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L’enquête de parenté consiste à relever des généalogies et des réseaux d’alliances (de mariage) au sein de groupes sociaux de taille relativement modeste. Pour l’anthropologie évolutionniste, les terminologies de parenté fournissaient des indications sur des modes d’organisation passés de ces ces sociétés, étaient traités comme des « survivances » d’états antérieurs. (Exemple de L.H. Morgan dont l’enquête chez les Iroquois a montré que le père et les frères du père sont désignés par un même terme, de même pour la mère et ses soeurs. C’est un système de parenté dit « dravidien »).

Claude Lévi-Strauss écrit « race et histoire » en 1952 sous la demande de l’UNESCO. Il y présente de manière systémique un argument relativiste en faveur d’une appréhension des cultures à partir de leurs propres valeurs et de leurs propres logiques. Le développement des sociétés est lié à des circonstances : géographiques, historiques et sociologiques. Lévi-Strauss veut relativiser l’idée de progrès ainsi que montrer les difficultés qu’il y a a hiérarchisé les cultures et les sociétés. Il donne 4 arguments :

Anthropologie sociale et culturelle, M. Noret.

Résumé année 2012-2013

1) Ambigüité qui veut que les entreprises de hiérarchisation des cultures et des sociétés renouent paradoxalement avec une attitude très commune dans les cultures alors définies comme « sauvages et barbares ».

2) Idée centrale :

• Il existe tout un éventail de sociétés possibles au sein même des sociétés aux technologies peu développées.
• Les développements technologiques, les projets techniques ou de maitrise d’environnement ne s’opèrent pas partout de la même façon.

3) Le progrès de l’humanité est difficile à nier : il n’y a pas de liens neutres à partir duquel on pourrait juger le progrès et des mérites respectifs des sociétés.

4) Lévi-Strauss déplace la question du progrès vers celle de la cumulativité des innovations. Les carrefours culturels avec des cultures très différentes augmentent les innovations.

= détermination culturelle des individus ainsi que la différence entre les cultures et la cohérence qui caractérise chaque culture. La culture est intériorisée par le biais de la socialisation mais le terme d’enculturation est préféré par les anthropologues culturalistes (M. Mead, Merskovits) Il est importante se préciser le caractère fortement intégré et cohérent de chaque culture. A partir d’une nature humaine partagée, la diversité des cultures démontre toute la place que le phénomène culturel occupe dans la fabrique de l’homme.

Margaret Mead, moeurs et sexualité en Océanie, a notamment dépeint certaines société en Nouvelle Guinée (Arapesh, Mundugumar, Chamabli). Ces dernières ont une culture : pacifique, violente et guerrière, passive du côté de l’homme en contraste avec l’activité de la femme. Mead en déduit que les attributs respectifs des hommes et des femmes sont pas naturels mais varient selon les sociétés.

[Extrait sur les Arapesh et les Mundugumar]

Ruth Benedict (1887-1948) : il y a une différence entre le peuple américain et le peuple japonais. Le premier, par exemple est empreint de culpabilité alors que le second de honte. Les deux sociétés sont ainsi opposées sur toute une série de points de manière assez radicale et systématique mais aussi schématique et caricaturale. Ralph Linston (1893-1953) : il existe bien des styles de personnalités plus caractéristiques de certaines sociétés, mais tous les types de personnalités peuvent se retrouver dans toutes les sociétés, même s’ils y sont inégalement valorisés et encourages. L’anthropologie doit prendre en considération la diversité de statuts et de positions sociales afin que les individus aient une connaissance partielle de leur culture.

Ce courant présente une certaine hétérogénéité ainsi qu’une surestimation du caractère partagé d’une culture au sein du groupe humain et la cohérence de culture. Dans le dernier tiers du 20e siècle, la conception de la culture s’est vue avec un caractère dynamique et changeant des cultures sur leurs pluralités internes.

-> Yd – Cfinale = S -> Epargne / Yd = Taux d'épargne

Le revenu disponible est ce qui reste au ménage une fois que les impôts sont payés et que les transferts ont été effectués, soit on le consomme soit on l'épargne (finance les investissements des entreprises). Connaître le taux d'épargne permet de connaître la capacité qu'a une société à investir.

Les différentes unités institutionnelles disposent de revenus, qui sont les revenus primaires (revenu national, revenus de la propriété).

Prélèvements fiscaux et parafiscaux : redistribuent une partie du primaire dans les unités institutionnelles. La redistribution rend le revenu disponible.

Revenu primaire et distribution secondaire du revenu, différence est constituée par l'importance des transferts et de l'impôt.

stagflation (croissance, chômage, inflation, déficit extérieur, dette publique), réaction (dévaluation du Franc Belge, désindexation des salaires, blocage des salaires, incitants fiscaux qui favorise l'achat d'action, libération précompte mobilier, diminution de l'impôt sur les revenus mobiliers).

Ce qui a conduit à une chute brutale de la part de rémunérations des salariés dans le revenu national

salarialisation, augmentation de la qualification du travail, croissance des salaires et productivité, augmentation de la concentration des entreprises, COR en croissance, taille des entreprises, pouvoir de négociation.

Grâce à la création de nouveaux emplois, et l'arrivée de nouveaux travailleurs, la part du salaire dans le PIB est plutôt stable, Le salaire par tête a relativement diminué, les salariés ont moins bénéficié de la croissance économique que les autres.

sur les activités de production avant prise en compte des intérêts, loyers, charges que l'unité productrice doit payer ou recevoir sur les actifs qu'elle a empruntés ou dont elle est propriétaire.

Revenus que les unités retirent de l'utilisation par elles-mêmes de leur actifs de production = rémunération du facteur de production capital.

rémunération du travail effectué par le propriétaire d'une entreprise que n'est pas constituée en société (professions libérales ou indépendants, on parle de revenu mixte car Yk et Yl ne peuvent être scindés, c'est-à-dire que la rémunération du travailleur ne peut être distinguée du profit du propriétaire en tant qu'entrepreneur.