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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Clairvoyance libérale ou faillite morale d'une mission civilisatrice ?

- Une clairvoyance libérale sans échéance : La bourgeoisie avait dans l'idée d'aider les peuples à se civiliser : premièrement les gens de son propre pays (alphabétiser son peuple etc...) et ensuite dans les autres pays (ses colonies). On est gentils, on veut les aider. Mais bien sûr, ce sont les élites « éclairées » qui décident ce qu'ils font du peuple, ce qui est « le mieux pour eux ». « C'est pour leur propre bien que l'on fait ça ! ». Mais c'est une clairvoyance sans échéance, on ne dit pas que dans 20ans ils auront la nationalité, on laisse le suspens... Il faut non seulement alphabétiser les gens, mais il faut aussi créer une élite qui remplacera les fonctionnaires coloniaux. On va les former dans nos universités ! Cela c'est en France. En Belgique, on fait ça par étapes : d'abord les primaires, après on verra pour le secondaire, et encore bien après l'université. Ils en ont un peu peur parce que ne voudraient pas des révolutionnaires ! Nostalgie coloniale : « Qu'est ce que c'était mieux quand on y était ! Combien d'hôpitaux, de routes, d'écoles,... que nous avions créés ! ».

L'Algérie française est un exemple de la guerre coloniale : on veut votre bien, il faut que vous faisiez comme nous, même si cela signifie torturer !

- dernier point laisse tomber

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Néocolonialisme

On arrête le colonialisme avec lequel on gère tout le pays politiquement et militairement. Par contre on garde les intérêts économiques. Le colonialisme est archaïque et coûteux puisqu'il faut une armée sur place, des constructions comme des routes, écoles etc,... Du coup autant juste exploiter économiquement ! On pourrait penser que décolonisation = égalité entre les deux pays. Pas du tout ! Ca augmente les écarts ! Les pays continue à profiter des richesses du pays, seulement ils ne peuvent plus le faire sous le nom de leur pays, donc ce sont les multinationales qui s'en chargent.

Discrimination commerciale dans le sens qu'on importe des matières premières comme le coton et on exporte des produits finis. On installe nos entreprises là-bas et on exploite la main d'oeuvre à bas prix, mais on rapatrie tous les bénéfices chez nous sans rien investir là bas ! On ne voudrait pas développer le pays et son économie, « ce n'est pas notre affaire » !

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Une deuxième occupation coloniale ?

- Importance des questions monétaires : une zone économique à l'abri du tout-dollar.

Affaiblissement des métropoles, affaiblies par la guerre : elles ne peuvent plus se permettre de contrôler d'aussi vaste territoire coloniaux. Si l'on veut acheter sur le marché mondial, on achète en dollar. Les pays européens sont donc en déficit du dollar, en plus s'ils doivent chaque fois faire l'échange ça coûte super cher !

- Projet de modernisation de l'agriculture et du secteur minier : la modernisation est un projet douloureux.

- Il faut aussi moderniser l'administration : grandes réformes successives dans la politique coloniale. Mais du coup déstabilisation et possibilité de conflits.

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CECA et Etat providence

La production du charbon est une priorité économiquement mais aussi parce que la classe ouvrière est très importante et il faut l'avoir de son côté, politiquement. Le Charbon est à la charge de l'Etat et non des patrons, ce qui arrange les ouvriers puisque lorsqu'ils font des grèves, c'est contre l'Etat et non leur patron. Aussi, au niveau européen, les lois sont les mêmes pour le charbon et l'acier et tous les ouvriers ont les mêmes droits dans chaque pays. Ce qui implique aussi une circulation des travailleurs. La CECA crée donc une institution sociale pour s'occuper des ouvriers déménageant.

Mais à la fin des années 50, le charbon est en déclin. Le rôle de la CECA est donc de s'occuper des ouvriers à la fermeture des mines.

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La « méthode Jean Monnet »

Jean Monnet est un fonctionnaire, pas un homme politique. Pourtant, c'est un des Pères fondateurs de l'Europe. Il vit aux Etats-Unis et observe les effets du New Deal. Il remarque que pour gérer la guerre, plusieurs hommes importants ont utilisés l'économie et la planification économique. La méthode de Jean Monnet est de basé l'Union Européenne sur l'économie et non sur la politique. Dès 45, il essaie de mettre en place une planification pour remettre l'Etat sur pied. Ex : tel secteur est prioritaire et dans 5ans on doit en être là. Pour la reconstruction de la France, on a besoin de l'Allemagne et d'occuper la Rurh. En 1950, il se trouve à la tête de la CECA.

Ce processus est un succès : miracle économique, paix, stabilité,... C'est une idée porteuse d'avenir.

Pourquoi cela a -t-il marché ? Ils ont tout misé sur les secteurs d'avenir. On met en place la politique agricole commune. Les secteurs qui marchent bien comme la chimie sont directement trans-national. Tout ce qui marche tout seul n'a pas besoin de l'Etat. On a besoin de celui-ci quand ça ne va pas.

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Zero sum game ou Rescue of the Nation State ?

Milward écrit « The European rescue of the Nation-State ». A l'époque, on parle d'un rapport à somme zéro. Plus l'intégration européenne avance, plus la nation faiblit. Mais Milward n'est pas du tout d'accord ! Avec plus d'intégration, il y a plus de fonctionnaires, multiplication des tâches et des compétences de l'Etat... Plus on fait des choses au niveau européen, plus l'Etat est fort !

Dépenses publiques en % du PIB : au début, l'Etat dépense que 10% du PIB et ensuite cela augmente. Plus l'Etat dépense, plus cela signifie qu'il est grand !

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Une Europe française ?

On donne des accords préférentiels au niveau des colonies, qui bénéficient particulièrement à la France. La France fait énormément la guerre contre ses régimes coloniaux et les perds tous ! La
France est faible dans cette Europe d'après-guerre. Mais puisque la Grande-Bretagne se retire petit à
petit, l'Allemagne est détruite, la France est donc la plus grande force.

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Une Europe Américaine

On obtiendrai cette aide Marshall que si l'on se rassemble autour de la table pour décider ensemble ce que l'on fait de cet argent. C'est donc une prémisse de l'Union Européenne. Le plan Marshall représente des enjeux économiques énormes pour l'Amérique. Lorsque la Grande-Bretagne ne peut plus payer ses importations, les USA décident de s'en occuper ; cela dope l'économie américaine ! 1er impératif : bouster l'économie américaine et rendre les économies européennes dépendantes des USA Les USA ont proposés ce plan Marshall a tout le monde, même à ceux de la partie soviétique, mais bien sûr Moscou interdit aux pays d'accepter.

Les USA vont insister pour que la France continue sa colonie en Indochine pour réprimer un mouvement communiste. Paradoxal puisque les USA sont anti-colonialistes. Ils ne donnent pas directement de l'argent pour cette guerre mais propose donc de donner plus d'argent à la France pour Distributing prohibited | Downloaded by: Jessie De Loor | E-mail address: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez selectedr le JavaScript pour la visualiser. le plan Marshall à condition qu'ils continuent en Indochine.

Quand on voit la distribution du plan Marshall, ce n'est pas très juste. La Grande-Bretagne reçoit la plus grande part, or ce sont eux qui ont le moins subit la guerre. L'Allemagne beaucoup moins, la France énormément. Pourquoi ? Cela dépend d'une part de comment se porte l'économie dans le pays à la fin de la guerre et d'une autre part des enjeux politiques.

Sans le plan Marshall, l'Europe aurait eu beaucoup plus de mal à se relever. L'effet désiré des Etats-Unis était de rendre l'Europe dépendante mais c'est un échec puisque l'Europe va surtout créer une inter-dépendance entres les pays européens.

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L’affaire de Louvain

L’Université Catholique de Louvain, la plus ancienne du pays, recréée en 1834, très prestigieuse, a été pendant longtemps francophone. Progressivement, surtout après la 2e guerre mondiale, elle s’est flamandisée : elle a eu une section flamande, à côté de la section francophone. Seul défaut : elle est en plein territoire flamand.

Selon la règle « Streektaal is voertaal », il n’est plus acceptable pour les flamingants d’avoir de l’enseignement francophone sur le terrain flamand. Jusque là, les francophones et les flamands se côtoyaient sans trop de problèmes dans cette vieille institution.

Des mouvements au parlement, puis sur le campus, se font sentir. Le gouvernement ne sait pas trancher ; le conseil d’administration (les évêques) n’arrive pas non plus à se mettre d’accord sur cette question linguistique.

On lance le slogan « Walen buiten ! » : on ne veut plus de la présence des étudiants francophones en Flandre. C’est dans ce contexte que l’Université catholique de Louvain se scinde : les francophones quittent la ville de Louvain pour les champs de betteraves à Ottignies. Ces terrains sont en zone francophone. On voit se créer, de toute pièce, une ville nouvelle, purement universitaire : Louvain-la- Neuve. La première pierre est posée en 1971 : le déménagement complet est achevé en 1979.

C’est un exemple de conséquence de la division linguistique du pays. C’est un évènement important au niveau académique, qui a d’ailleurs des répercussions politiques considérables. Les catholiques se sont divisés terriblement sur la question : l’unité catholique disparaît, les partis se scindent. Par contamination, en 1968, on voit, à Bruxelles, deux listes socialistes.

La scission de l’Université de Louvain marque le début d’une période de transformation des institutions et de la politique belge en générale, sur la route de la fédéralisation.

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Les lois linguistiques

La frontière linguistique a été établie en 1932, en tenant compte du fait qu’un certain nombre de municipalités frontalières pouvaient éventuellement devenir bilingues, à condition que plus de 30% des habitants parle une autre langue. Pour déterminer le nombre de personnes s’exprimant dans l’autre langue, il a fallu avoir recours au recensement.

Le recensement de 1947 révèle un certain nombre de surprises : une très nette progression du français dans les communes bruxelloises, et surtout le long de la frontière linguistique. Par conséquent, une quarantaine de communes pourraient devenir bilingues.

Du côté néerlandophone, on réalise que si l’on continue à se fier au résultat des recensement, de nombreuses communes flamandes deviendront bilingues : le français progresse !

En 1960, quand on décide d’organiser un nouveau recensement, les organisations flamandes se battront pour qu’on ne puisse plus poser une seule question : la langue des répondants. Depuis, on a plus aucun chiffre exact, notamment pour la région bruxelloise.

Conséquence : les résultats du recensement n’ayant plus aucune influence, il n’y a plus de flexibilité. Il faut donc fixer définitivement la frontière linguistique. En 1962, on décide de « clicher » la frontière linguistique : on établit, de façon immuable, cette limite entre communautés. Deux corrections sont apportées à la frontière : les communes de Comines et Mouscron (60 000 habitants), fortement flamandes, passent dans le Hainaut (francophone) ; six petits villages majoritairement francophones (les Fourons) passent aux mains de la province flamande du Limbourg. Une fois fixée, la frontière ne pourra plus être modifiée. Cela posera des problèmes : par exemple, pour les Fourons, dès les années 60, les habitants vont réclamer leur retour à la province francophone de Liège, sans jamais l’obtenir.

A Bruxelles, on définit l’emploi des langues. Dans les communes flamandes environnant Bruxelles, comptant de très importantes communautés francophones, on permet à celles-ci de bénéficier de facilités, notamment en terme d’enseignement et d’administration.

On crée quatre régions linguistiques : flamande, française, allemande, et bilingue (Bruxelles). Le bilinguisme bruxellois va poser un certain nombre de questions : notamment, pour les fonctionnaires majoritairement francophones, peu formés à l’emploi du flamand.

L’autre problème, c’est celui de la question de la « liberté du père de famille », en matière d’enseignement.

Dans un premier temps, il est décidé qu’à Bruxelles, les parents francophones devront envoyer leurs enfants dans des écoles francophones, et les flamands respectivement dans des écoles flamandes. Cela provoque une levée de boucliers : des flamands veulent que leurs enfants apprennent en français, pour devenir bilingues ; des francophones veulent faire de même. On parvient à un accord : le principe de liberté du père de famille (chef de famille, plus tard). Celui-ci pourra décider, à Bruxelles du moins, de la langue de l’établissement où seront placés ses enfants.

Enfin, il y a le problème de la représentation parlementaire : on choisit d’adapter le nombre de parlementaires à l’évolution démocratique. Par exemple, la Wallonie perd quatre députés : trois pour la Flandre, et un pour Bruxelles.

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