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Dynamique d’évolution de la santé au niveau individue l

L’histoire naturelle de la maladie commence par le fait que la personne a été en contact avec un ou plusieurs facteurs de risque (initiation du processus étiologique) ; la phase d’induction peut faire en sorte d’apporter la prévention primaire en mettant en place une série de politique afin d’éviter d’être en contact avec d’autres facteurs de risque. Puis par un stade pré-clinique (initiation du processus pathologique). La phase promotion apportera la prévention secondaire qui est le dépistage. Ensuite, il y a le stade clinique précoce (manifestation clinique de la maladie). La phase d’expression de la maladie mettra en place la prévention tertiaire qui fera en sorte d’éviter les séquelles de la maladie. L’issue finale de la maladie, qui est le stade clinique tardif, amènera à une déficience, une incapacité, un handicap, la guérison ou la mort.

La santé se développe tout au court de la vie. La manière dont la santé se développe peut être représenté par des trajectoires de vie. Au fur et à mesure qu’une personne grandit, elle arrive à un moment donné au top de ses capacités fonctionnelles, puis ses capacités se mettent à diminuer, ce qu’on appelle la période sensible-critique. Les médecins font en sortes que les facteurs de risque et de protection diminuent le moins vite possible grâce au bagage génétique, car ce qui se passe de génération en génération influence la personne (question sociale). Mais aussi grâce au contexte et aux interactions avec d’autres personnes qui ont une importance variable en fonction de la période de vie.

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Diagnostic et conséquences sur la relation médecin-patient

- Morbidité réelle : la plus grande majorité des personnes étant vraiment malade sont non couvert (pas accès aux soins de santé) et non ressentis (présence de la maladie mais le malade n’est pas conscient de l’existence de cette dernière). Ces personnes ne vont jamais chez le médecin. Il s’agit souvent des personnes les plus défavorisées.

- Morbidité ressentie : Ce sont des personnes qui sont couverts et ont ressenti la maladie (présence des symptômes)

- Morbidité diagnostiquable : il s’agit de personnes non couvertes mais ressenties. La personne est malade mais ne va pas nécessairement chez le médecin, car elle a su diagnostiquer seule sa maladie (ex : bronchite, rhume)

- Morbidité diagnostiquée : il s’agit de personnes couvertes mais qui sont non ressenties. Il suffit qu’à un moment donné, il pense à faire une prise de sang afin de vérifier que tout aille bien pour qu’ils découvrent qu’ils sont malades.

· Avoir la capacité fonctionnelle de vivre de manière satisfaisante

Une personne âgée est considérée comme étant en bonne santé si elle continue toujours à être capable de continuer ses activités de la vie quotidienne, qu’elle est capable de bouger, qu’elle a toujours ses fonctions mentales, qu’elle sait communiquer et qu’elle continue ses activités instrumentales de la vie domestique. Si la personne âgée (PAgée) a une maladie chronique, elle perdra son autonomie. Ce qui engendra la perte de certaines activités => malade.

Il y a une interconnections entre handicap, co-morbidité (maladie chronique) et fragilité. L’handicap ou la dépendance est l’ensemble des conséquences des maladies qui entraine comme désavantage pour la vie quotidienne de la PAgée de ne pas pouvoir être autonome.

Cependant, l’autonomie se rapporte à une liberté de choix. Même si la personne handicapée nécessite l’aide d’un tiers, elle a toujours le choix de son mode de vie, son lieu de vie … Elle a toujours une certaine autonomie.

L’activité de la PAgée est au centre de la santé, elle influence plusieurs points qui la rendront comme étant malade. Lorsqu’elle ne sait plus faire ses activités, c’est qu’elle a des problèmes de santé. Ces problèmes de santé vont émettre des modifications dans les fonctions organiques et les structures anatomiques mais va aussi faire en sorte d’apporter l’incapacité de la participation dans la société. Ce qui détermine sa santé est les facteurs environnementaux et les facteurs personnels. Elle aura donc besoin de soins médicaux pour guérir ses maladies, d’un appui aux auto-soins pour son autonomie et un appui à la vie journalière pour son manque de capacités fonctionnelles. (modèle ICF)

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D’une approche réductionniste à une approche globale de la santé

Être en bonne santé c’est

· Ne pas être mort

Au 19e siècle, tous ceux qui ne mourraient pas du choléra étaient considérés comme étant en bonne santé. Aujourd’hui, tous ceux qui n’ont pas de maladies cardiovasculaires sont considérés comme étant en bonne santé.

! Standardisation possible et nécessaire en cas de SCA (syndrome coronaire aigu) mais prise en compte d’un double risque => hémorragie et ischémie (le muscle se nécrose).

· Ne pas être malade

La maladie est un processus biologique anormal explicable et classifiable en fonction de ses causes et mécanismes (ex : grippe, gastro-entérite, diabète de type II).

· Ne pas souffrir

Un problème de santé est une souffrance actuelle ou potentielle (être malade sans le savoir

-> apparition d’aucuns symptômes ; mais à terme, il peut avoir des conséquences très importantes) qui résulte d’un processus perturbant l’état de santé et provoquant un état de mal-être individuel ou collectif.

 Va au-delà du biologique, introduit le concept de souffrance et la dimension collective.

Un problème de santé peut être du a un ensemble de symptômes, un syndrome, un ensemble de facteurs de risque, des conditions de vie, une dysfonction, une invalidité, un handicap, une maladie avec ou sans diagnostic, un mal-être, etc.

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Épidémiologie et santé publique

· Santé publique

La discipline médicale (médecin, dentiste) a comme champs d’intérêt à trouver un ensemble d’interventions qui permettra de promouvoir, maintenir (ex : vivre avec l’handicape, la vieillesse), rétablir la santé au niveau individuel et populationnel.

La discipline scientifique recherche une approche globale, rationnelle et participative (comment les gens interagissent, comment faire en sorte qu’ils soient conscient qu’ils peuvent maintenir la santé). Elle veille à mettre en place des méthodes épidémiologiques, opérationnelles, de sciences sociales dans le cadre pluridisciplinaire. Elle est d’avantage orientée vers l’analyse de système de santé et la formalisation des problèmes complexes au travers de modélisation (simplification de la réalité).

· Épidémiologie

L’épidémiologie est l’étude des états et des phénomènes (ou évènements) de santé au niveau de la population définies par la distribution (quantification des choses) et des déterminants (approche analytique). Application de cette étude au contrôle de problème de santé (lien à l’action).

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