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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Une société coloniale.

Les esclaves et indiens ont bien sûr des droits très différents. Et même lorsqu'il y aura l'abolition de l'esclavage en Europe, se sentant loin, ils ne se sentent pas spécialement concernés. On peut l'appeler la « nouvelle Athène » dans le sens où c'est une petite minorité qui instaure la démocratie par rapport aux indigènes.

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Une nouvelles société de colons

Les colons partis à la conquête du nouveau continent sont éloignés du centre de leur pouvoir, ils ne se sentent donc pas concernés par ce qu'il se passe en Europe. Ils ne sont pas dans cette rivalité aristocratie-peuple ; ils sont de fait, tous plus ou moins égaux point de vue économique.

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Périodisation et rupture

La modernité de 1492 :

  • Il y a une rupture épistémologique. Alors qu'avant les écritures saintes étaient la seule vérité, on passe à une crédibilisation des scientifiques,redécouverte de l'Antiquité et des ses savoirs.
  • Transformations socio-économiques : villes et féodalité
  • On assiste à la naissance d'une nouvelle doctrine politique : l'absolutisme. Dieu a donné tous les pouvoirs au Roi et la souveraineté lui appartient. Il y a une centralisation alors qu'avant chaque seigneur avait certains droits.
  • Guerre de religion et guerres dynastiques
  • Révolution industrielle et proto-industrielle


La « modernité politique » : nous sommes tous les contemporains de la révolution française.

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« La cité est la communauté du bien vivre »

Cette vision de la cité selon Aristote va connaître un succès extraordinaire. On aura quelques tentatives d'application de cela avec Antipater qui applique le cens électoral.

Rome sera par la suite fascinée par Aristote et les grands théoriciens suivront cette pensée Stuvia.com - L'endroit pour acheter et vendre tes notes de cours dont Cicéron. La pensée d'Aristote se prolonge et il devient au Moyen-Âge une référence obligatoire. Thomas d'Aquin réconciliera le christianisme et les oeuvres antiques.

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On ne fait pas une cité à partir d'hommes semblables

C'est le refus d'une mise en commun des biens. La propriété commune ne peut être que source de différends et les biens commun ne seraient jamais bien entretenus. Cette politeia doit être adaptée au peuple qui la reçoit.

Pour maintenir cette Constitution, Aristote explique que 3 fonctions doivent être exercées :

– celle qui délibère des affaires communes – celle qui a trait aux magistratures – celle qui rend la justice.

Il y a ici la première distinction des 3 pouvoirs. Cette présentation va être conservée et pour que la société soit heureuse il faut que ces 3 fonctions soient en bon terme. En décrivant cette cité heureuse, Aristote présente sa description de la politique. Le droit est un art adapté à l'homme qui ne peut vivre qu'en société. (zoon politicon). C'est l'animal vivant dans une cité. Aristote affirme alors que la cité est une réalité naturelle. Aristote va livrer les fondements de la loi naturelle.

La cité « n'est issue ni de la violence ni d'un contrat, l'homme est par nature un être destiné à vivre en cité ».

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La démocratie

forme dégénérée de la politeia. C'est le gouvernement du grand nombre contre les riches. C'est le gouvernement exercé dans l'intérêt des pauvres qui sont les plus nombreux. La satisfaction de l'intérêt général est oubliée.

Aristote exprime une théorie sur les excès des principes constitutifs. C'est-à-dire que la monarchie se dégrade car elle contient l'excès démesuré d'une personne.

L'oligarchie représente un excès d'inégalité. La démocratie elle, se corrompt car elle contient un trop plein d'égalité.

La démocratie occupe ici la dernière place avec 4 degrés de corruption :

– Le premier degré de corruption est celui de la démocratie censitaire fondée sur un cens électoral. Seuls participent aux affaires publiques ceux pouvant justifier d'un avoir ou du versement d'un impôt.

Il n'y a pas un trop d'égalité ici. Selon lui, il doit y avoir égalité pour ceux qui sont égaux et non égalité pour les égaux et les inégaux.

– Le deuxième degré de démocratie est celui où il y a un cens d'électorat. Il n'y a plus de cens électoral

– le troisième degré de corruption est celui où il n'y a plus de cens d'électorat ou électoral.

Toutes les fonctions publiques sont ouvertes à tous. Toutefois, ces fonctions ne sont pas rémunérées. Elles ne sont pas assorties de gages. Seuls vont s'y présenter ceux qui ont une certaine fortune.

– Le quatrième degré est la démagogie, la forme la plus dégénérée. Il n'y a plus d'exigence censitaire et les charges publiques sont rémunérées et ouvertes à tous.

Dans cette dorme de démocratie, le démos peut devenir tyrannique et aux yeux d'Aristote ce dernier type s'applique à Athènes.

Ensuite Aristote parlera de la formation de la cité heureuse et il ne recherche pas la cité idéale.

Il y a chez Aristote beaucoup plus de modération que chez Platon. La première exigence posée est que l'intérêt général doit être la finalité essentielle, c'est cela qui crée la politeia. « Les constitutions qui n'ont en vue que l'intérêt personnel des gouvernants sont défectueuses, ce sont des formes de despotisme ».

Aristote donne aussi la règle du juste milieu, tout doit être mesuré.

Cette Constitution qu'il propose sera composée d'hommes suffisamment fortunés pour se consacrer à l'étude et à la contemplation. L'ordre politique doit être juste selon lui.

Aristote cherche la stabilité de l’État. Il a trop souffert de l'instabilité et il cherche la solution dans la classe moyenne. L'ordre politique doit être juste.

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