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Martin Luther (1483-1546)

contredire le Pape et son église. La protection de Luther est d’autant plus assurée étant donné que le duc de Saxe est l’un des personnages en Allemagne que Charles Quint n’ose pas attaquer par peur de provoquer des soulèvements. C’est durant son exil que Luther traduit le nouveau testament en allemand (en langue vulgaire). Il écrit par ailleurs plusieurs documents qu’il fait imprimer afin de les distribuer un peu partout sur le continent. Luther crée une nouvelle église basée sur de nouveaux principes : Tout d’abord, Luther rejette toute confusion entre le politique (l’état) et le religieux (l’église). Le premier doit seulement s’occuper des affaires civiles. Quant au deuxième, il doit son dévouement que pour le salut et tout ce qui touche à la religion.

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Martin Luther (1483-1546)

il est né à Thuringe. Il n’a aucune vocation religieuse durant sa jeunesse, mais il est très croyant. Sa plus grande peur est de ne pas être un bon chrétien. D’après certains Luther aurait trouvé sa voie suite à un terrible orage dont il a été témoin. Luther interprète cela comme une apparition divine laquelle lui était destinée. Depuis lors Luther consacre sa vie à Dieu. Il entre chez les religieux d’Erfurt en 1505 et étudie la théologie à l’université de Wittenberg. En 1507 il est ordonné prêtre. En 1510 il part pour Rome pour les affaires de son ordre (qui concernent les indulgences : Elles Permettent d’effacer ses fautes pour échapper soit à l’enfer soit au purgatoire et de réserver sa place au paradis). Lorsqu’il arrive à Rome c’est la stupéfaction.. Lorsqu’il découvre le lieu des « Saints » souillé par la décadence et la corruption il est déçu, choqué, et même scandalisé. Il faut souligner que Luther avait grandi et entretenu sa foi religieuse dans l’austérité de Wittenberg, ce qui explique son indignation. Luther vit une profonde crise personnelle. Il garde sa rancoeur jusqu’en 1517 où il décide depasser à l’acte. Il affiche alors sur les portes de l’église de Wittenberg 95 thèses qui condamnent tous les crimes religieux commis par l’église, proposant par la même occasion des réformes. Luther affirme d’ailleurs que seul Dieu peut pardonner les pêchés et non le pape, qui pour sa part n’a que le devoir de respecter les Saintes Ecritures. Il dénonce aussi les indulgences. Grâce à l’imprimerie ces thèses font vite le tour de l’Europe. En 1520 Luther écrit trois ouvrages qui clarifient sa prise de position. En réaction le pape condamne 41 propositions extraites des écrits de Luther et demande à ce que celui-ci se rétracte. Mais Luther refuse et reçoit par conséquent la Bulle Pontificale : Un document qui notifie son excommunication. En réponse, il brule le document en signe de protestation. Cette querelle interpelle Charles Quint. Bien qu’il soit aussi un peu critique envers l’église il estime que Luther va trop loin. En effet Charles Quint, roi d’Espagne et empereur du Saint Empire, craint que les idées rebelles de Luther sèment de nouveaux troubles au sein de son vaste territoire déjà fragilisé. Il tente de faire raisonner Luther afin qu’il fasse marche arrière. Malgré cette démarche diplomatique Luther reste figé sur ses positions en déclarant : « Ma conscience est prisonnière de la Parole de Dieu. Jene puis ni ne veux rien rétracter, car il n'est ni sûr ni salutaire d'agir contre sa conscience. Que Dieu me soit en aide. ». Ce dernier est par conséquent banni et est obligé de se réfugier chez le Duc de Saxe qui le protègera pour des raisons politiques et religieuses. De surcroît Frédérique de Saxe y prend un malin plaisir à

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Erasme (1469- 1536)

Il est bâtard d’un père évêque et d’une mère bourgeoise. A sa naissance il est confié à la communauté religieuse de Saint Augustin (un monastère considéré comme le plus fidèle à l’ordre religieux). Son enfance est difficile avec les prêtres qui l’entourent. Il finit malgré tout, à l’âge adulte, par être ordonné prêtre. Il devient très vite un intellectuel et devient précepteur (professeur). Lors de son voyage en Angleterre il rencontre un conseillé d’Henri VIII, Thomas More. Celui-ci devient un ami proche. Erasme fait aussi un voyage en Italie où il apprend le grecque. Il y écrit un livre qui fait beaucoup de bruit : « L’éloge de la folie ». Livre subtilement écrit, Erasme ne peut être accusé d’avoir défié l’église puisque c’est sa « folie » qui a parlé dans son oeuvre. Erasme y utilise une technique pour contourner la censure ; « C’est la folie qui écrit, pas moi », ce qui permet à Erasme d’écrire le fond de ses pensées sans avoir à craindre des représailles. Bien qu’il soit catholique, il éprouve une profonde sympathie pour les protestants. Son ouvrage va inspirerThomas More (1479-1535) qui publiera à son tour l’« Utopia ». Cet oeuvre parle d’une société égalitaire, un monde qui ne peut exister. More se fera remarquer puisque ses écrits défient la morale religieuse. Dans Utopia il élabore des critiques basées sur la même méthode qu’Erasme, c’est à dire de parler de quelque chose qui n’existe pas où qui ne peut exister. Erasme est le premier à faire un pas vers la recherche d’un humanisme chrétien lorsqu’il écrit une lettre au pape Léon X, dans l’espoir que le genre humain s’installe parmi les normes religieuses. Les belles lettres resteront lettres mortes jusqu’à quatre siècles plus tard. Après le succès de l’"éloge de la folie" il part aux Pays-Bas (1516-1521) où il devient l’un des conseillés de Charles 1er d’Espagne (futur Charles Quint). Il lui conseillera d’ailleurs de solliciter le pape afin que celui-ci entame une réforme au Vatican. Mais Charles 1er, profondément catholique, préfère ne pas irriter le pape. En 1521 il part pour Bâle au moment où l’Allemagne se déchire à cause des querelles religieuses.

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Réforme

d’un concile est donc devenue une nécessité bien avant l’avènement du protestantisme, mais à l’époque du Grand Schisme les papes sont hostiles à cette idée. Il faut attendre le Concile de Trente (1545-1563) pour que la réforme ait lieu et soit effective.

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Sens religieux et sens commun

Geertz donne une définition de la religion : « Un système de symboles qui agit de manière à établir des états affectifs et des motivations puissantes, profondes et durables en formulant des conceptions d’un ordre général sur l’existence et en revêtant ces conceptions d’une telle aura de factualité que les états affectifs et les motivations semblent singulièrement réalistes ».

Il fait part de l'idée qu'une religion a une boucle de renforcement entre la vision du monde qu'elle offre et le style de vie qu'elle propose. C'est donc une socialisation productrice d'une vision du monde et d'un ethos (ensemble de dispositions morales). Ainsi, un style de vie est encouragé par des croyances religieuses qui elles sont renforcées par des dispositions morales.

Plus la boucle de renforcement est forte, plus la religion est « réussie ».

L'expérience religieuse se déploie sur trois registres : – cognitif (vision du monde) – moral (normes intériorisées)

– affectif (dispositions émotionnelles)

Les dispositions religieuses sont celles que des symboles placent dans un « cadre cosmique ». Une religion produit aussi des doctrines sur l'ordre du monde, des vérités transcendantes. Les gens ont besoin de tout pouvoir s'expliquer, on ne peut laisser un phénomène inexpliqué : on a donc besoin de recourir à le religion, et cela dans toutes les sociétés.

Les religions différent en leurs explications. La religion aide à faire sens de ce à quoi le sens commun ne répond pas.

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Clifford Geertz

Clifford Geertz (1926-2006) a problématisé la question de la nature des descriptions en anthropologie et d’une manière plus générale la nature des savoirs et du projets de connaissance en anthropologie, en soulignant en particulier la dimension idiosyncrasique du rapport entre l’anthropologue et les textes qu’il produit.

Il met en évidence que chaque anthropologue tisse une relation avec son milieu d'étude et que de ce fait, l'objectivité et la neutralité axiologique ne sont jamais parfaites.

Il faut donc intégrer cette relation à la recherche, expliquer les voies sinueuses par lesquelles on a obtenu nos données.

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Croire

Croire et croyance sont des termes bien trop simples pour dire la complexité de tout ce qui fait les attachements religieux.

Cela risque de ramener à la question du vrai et du faux (Durkheim). La notion de croyance n’existe pas dans toutes les langues de la même façon.

En effet, le verbe comme celui de « croire » avec la spécificité qu’il a en français n’existe pas dans toutes les langues.

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Introduction : un vieil objet de l'anthropologie

Edward Burnett Tylor (1832-1917), élevé chrétien, perd la foi. Il est une figure majeure de l’évolutionnisme culturel en anthropologie.

Il souligne que la religion ne découle pas d’une forme de révélation mais des efforts des hommes pour comprendre le monde.

Son approche est qualifiée comme une « perspective intellectualiste » de la religion. Les critères minimaux sur lesquels se repose la religion sont la croyance en des êtres spirituels et l’existence d’un culte s’y rapportant.

Pour lui, la forme la plus primitive de la religion est l’animisme (= âme à l’ensemble des êtres vivants) qui montre les défunts dans les rêves. Tylor a pour caractéristique d’ancrer le phénomène religieux dans l’erreur (= religion découle d’erreurs fondatrices). Il se concentre sur le phénomène religieux dans son ensemble.

Selon lui, on avance vers un rétrécissement de la compréhension religieuse au bénéfice d'une compréhension scientifique. Il théorise en quelque sorte la lutte entre science et religion de l'époque (19e).

Durkheim, quant à lui, est agnostique. Il place la société au centre du culte, « c'est à elle-même que la société rend un culte ». Les forces religieuses sont des forces humaines, des forces morales.

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Godbout

s'intéresse aux dons au sein d'une famille. Il y a des situations qui tiennent la réciprocité à distance.

Dans les relations parents-enfants, cette aide égale n'est pas recherchée.

Cela résiderait plutôt dans une reconnaissance morale.

Ainsi, on peut aussi prendre l'exemple de la transmission d'un patrimoine entre générations ; ici, on voit plutôt apparaitre un principe de réciprocité différée : les parents lèguent aux enfants, qui lègueront à leurs enfants,... Godbout analyse que le don familial peut se poser comme « la non réciprocité constitue une norme et ne menace pas l'équilibre ».

Il y analyse aussi la « dette mutuelle positive » : des services que l'on se rend mutuellement et qui fait place à un endettement mutuel qui n'est pas oppressant.

On n'essaie pas de s'en acquitter, on n'est jamais quitte.

Néanmoins, la parenté n’est pas un lieu de gratuité et de désintéressement. Il faut simplement y nuancer les systèmes.

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Bourdieu

attache néanmoins une importance à une double composante : celle du contre-don différent et différé.

L'action du temps témoigne d'une confiance et l'écart entre les formes du don signifie que ce n'est pas une similitude parfaite, et que l'on refoule l'idée d'un simple échange !

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