux qui allaient dans l’enseignement supérieur, et ces élèves appartiennent davantage aux élites de la société.

Cette loi a été adoptée au moment où on a un gouvernement homogène libéral. Elle déclencha un profond mécontentement chez les catholiques -> le conflit se durcit : de plus en plus de libéraux abandonnent la religion catholique, renforcent les loges maçonniques, organisent des enterrements civils, des sociétés laïques, … Les libéraux resteront au pouvoir jusqu’en 1870. De 1870 à 1878, les catholiques reviennent brièvement. En 1879, on assiste au retour des libéraux.

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loi Nothomb

Toutes les communes doivent désormais disposer d’une école primaire. On pourrait se dire qu’il s’agit d’un souci intéressant d’assurer le développement de l’enseignement, encore loin d’être généralisé et obligatoire, MAIS : il y a déjà des écoles certaines communes, et qui sont dirigées par des clercs -> le pouvoir politique décide que dans les communes où il existe déjà une école libre, les autorités locales peuvent décider de construire une nouvelle école (qui sera alors communale/officielle) ou d’adopter l’école catholique qui existe déjà sur le territoire  dans les communes catholiques, les autorités locales vont opter pour la 2ème solution ‡ dans les communes dirigées par les libéraux, on va créer une école communale -> la loi Nothomb est très favorable aux catholiques car il y a souvent une école catholique dans chaque village.

D’autre part, le cours de religion est obligatoire, quel que soit le type d’école. Le clergé a aussi un droit de regard sur les manuels. Enfin, aucun diplôme n’est requis pour enseigner -> les religieuses, qui n’ont jamais suivi un enseignement spécifique pour être institutrices, peuvent continuer à donner cours.

Question : comment se fait-il qu’en 1842, période unioniste, les libéraux aient accepté une telle loi ? Plusieurs raisons : 1) les libéraux restent catholiques et 2) beaucoup de libéraux, même anticléricaux, considèrent que finalement, pour le peuple, la religion est plutôt une bonne chose (éduquer la population dans un moule religieux est une bonne manière de maintenir l’ordre).

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