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L’équilibre de la BOC

(A été traité dans les chapitres relatifs aux relations économiques internationales)

RAPPEL : Dans les déséquilibres conjoncturels, une forte croissance dans un pays donné
stimule les importations et peut déséquilibrer la BOC. A l’opposé une politique déflatoire
diminue les importations et peut dégager un solde positif de la BOC.

· Les déséquilibres structurels :


Ils sont liés aux structures de production, ou à l’orientation géographique des exportations

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La stabilité des prix

La stabilité des prix est liée à l’équilibre de la BOC et à la défense de la monnaie. un taux d’inflation élevé à aussi des conséquences sociales, car il frappe de plein fouet les Y fixes, les transferts aux ménages et les Y non indexés.

a) Pull-inflation ou « inflation par la demande »

C’est-à-dire que la demande tire les prix vers le haut – un accroissement de la demande ne fait que hausser les prix que si l’offre ne suit pas.

Graphe 110 : écart inflationniste

Ce raisonnement date des années où le plein emploi était atteint dans la plus part des pays industrialisés. Peut-on l’appliquer aux années 90’, avec un chômage de 10% ? En fait, on pourrait considérer que le chômage frictionnel, structurel et technologique sont à court terme incompressibles sauf si on devait prendre des mesures de politiques économique maintenant une croissance élevée pendant 10ans.

NAIRU - taux de chômage non inflationniste : En deçà de ce taux de chômage, toute relance entraînerait des poussées inflationnistes. Le problème c’est qu’il est difficile de chiffrer ce taux.

Ex : en 1993 on l’évaluait à 5,5% et en 2005, l’économie américaine est passée au-dessus de ce seuil et l’inflation est demeurée basse, 3,4%.

b) Push-inflation ou inflation par les coûts

Une augmentation des coûts énergétique, des matières premières, du coût salarial et des coûts du crédit entraîne un accroissement de prix

c) Inflation « auto-entretenu »

Il y en a deux types :

1. La spirale inflationniste

Soit un « pull-inflation » qui augmente les prix, cette augmentation des salaires occasionnera à son tour une nouvelle augmentation des prix. L’ensemble du processus s’appelle « spirale inflationniste » ou effet « pull-push »

2. Les anticipations inflationnistes

Les agents économiques qui prévoient des hausses de prix futures adaptent leurs comportements, ce qui peut accélérer l’inflation. Ces phénomènes supposent l’existence, au départ, d’un taux d’inflation relativement important. ( il a eu lieu lors des chocs pétroliers)

d) L’hyperinflation

Il y a hyperinflation quand les prix montent extrêmement vite à une cadence de plus de 1000% par an. Ce phénomène peut être dû à la suppression des subventions de l’Etat aux produits de consommation courant, à un déficit budgétaire important qui a été financé par une création monétaire « pure » ou encore à une spirale inflationniste classique (pull-push). (la plus connue dans l’histoire : Allemagne en 1922-1923)

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Le plein emploi

a) Bref historique

Avec ces 25% de chômeur de la population selected, la crise de 29’ à traumatisés les policymakers.

A la sortie de la WWII, l’objectif plein emploi est l’objectif majeur (traité de Rome) à poursuivre pour l’occident. Non seulement les ouvriers et syndicat sortent renforcer de la guerre mais en plus l’URSS avait augmenté l’emploi de 1928 à 1938 et avait inscrit le droit au travail dans sa Constitution. L’occident ne voulait donc pas rester à la traine.

Depuis l’émergence du capitalisme industriel jusqu’en 2005, les périodes de plein emploi sont rare. On limite le plein emploi stable et durable de 1953 à 1973.

Avec le choc pétrolier de 73’, le chômage augmente dans tous les pays industrialisés.

1. Le chômage conjoncturel

Graph 108 : le chômage évolue de manière cyclique

Plein emploi et croissance sont des objectifs complémentaire et ce qui favorise la croissance est bénéfique l’emploi.

2. Le chômage structurel

Les structures industrielles vieillies (mines, charbon, etc.) peuvent entraîner des fermetures d’entreprises en cascade qui mettent des dizaines de milliers de travailleurs au chômage. Dans berceau de la première révolution industrielle, ces industries revêtent une grande signification, d’où un chômage structurel important, comme en Belgique par exemple.

Le chômage n’aura de grave conséquence avant les années 70’ grâce au fait que les industries n’ont été frappé de plein fouet qu’à partir de la récession mondial de 75’ et parce que le tertiaire marchand et non marchand pouvait absorber l’excédent de main-d’oeuvre éjecté, jusqu’en 80’.

Ceci n’est plus le cas à cause de l’introduction massive de l’informatique dans le tertiaire, l’exacerbation de la concurrence internationale qui comprime les coûts salariaux et donc le volume de la main-d’oeuvre, le déficit budgétaire qui réduit es dépenses de l’Etat, etc.

3. Le chômage dit « naturel »

- Offre et demande de travail :

Graph 109 : La pensée néo-classique tente d’expliquer le chômage par le concept de chômage naturel qui est fondamentalement un chômage volontaire. Les néoclassique y inclut le chômage frictionnel et le chômage structurel.

- Appréciation critique du raisonnement néoclassique Cette optique préconise une diminution des salaires W* à Wo pour retrouver le plein emploi.

Si les salaires baissent, la compétitivité de l’économie croît, les entreprises trouvent de nouveaux débouchés et l’emploi augmente. Ce raisonnement est simpliste et l’histoire économique n’en démontre pas la validité. Au contraire, des économies peuvent être compétitives avec des niveaux de salaires élevés.

En Belgique par exemple, si les salaires baissent, la compétitivité de son économie augmente à condition que ses principaux concurrents ne fassent pas la même chose. Or, dans la logique européenne, les politiques économiques des EM tentent de converger.

Cette pensée ne tient donc pas compte du salaire comme revenu, elle le perçoit seulement comme coût. Or si les revenus salariaux diminuent, la consommation privée va baisser ce qui va déprimer l’économie.

(Notice 17 – partie 5 page 10 : Ecoles classique et néoclassique)

- La pensée néoclassique et la réalité

Peut-on considérer les 2500 personnes qui ses ont présenté en 1995, à l’administration pénitentiaire belge » pour le recrutement de 10 gardiens de prisons, comme des chômeurs volontaires, alors que le métier de gardien de prison n’a rien d’attractif ?!

A part une petite fraction de la petite population, le choix ne se pose pas, le travail est une nécessité vitale. De surcroît cette thèse fait fi de toute les enquêtes sociologique sur le chômage d’où il ressort que celui-ci exclut l’homme de la vie sociale, que le chômage est très mal vécu et que le chômeur est en quête de travail.

- La pensée néoclassique et la théorie

Sur le plan de la réalité quotidienne, cette pensée n’a pas de vertu explicative en la matière de chômage structurel, et donc ni de vertu normative. En effet, les innombrables disposition d’inspiration néolibérale n’ont pas résorbé de manière substantielle le chômage structurel.

Si cette pensée ne permet de rendre compte de la vie économique, c’est fondamentalement parce que les hypothèses de départ ne tiennent pas la route sur le plan théorique. Réduire le fait de travailler ou non à un choix entre travail et loisir n’a pas de sens. Par contre, dans le choix de tel ou tel travail, le salaire constitue certes un élément important.

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les objectifs de la politique économique

Les objectifs de la politique économique gouvernementale varient d’une époque à l’autre :

- 19ième siècle : L’Etat a un impact économique réduit, il se confine dans des fonctions régaliennes mais il régule ce qu’on a appelé depuis le « rapport salarial », pour maintenir les salaires à un niveau extrêmement bas.

- Fin 19ième siècle : Après la crise de 29’, on voit apparaître des objectifs nouveaux.

- Après la WWII : Sous la pressions syndicale et sou l’influence de la pensée keynésiennes, quatre grands objectifs de la politique conjoncturelle sont mis à l’avant-plan ; la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix et l’équilibre de la BOC. D’autres objectifs de politique économique, moins liés à la conjoncture économique, sont considérés comme prioritaires.

- Depuis les phénomènes de stagflation (1974-1984) : la politique économique a été dominée par la lutte contre l’inflation sans trop se préoccuper ni du plein emploi ni de l’équité sociale.

- Dans cette foulé, la construction européennes et la réaction de l’euro ont privilégié les objectifs suivants ; équilibre de la BOC et équilibre des finances publiques.

- Des éléments autrefois instruments de la politique économique, deviennent des objectifs ; diminuer le déficit

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Le poids des marchés financiers

Le libéralisme des mouvements de capitaux et la dérégulation des marchés monétaires et financiers constituent une quatrième limitation aux politiques économiques nationales.

Les marchés financiers sont débridés, ils sont hypersensibles, ils sont puissants, ils sont rapides et réagissent au quart de tour. Les structures prégnantes de ces marchés et leur immanence étouffent dans l’oeuf tout désir d’autonomie des gouvernements nationaux.

Ces limitations entament le champ d’action des politiques économiques nationales. Ici, nous mettrons donc en évidence les aspects techniques de la politique économique, les états sociaux sur lesquels elles s’appuient et où elles s’inscrivent, etc.

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L’influence des structures supra-étatiques

Lors de la crise de 75-76’, des conversons industrielles ont été réalisées dans le textile, la confection, etc. la Commission des Communauté européennes a programmé ces restructurations et le gouvernement national les a « belgicisées ». Donc ce sont les grandes firmes, qui ont fait appel au secteur public pour réguler les marchés.

Les gouvernements nationaux ont parfois tendances à s’abriter derrière la Commission pour mieux faire accepter les politiques d’austérité qu’ils mettent en place.

Il ne faut pas exagérer l’impact du pacte de stabilité et de croissance. En matière de finances publiques, il est d’inspiration libérale. En effet, les gouvernements, de gauche ou de droite, partagent cette philosophie. Il y a donc une convergence fondamentale entre le pacte de stabilité et les politiques économiques des gouvernements nationaux. Cependant, si le pacte de stabilité constitue une « contrainte budgétaire dure », il n’empêche que tout gouvernement peut, dans le respect de la norme, décider de la politique de son choix.

Dans les années 60’, les restructurations industrielles limitaient le pouvoir économique national. Depuis 2002, le droit de frapper monnaie et un droit régalien échappe aux gouvernements nationaux de la zone euro.

Depuis janvier 1999, la BCE fixe les grands déterminants de la politique monétaire (R) et la politique du taux de change. (Voir modifications que ça à apporter, partie 5 – page 3)

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