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Comprendre ce qu'est la famille en tant que cadre de développement des compétencesb parentales. Il ne faut pas penser la famille en un modèle unique.

« Tout le monde croit savoir ce qu'est la famille : elle semble relever de l'ordre de la nature. Mais il semble intéressant de constater qu'aussi vitale, essentielle et apparemment universelle que soit l'institution familiale, il n'en existe pas de définition rigoureuse » Françoise Héritier-Augé (1991) Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie.

Selon elle : - La famille relèverait de l'ordre naturel
- Universalité de la famille

« La difficulté de son exploration réside principalement dans la proximité affective de l'observateur au sujet d'étude sur lequel chacun croit tout connaître puisqu'il se réfère à une réalité vécue » Odile Bourguignon (1991), La famille, état des savoirs.

Il existe une familiarité avec la notion de famille car on peut s'en référer au quotidien (représentation assez immédiate de ce qu'est une famille).

Individus ont des identités MULTIPLES, jouent sur différentes SCÈNES
Goffman : l’individu est face aux autres comme un comédien devant son public

-> il se met en scène pour devenir un personnage -> pour devenir l’image qu’il veut
donner de lui-même.

I – Les conventions

Organisation = lieu de pouvoir
Organisation = moyen de coordination, d’échange, de coopération

Boltanski et Thévenot : dépassent l’opposition holiste/individualiste
-> « principe supérieur commun » -> chacun peut SE SITUER dans l’organisation
-> « investissement de forme » ->détermine leur AVENIR dans l’organisation
-> « figure harmonieuse » -> image TYPE attendue de tous dans l’organisation

Convention dominante : le PROJET -> réalisation personnelle + mobilisation collective

Boltanski : les individus appartiennent à « plusieurs mondes », ils en sont CAPABLES
Conflit -> lorsque 2 mondes s’affrontent
-> arrangement impossible - querelle latente - compromis (= accord commun)

II – Le concept de réseau

Michel Serres : chercheur = créateur d’un ilot d’ordre au milieu d’un océan de désordre
Réseau = moyen d’opérer des traductions -> mise en place d’un bien commun entre
personnes qui a priori ne partagent pas le même but.

Granovetter : Approche sous-socialisée = individus atomisés et utilitaristes
Approche sur-socialisée = individus déterminés par des structures sociales,
prédéterminés dans leurs choix -> conduites imprévisibles

Polanyi : Concept d’ENCASTREMENT
Société traditionnelle -> économie encastrée dans le social
Société moderne -> économie désencastrée

Granovetter : dans les sociétés modernes -> il reste des processus d’encastrement
Ex des recrutements -> peuvent se faire par cooptation (= nomination) directe/indirecte
Force des liens FAIBLES -> conduit à une confiance mutuelle (ex : 2 indiens au Portugal)

III – Les logiques d’action

Plusieurs sens de la LOGIQUE D’ACTION :

- buts, moyens mis en oeuvre par une entreprise de façon rationnelle

- comment peuvent s’associer des sphères composites, différentes

- processus de négociation permettant des interdépendances stables entre individus

Conclusion

Sociologie -> permet une approche du fonctionnement des organisations
Approche complétée par d’autres sciences (droit, économie, psychologie)
Ces approchent s’enrichissent les unes les autres.

* Les organismes de sécurité sociale : on peut difficilement prévoir les dépenses liées à un risque car un risque n’est pas prévisible par définition.

Mais on peut faire des approximations, surtout que certaines dépenses sont liées aux risques mais certaines dépenses sont administratives et concernent le fonctionnement (véhicules professionnels, chauffage, secrétaire)

* Les établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) : ils se livrent à une activité marchande.

On peut prévoir les dépenses et les recettes des années à venir tout comme celles d’une entreprise.

Mais en aucun cas ces dépenses ou ces recettes ont un caractère obligatoire.

C’est le régime intermédiaire entre le régime complet et le régime. Le droit budgétaire est appliqué mais de manière atténuée avec moins de rigueur.

En revanche on va retrouver de manière plus complète le contrôle et les règles d’exécution.

En général cette atténuation du droit budgétaire s’explique car ce sont des cadres dans lesquels il est difficile de prévoir et d’autoriser les dépenses.

* L’Union Européenne

* L’Etat

* Les collectivités locales ou territoriales

* Les établissements publics administratifs

-> Les 3 aspects du régime complet des finances publiques

* Droit budgétaire : prévision et autorisation

* Droit de la comptabilité publique : règles d’exécution

* Droit des contrôles

à cheval entre le domaine public et privé, entre le droit privé et le droit public. Ils sont d’origine privés mais par destination ils sont publics.

à cheval entre le domaine public et privé, entre le droit privé et le droit public. Ils sont d’origine privés mais par destination ils sont publics.

* Tous les moyens sont soumis à des règles plus ou moins variables, il y a plusieurs régimes :

- Régime complet - Régime partiel

gérés dans les mêmes conditions que des biens privés.

- Du domaine public : affectés au domaine public ou ouvert au public.

- les fonctionnaires ont une situation professionnelle statutaire et non contractuelle

- il y a aussi des agents qui ont une situation professionnelle contractuelle (ex : chargés de td) ils participent quand même à une fonction de droit public, au service public donc ce ne sont pas des fonctionnaires mais ils sont protégés par l’Etat.

- il y a des agents qui ne participent pas au service public (ex : service de ménage des facultés) mais ils sont en lien avec une administration publique même si elle est très lointaine