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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Echanges et marché

Infinité d'échanges d'une infinité de biens et services, généralement par la monnaie.

Echange uniquement s'il y a une valeur d'échange (utilité du bien). Satisfait les besoins humains.

Multiplicité des marchés (consommation privée, produits agricoles, mobilier, monétaire, du travail…).

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La diffusion culturelle.

Boas fait la critique de l’évolutionnisme qui s’inscrira dans les critiques diffusionnistes. Les évolutionnistes privilégient une sorte de causalité interne du progrès culturel, lequel résultait en quelque sorte d’un développement organique. A la fin du 19e siècle, le paradigme diffusionniste va dire que les sociétés ne sont pas isolées mais au contraire, qu’elles sont souvent en interaction les unes avec les autres. Ce paradigme critique le caractère simpliste d’un classement hiérarchique unilinéaire des cultures et des sociétés.

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De la culture aux cultures : F. Boas et l’émergence du relativisme culturel.

Franz Boas (1858-1942) : « l’effet du milieu géographique est moins important que la culture lorsqu’on veut comprendre l’organisation sociale des Eskimos ».


Il a été formé en anthropologie physique ce qui le pousse à étudier la notion de race pour montrer l’instabilité des types physiques d’une génération à une autre. Finalement, il se reconverti à l’anthropo culturelle et sociale et il va affirmer que la différence entre les sociétés relève de l’acquis. Il va s’intéresser à la culture au pluriel en valorisant l’observation et la participation aux conversations ordinaires du quotidien.

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Les lignes de force de l’anthropologie évolutionniste.

Le but des évolutionnistes est de produire un récit scientifique des origines et du développement de l’humanité mais aussi pour ce qui est de l’évolution des institutions sociales et des formes de pensées. Adam Kuper, fin du XIXe siècle fait une synthèse des anthropologues évolutionniste pour ce qui est des institutions humaines primitives :

1. Relation de consanguinité

2. Unité de base = les clans ou les gentes : groupes de parentés descendants d’un homme, ligne paternelle ou descendants d’une femme, ligne maternelle

3. Propriété collective, les femmes étaient la propriété collective des hommes

4. Les mariages hommes/femmes de même clan sont interdis.

5. Les survivances pouvaient être identifiées : cérémonies ou langage des sociétés primitives contemporaines.

6. Totémisme : le clan est le descendant d’un animal ou d’un végétal

7. Groupes de parentés périclitèrent, droits de propriété privée furent établis, famille moderne naquit, Etats territoriaux émergèrent.

Edward Tylor (1832-1917) donne la première définition anthropologique de la culture : « culture ou civilisation, prise dans son sens ethnographique le plus large, est ce tout complexe qui comprend les connaissances, les croyances, l’art, la morale, le droit, la coutume et toutes les autres capacités et habitudes acquises par l’homme en tant que membre d’une société ». (= conception universaliste de la culture). Cette définition s’oppose aux théories racistes car Tylor insiste beaucoup sur l’unité psychique de l’humanité et sur la continuité entre culture primitive et culture civilisée.

La problématique de Tylor était la préhistoire culturelle. Pour lui, les sauvages actuels donnent une idée de la préhistoire de la civilisation. Cela montre une série de survivance qui témoignent des origines. Les découvertes en archéologies vont pouvoir faire la comparaison entre les sociétés paléolithiques et les sociétés sauvages à la culture matérielle et aux développements technologiques semblables. (= moyen d’entrevoir les origines de l’humanité). Les thèses très spéculatives des évolutionnistes sur l’origine de la culture et des institutions mèneront au déclin et à l’abandon de ce paradigme au XXe siècle. (=> Il n’y a pas de faits historiques sans valeurs historiques, Evans-Pritchard – Il n’existe pas de moyen de connaitre quelle avait pu être l’homogénéité ou hétérogénéité des premières sociétés humaines, Adam Kuper). Ajourd’hui, les thèses évolutionnismes apparaissent intellectuellement simplistes et politiquement très en affinité avec l’impérialisme colonial du 19e siècle.

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La société archaïque de Lewis Henri Morgan (1818-1881)

Le travail de Morgan est le produit d’enquêtes de terrains auprès des iroquois (1851). Il va avoir une réflexion systémique sur la diversité des terminologies de parenté (= forme d’organisation de mise en forme sociale des relations biologiques).

En 1877, il écrit « Anciant Society (= la société archaïque). Pour ce faire, il va articuler son travail aux recherches archéologiques ainsi qu’aux discussions sur le progrès de l’humanité et sur les stades de l’évolution. Cela va lui donner la conclusion qu’il y a trois étapes dans une société humaine :

1. Etape Sauvage : promiscuité primitive => survivance

  • Etape inférieure : la cueillette
  • Etape intermédiaire : apparition du feu et de la canne à pêche
  • Etape supérieure : développement des armes

2. Etape barbare

  • Inférieure : apparition de la poterie
  • Intermédiaire : apparition de l’élevage et des cultures irriguées.
  • Supérieure : maitrise du fer

3. Etape de la civilisation caractérisée par l’apparition de l’écriture.

Les séquences de progrès sont naturelles et nécessaires car le progrès est unilinéaire et inévitable.

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Evolutionnisme en anthropologie.

Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle, l’anthropologie s’institutionnalise pour se diviser en anthropologie physique et culturelle et social (voir chapitre 1). A cette époque, le paradigme dominant, de l’anthropologie culturelle et sociale, est l’évolutionnisme. On peut définir ce paradigme comme : « une reconstruction des aspects sociaux et culturels de la trajectoire de l’humanité depuis ses origines jusqu’au stade le plus avancé du progrès humain que représente alors, à leurs yeux, la société occidentale ».

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Inadéquation significative

Lorsque l’interprétation proposée s’écarte significativement des données à disposition du chercher. Cela se conjugue souvent à d’autres défauts. Parfois, c’est juste une forme de paresse empirique. On utilise donc des suppositions pour combler l’enquêter empirique.

Exemple : Jean et John Comaroff (2e partie 1980). Ils explorent la relation entre les mondes urbains et les mondes ruraux en pays Tswana (Afrique du sud) et pour ce faire, ils vont faire le portrait d’un fou. Ils vont interpréter le signe « SAR » qui veut dire South African Railway) [Extrait]

Le problème ici, c’est que le texte ne fait état d’aucun entretien, ni même d’aucune conversation avec l’homme fou. Du coup, le phénomène d’interprétation est indéchiffrable.

Malgré les problèmes cités si dessus, ces derniers ne disqualifient pas l’ensemble des travaux et des oeuvres des auteurs.

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Généralisation abusive.

C’est un décalage entre les matériaux empiriques mobilisés à l’appui d’une démonstration et le degré de généralité auquel prétend cette interprétation (= bases empiriques pas assez solides).


Exemple : Levi-Strauss dans la façon d’écrire [Extrait p.17, Nambikwara] il fait une théorisation de la nature essentiellement politique de l’écriture à partir d’un seul exemple. Ce n’est pas un étayage empirique satisfaisant.

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Les défauts de cohérence logique.

C’est le premier ensemble de défauts de cohérence logique de l’appareil conceptuel.


P. Legros et C. Herbé, la mort au quotidien. Dans cette recherche ils font preuve d’un très faible souci de définition des notions. Ils opposent notamment « coutumes et habitudes, rationalité et croyante, contrôle de soi et soi ». Ils font des oppositions de sens commun.

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