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La recherche du bonheur individuel

John Locke, un des premiers des Lumières (fin du 17e siècle), a défini comme un des premiers le bonheur.

Le bonheur, c’est le but auquel les hommes aspirent contre les contraintes collectives, la société en général… Il définit une personne libre grâce à tout un tas de chose qui fait une personne et son autonomie : une personne comme ayant la propriété d’elle-même, de sa conscience, des droits de sa raison et de ses désirs et des fruits de son travail.

Les hommes libres sont indépendants et on ne doit pas intervenir dans son autonomie. Il faut respecter ce que la personne est et ce qu’elle veut dire.

Cette conception montre que John Locke est un des fondateurs du libéralisme économique.

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La persistance des contraintes collectives

Globalement dans le peuple, les avancées n’existent pas. La contrainte sociale existe encore dans les familles, les quartiers, les milieux auxquels vous appartenez et dont vous ne sortez que très difficilement.

Les assurances sociales à cette époque n’existaient pas encore. Les parents élèvent leurs enfants qui prennent en charge les parents lorsqu’ils sont trop âgés pour travailler.

Ceci fait que souvent on vit à deux ou trois générations dans une maison. La dépendance intergénérationnelle à cette époque est très forte dans la société traditionnelle.

Le contrôle social persiste toujours dans la classe populaire. La question du mariage qui constitue la question centrale dans les sociétés traditionnelles : les jeunes filles sont un enjeu important pour les jeunes garçons.

Il existe pour les mariages une sorte de règle (non écrite) qui stipule que le jeune homme et la jeune fille doivent avoir plus ou moins le même âge ce qui exclu par exemple les couples mal assortis tel qu’une jeune fille avec un homme beaucoup plus âgé. On va boycotter le couple mal assorti c’est-à-dire on va faire du charivari pendant les mariages par exemple tambouriner des casseroles etc.

Les filles trop légères comme les filles trop sérieuses ne sont pas bien vu. Les prêtres de la campagne ont souvent des maîtresses (c’est assez régulier). Là aussi, il y a du charrie varie populaire.

Les gens dans le même milieu vous font voir que ce que vous faites n’est pas accepté par la société et ils limitent votre comportement. Si vous avez enfreint les règles, on va vous boycotter et au pire se faire rejeter du groupe et alors on va se retrouver au chômage, dans la rue.

Dans les milieux populaires on est toujours très marqué par les comportements et les contrôles sociaux.

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Une nouvelle sociabilité

- Les sociabilités restreintes

A partir du 17e siècle, dans les collèges où les bourgeois et les aristocratiques mettent leur fils, d’autres réseaux sont crées que ceux traditionnellement (de la paroisse, de la famille, du milieu du travail).

La même chose arrive dans les couvents féminins où on met les filles de différentes origines pour qu’elles restent vierge jusqu’à leur mariage.

Des choses nouvelles aident encore plus : les salons, les cafés, les clubs du 18e siècle qui se développe avant tout en Angleterre.

Les soirées musicales sont également organisées au 17e siècle à des jours fixes pour des petits comités. Ce sont en fait les premiers concerts réguliers.

La Franc-maçonnerie est créée en 1717 en Angleterre. Dans cette association qui est au départ philanthropique (pour promouvoir l’amour entre les gens), des gens se rencontrent qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Elle combat à son origine les barrières sociales et religieuses.

L’individuation progresse et la lecture silencieuse ne se généralise peut être pas mais dans certains milieux, lire pour soi-même et non pas pour le public.

Les correspondances et les journaux intimes se développent et se propagent de plus en plus. Il y a aussi émergence des romans à la première personne tel que les Confessions de Rousseau.

Dans les milieux artistiques, on va se débarrasser de la dépendance des patrons. Trois exemples d’artistes : Joseph Hayden, Mozart et Beethoven.

Joseph Hayden était presque toute sa vie dans le service de la famille Esterhazy qui sont des nobles hongrois avec différents châteaux etc. Il travaille pour eux à la commande. Il réussi à s’en libérer à la fin de sa vie quand sa réputation transgresse les frontières.

Il se trouve majoritairement au fin fond de l’Europe (de l’Est) qui est un peu un lieu déshérité. Il est invité à Paris et Londres où il gagne beaucoup d’argent et miraculeusement la famille accepte de le laisser partir.

Mozart va très vite refusé le patronage de l’archevêque de Salzbourg et mène majoritairement une carrière indépendante.

Beethoven a été aidé à vivre par des protecteurs, par un certain nombre de nobles mais il n’a jamais été dépendant, à aucun moment.

L’artiste devient quelqu’un qui s’exprime et ne doit plus produire de manière mécanique, presque comme un fonctionnaire de la musique. Etant un fonctionnaire de la musique était bien payé mais dès que la famille se déplaçait, l’artiste devait le faire aussi.

Dans la dernière partie du 18e siècle émerge la vision romantique de l’artiste.

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L’anticolonialisme

L’anticolonialisme a été partagé par la plupart des intellectuels de l’époque. Depuis le 16e siècle a commencé le commerce triangulaire avec les Amériques.

On part de l’Europe avec des marchandises de mauvaises qualité (par exemple des miroirs cassés) qui ne valent pas grand-chose en Europe mais qui n’existent pas en Afrique.

Les chefs des populations africaines sont intéressés par ces biens et sont prêt à vendre soit des gens de populations étrangères à leur tribu qu’ils ont capturé pendant une guerre, soit des personnes qu’ils sont allés chercher au centre de l’Afrique pour avoir ces objets.

Les Européens vont prendre les esclaves pour les vendre en Amérique en tant que main d’oeuvre qui produisent des articles de luxe revendu en Europe.

Cela suscite chez les esprits éclairés un certain scandale et on se pose la question sur le droit des Européens de coloniser et de vendre des personnes en tant qu’esclaves.

Les deux principaux leaders de l’anticolonialisme sont Diderot et l’Abbé Guillaume Thomas Reynal qui se met le plus en avant et qui signe la dernière édition de l’Histoire philosophique et politique des établissements et des commerces européens dans les deux Indes. (Deux Indes : occidentales = Amérique et orientale = Asie) Il y a eu trois éditions (1770, 1774, 1780) qui augmente de plus en plus.

La dernière édition compte 10 volumes. Cet ouvrage constitue un récit détaillé de cette colonisation des Européens et pose des tas de questions philosophiques. Cet ouvrage a eu une dizaine de collaborateurs dont Diderot est le principal. Il a écrit semble-t-il 1/3 des 10 volumes de la dernière édition.

Cette Histoire constitue le principal ouvrage anticolonialiste de l’époque et porte également pour la première fois sur la globalisation. L’attitude de Rousseau : Les « sauvages » (terme non péjoratif à l’époque) dans leur innocence primitive sont meilleurs que les Européens.

La Hontan, qui a participé à la colonisation du Canada, crée le mythe du « bon sauvage » contre le « mauvais Européen ». Ce mythe est une vision assez simpliste des Africains.

Les chefs africains ont quand même vendu les esclaves mais c’est vrai que même si le commerce des esclaves existait avant l’arrivée des Européens, il n’était pas aussi forgé et les esclaves avaient une chance d’être affranchis, ce qui n’existait pas chez les Européens.

Les physiocrates (seulement des Français, 1760-1775) sont également des adversaires de la colonisation pour des raisons économiques et non humanitaires. D’abord la colonisation enlève des bras de main d’oeuvre à la métropole.

Puis, on doit y installer des troupes que l’on pourrait utilisé en Europe et finalement, on ne produit que des biens de luxe dans les colonisations avec lesquelles on ne nourrit pas les population et dont on pourrait bien se passer.

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Le débat sur le progrès

Il y a deux visions du progrès : une optimiste avec notamment Fontenelle et Voltaire, et une pessimiste. Le débat entre les deux visions est féroce, par exemple l’affrontement entre Voltaire et Rousseau. Texte 13 et 14

Rousseau quitte Genève un peu par hasard (il n’arrive pas à temps pour la fermeture des portes un soir et décide alors de suivre le « signe » et de partir). Il deviendra un écrivain célèbre notamment par son écrit de 1750. Il est très virulent contre la science et les arts mais il faut y ajouter une petite nuance.

En allant à pied chez Diderot, qui a ce moment-là est en résidence surveillée, il lit dans un journal une question de l’Académie de Dijon : Est-ce que les sciences et les arts ont nui ou profité à l’humanité ? Diderot lui conseille que pour remporter le prix, il faut y aller à fond et être le plus virulent contre les sciences et les arts. L’amusant là dedans est que Diderot est une scientifique et un philosophe convaincu des Lumières.

Texte 13 C’est un des premiers textes du romantisme où Rousseau fait l’éloge de la nature. Rousseau, qui est un très grand admirateur de Voltaire d’un point de vue littéraire, envoie de texte à Voltaire.

Celui-ci répond avec une lettre très méchante. Cette lettre a été publiée par un secrétaire de l’université de Berlin et du coup, Rousseau se trouve ridiculisé devant tout le monde. Ils se fâchent. Voltaire va en rajouter encore. Texte 14

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Le confort

Dans les classes aisées en Angleterre et aux Provinces-Unies dès la fin du 18e siècle. On arrête de construire des maisons en bois notamment à cause du grand incendie de Londres qui a détruit 1/3 de la ville et qu’on n’a pu étendre qu’après plusieurs semaines.

On interdit alors les constructions en bois et on reconstruit la ville avec des rues plus larges qui sont plus pratique pour circuler et beaucoup plus sain comme il y a plus de lumière qui rentre dans les maisons et les rues sont plus aérées.

En ce qui concerne le confort intérieur, il y a eu une grande avancée : la fonte. On va désormais construire des poêles, des cheminés, des fourneaux et des balcons en fonte.

Elle est beaucoup plus efficace pour le chauffage comme elle résiste à des températures plus élevés. On utilise la fonte également pour les conduites d’eau.

La maison de William Boulton (industrielle à Birmingham) à Soho dans les faubourgs de Birmingham, est la première maison (1761) depuis les Romains dans laquelle avec des toilettes à chaque étage, eau froide et chaude également à chaque étage et avec un chauffage central à air pulsé.

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La démographie

La démographie augmente de façon énorme à cette époque en Europe occidentale. On estime qu’aux environs de 1700, il y a eu une population de 92 millions en Europe occidentale. Aux environs de 1800, il y a eu 145 millions de gens.

Mais si on regarde pays par pays, on constate qu’il y a d’énormes différences : pratiquement 65% de croissance démographique en Angleterre, contre 32% en France.

Cette accélération importante s’explique notamment à cause de l’amélioration agricole par exemple par l’utilisation de la charrue avec des pièces métalliques plus résistibles que le bois utilisé avant.

En Angleterre, le semoir automatique répand le grain d’une façon plus rationnelle ce qui a comme conséquence une meilleure récolte.

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La médecine, santé

La médecine avance dans la lutte contre les maladies notamment contre la variole (die Pocken) qui laisse des séquelles sur la peau et dont on peut mourir. Des premières tentatives notamment 2 techniques différentes :

L’inoculation qui est le fait de prélever du pus d’une malade et de l’injecter à un sujet, une personne saine pour voir comment elle allait réagir. L’inoculation a été longtemps pratiquée en Chine et dans l’Empire ottoman.

C’est la femme de l’ambassadeur anglais dans l’Empire ottoman, Lady Montagu qui en voyant que cette technique était très souvent pratiquée avec succès, elle parle autour d’elle notamment à la Royal Society of London à son retour en Angleterre où l’on va le pratiqué plus ou moins couramment à partir de 1750. Pourtant, sur le continent, notamment dans les pays chrétiens, la méfiance règne concernant une méthode où on joue avec une maladie. Cela fait peur.

Mais en 1774, Louis XVI, qui a été convaincu par l’efficacité de la méthode, accepte de se faire inoculer pour donner l’exemple à la population et c’est alors que cela se répand de plus en plus.

La vaccination est pratiquée pour la première fois à partir de 1796 mais elle a été découverte 20 ans plus tôt, en 1776 par un médecin écossais, Edouard Jenner (1749-1823).

Jenner a constaté empiriquement que parmi ses patients, quelques uns n’avaient jamais la variole, avant tout ceux qui travaillaient avec des vaches. Ces vachers avaient quand même des irritations sur les mains qui venaient de la cowpox (une maladie des vaches). Il semble que ces vachers soient protégés contre la variole.

Il se dit que si on injectait non la variole elle-même mais la cowpox à des sujets sains pour les protéger, ça devrait immuniser contre la cowpox (après on saura que ça produit des anticorps contre la variole).

Le mot vaccin est l’équivalent français pour le mot anglais cowpox. Les débats philosophiques et théologiques provoqués par cette nouvelle méthode font penser aux débats sur le clonage d’aujourd’hui.

Jenner a été un peu aidé par la monarchie, présente sa théorie devant la Royal Society of London mais n’aura pas de grand succès. Il mourra dans des conditions matérielles déplorables. Il ne se fait pas payer parce que déjà les gens ont peur de cette méthode.

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L’hygiène

Le linge de corps se généralise comme l’usage des couverts personnels et d’une vaisselle en faïence et non plus métallique.

L’usage de boissons fermentées ou encore bouillie augmente la chance d’échapper au risque de la contamination de l’eau.

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Quelques découvertes scientifiques décisives

Au long 18e siècle, il y a eu différentes phases :

1660-1670 : amélioration de la vision du tout petit mais aussi du très grand. En 1660, pour la vision du petit, le microscope est inventé permettant en 1677 la découverte par Leeuwenhoek (1632-1723) des spermatozoïdes et donc de comment la vie apparaît. Pour la vision en grand, le télescope est inventé en 1670.

Grâce à l’amélioration de la vision, on peut dorénavant vérifier la véracité des spéculations, ce qui provoque un changement dans la vision du monde.

1720-1740 : le thermomètre est inventé (il y a eu différents inventeurs : l’Allemand Fahrenheit, le Suédois Celsius et le Français Réaumur). En 1735, le suédois Carl von Linné (1707-1778) invente la classification des plantes.

En 1736/37 des Français dont Maupertuis (1688-1759) qui est membre de l’académie des sciences de Berlin, mesurent le méridien terrestre et découvre l’aplatissement de la Terre aux pôles par des expériences et des calculs.

1750-1770 : on continue la classification mais cette fois des animaux (anatomie comparée,…) qui est faite par Buffon. En 1770, l’Anglais Cavendish et le Français Lavoisier découvrent la composition de l’air et de l’eau et on explique le phénomène de la respiration (oxygène, gaz carbonique…).

En 1780-1800 : progrès dans la connaissance de l’électricité qu’on connaissait déjà depuis le 17e siècle où on le remarquait pendant des orages, où on a essayé de maîtriser l’électricité et où on a même utilisé l’électricité pour des usages médicaux (Mesmer).

En 1785, Cavendish et Coulomb définissent les propriétés de l’électricité. Vers 1800, l’Italien Volta est le premier à stocker l’électricité.

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