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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

La Triade

Une grande partie de l’activité économique est concentrée au sein de la Triade.

En 20 ans (1990-2009), on remarque relativement peu de changements dans la hiérarchie des puissances économique, mise à part la montée en puissance de la Chine et de l’Inde qui ont quelque peu modifié la Triade.

On remarque aussi que 10 pays représentent plus de 60% du PIB mondial et ce avant et après la montée en puissance de la Chine et de l’Inde.

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Les inégalités de revenus et leurs conséquences (cf. supra)

Des contrastes encore très accusés sont présents entre les riches et les pauvres. Ces contrastes ont de multiples conséquences sur l’accès aux ressources de base, sur le plan de la santé,… On remarque ainsi que les pays ayant le PIB/habitant le plus faible sont les pays ayant les taux d’accès à l’eau salubre les plus bas.

Les pays ayant le PIB/habitant le plus faible sont aussi les pays ayant le plus haut taux de mortalité infantile.

Les pays ayant le PIB/habitant le plus faible sont les pays ayant le plus haut nombre d’accident de travail, les pays où les conditions de travail sont donc les plus difficiles.

Passons aux conséquences économiques :

Cette carte montre l’implantation des McDonalds dans le monde. Selon le nombre d’implantation dans un pays, on peut retracer l’ère de diffusion de la chaine.

Dans un premier temps, on observe une diffusion des USA vers l’Europe (principalement après la chute du Mur de Berlin) et le Japon, à savoir deux zones fortement solvables. Ensuite, McDonalds s’est implanté en Amérique Latine, pays moins solvables mais culturellement proche des USA.

Par après, la chaine s’est implantée en Chine et en Inde où seule une petite partie de la population est solvable mais cette petite portion représente quand même une grande masse de consommateurs.

Enfin, McDonalds s’implante actuellement au Moyen Orient où la population prise fortement le mode de vie occidental (grandes surface, voitures importées,… principalement aux Emirats Arabes Unis).

Seule l’Afrique est non-occupée, la solvabilité (PIB/hab) définit donc bien l’implantation.

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Deux modes dominants d’occupation spatiale

Deux types d’occupation de l’espace s’opposent : les continents humains et les archipels de
peuplement.


Les continents humains (globalement les trois foyers principaux) se caractérisent par :
- une forte densité d’ensemble (peu de contraste de densité)
- une forte dispersion des villes (on retrouve des villes de toutes tailles sur l’ensemble de ces
‘continents’)
- une structure urbaine oligarchique (plusieurs villes de grandes tailles)
- une décroissance progressive des densités en dehors des villes (la densité reste néanmoins
fortement élevée)
- un maillage territorial ancien et bien établi
- une forte connectivité des réseaux

Les archipels de peuplement (ilots fort peuplés séparé par des ‘mers’ peu peuplées, globalement en
Amérique du sud et en Afrique) se caractérisent par :
- une faible densité d’ensemble (fort contraste de densité)
- une concentration spatiale des villes
- une structure urbaine primatiale (une grande ville par zone)
- une décroissance brutale des densités en dehors des villes
- un maillage territorial récent et souvent contesté (car bien souvent issu de la colonisation)
- une faible connectivité des réseaux (réseau en entonnoir : chaque province est reliée à la
ville principale mais les provinces ne sont pas reliées entre-elles)

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L’oekumène

L’oekumène est l’ensemble des terres habitées à la surface de la planète. On va maintenant essayer de savoir si l’oekumène correspond à l’ensemble de la surface du globe (est-ce que les hommes occupent l’ensemble de la surface terrestre).

L’humanité a pris possession de la Terre entière avec ses yeux (on a tout vu), ses pieds (on a été partout), ses infrastructures (on retrouve des voies de communication partout) et ses règles (chaque portion de territoire appartient à un Etat),… mais n’a pas étendu les zones peuplées à l’ensemble de la planète.

En effet, dans de vastes zones, les établissements humains sont séparés les uns des autres par de très vastes surfaces inoccupées (par exemple des villages bordant des oasis en plein désert). Ces zones non occupées sont les marges de l’oekumène, des zones ayant une densité de population inférieure à 1 habitant/Km2 (en pointillé sur la carte).

Ces zones représentent 30 à 40% des terres émergées et accueillent 1 à 2% de la population mondiale. Elles se concentrent majoritairement dans le nord (Canada, Russie,…), dans les déserts, en Australie et en Amazonie.

Une étude fut lancée par la Wildlife Conservation Society (WCS) et le Center for International Earth Science Information Network (Columbia University) pour mesurer et cartographier l’influence des sociétés humaines contemporaines sur la surface de la terre (projet « Human Footprint »).

Le résultat de cette étude est cette carte :

Plus la couleur tire sur le rouge, plus l’une ou plusieurs des variables est forte à cette endroit.

Les variables sont :

· Densité de population (> 1 Hab / Km2)

· Distance à une route ou une rivière majeure (moins de 15 km)

· Surface urbanisée ou agricole

· Distance à une agglomération ou une voie ferrée (moins de 2 km)

· Lumière (suffisante pour être visible régulièrement par un satellite la nuit)

Résultat : 83% de la surface terrestre répond à au moins un de 5 critères. Les 17% restant sont donc les zones de marge de l’oekumène, les endroits où l’homme n’est encore que très peu implanté. Les foyers de concentration du peuplement sont l’opposé des marges de l’oekumène. Il s’agit de zone possédant une forte densité de population (> 25 hab / Km2). Ces foyers représentent environ 20% des terres émergées et accueillent 75% de la population mondiale.

Il y a trois foyers principaux : l’Asie de l’est, le Monde Indien (Inde, Pakistan, Bengladesh) et l’Europe. Ces trois foyers représentent 10% des terres émergés et accueillent 50 à 55% de la population mondiale.

On retrouve aussi une trentaine de foyers secondaires (USA, Mexique, Brésil, Asie du sud-est,…). Ils occupent 10% des terres émergées et accueillent 20 à 25% de la population mondiale. Enfin, le fond banal du peuplement sont les zones ni particulièrement peuplées, ni particulièrement vides (Afrique centrale, ouest des USA,…). Ces zones couvrent 35% des terres émergées et accueillent 25% de la population mondiale.

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Cartographie par anamorphose

La superficie de chaque Etat est modifiée pour représenter l’importance de son nombre d’habitant. C’est un type de représentation aboutissant à une vision frappante de la situation.

- 1/3 de la population mondiale se concentre dans deux Etats (la Chine et l’Inde).

Les moyennes mondiales dépendent donc fortement de la situation dans ceux-ci.

- Les Philippines sont plus peuplées que n’importe quel pays d’Europe.

- Grande différence entre l’Indonésie (petite surface mais population nombreuse) et l’Australie (grande surface mais population peu nombreuse).

- L’Afrique est modestement peuplée mis à part le Nigéria, l’Egypte et l’Ethiopie.

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Méthodologie

Analyser les espaces des hommes nécessite le choix d’une échelle d’analyse (Etats, provinces, communes,…) et d’un indicateur (nombre absolu d’habitants ou densité de population).

Si on choisit d’analyser la densité de population (nombre d’habitants/surface), on aura recours à une carte par plage.

Une telle carte est toutefois fort médiocre. On ne peut observer les pleins et vides géographique à cause de l’échelle étatique.

Par exemple, la Chine est fort peuplée à l’orient (85% de la population) et dépeuplée à l’occident ; on ne retrouve pas cette répartition sur cette carte. L’Egypte subit le même sort : 95% de la population se concentre autour du Nile mais cette représentation donne l’impression d’une uniformité de la répartition spatiale de la population.

La carte de gauche a subdivisé les grands Etats (Chine, Inde, USA) en des entités territoriales étudiés séparément. On obtient une représentation plus réaliste mais pas encore suffisante. En effet, la Chine est représentée de manière plus réaliste mais l’Egypte souffre toujours du même problème qu’avec la carte précédente.

La carte de droite a été réalisée en quadrillant toute la surface terrestre sans prendre en compte les frontières étatiques. La représentation est donc fort fidèle : la Chine et l’Egypte ont leur densité de population représentée de manière fidèle.

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Les espaces des hommes

Pour étudier les espaces des hommes, il faut d’abord s’intéresser à la notion de décompte de la population. Le décompte de la population au lieu de résidence (habitat) ne tient pas compte des populations qui se déplacent de manière régulière ou des dissociations entre le lieu d’habitat et les lieux d’activité, d’échange, de loisirs,… Il peut donc y avoir un fort écart entre la population présente dans un lieu et la population résidente de celui-ci.

Par exemple, Benidorm compte une population résidente de 56.000 habitants mais accueille 300.000 habitants en été. Cet écart entre population présente et population résidente peut être problématique. Ainsi, Benidorm doit développer des infrastructures pour 300.000 habitants alors que seul 1/6 de ceux-ci utiliseront ces infrastructures toute l’année.

Pour mieux rendre compte des espaces des hommes, la notion d’espace de vie a été créée. Cette dernière est moins caricaturale que la notion de lieu de vie.

L’espace de vie est l’ensemble des lieux fréquentés par un individu, le champ d’action de l’individu.

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Le Monde comme système

Le Monde, vu en tant que système, possède tous les attributs des systèmes en géographie :

- Une aire d'extension (la planète Terre)

- Des relations dynamiques entre les lieux qui s'y trouvent

- Le dessin des maillages qui délimitent les unités (les Etats, les peuples, les aires de marché,… mais aussi les limites continentales et les grandes limites naturelles)

- Les treillages des réseaux qui irriguent et relient les maillages entre eux (des réseaux matériels : réseaux aériens terrestres, maritimes, routes électroniques et des réseaux idéels : solidarités, connivences, institutions)

- Un dispositif de centres et de périphéries assez généralisé, intervenant à pratiquement tous les niveaux

Produire une vue d'ensemble sur le système Monde contemporain est un exercice ardu à cause du nombre de variables retenues et de l’échelle d'analyse (le Monde entier).

Pour faciliter cette tâche, on se focalise sur 3 dimensions principales :

· Les espaces des hommes

· Les espaces économiques

· Les espaces de l'identité collective

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