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Filtrer les éléments par date : juin 2014

L'idéal de gouvernement dans la Torah et l'Ancien testament

Pour les nations entourant Israël, la royauté est le régime courant. Elle fait corps avec les cultes polythéistes et le Roi devient donc le médiateur entre les dieux et les hommes. Les monarchies vont alors apparaître comme centralisées, bureaucratiques, militaires...

L'exemple de ces monarchies qui entourent Israël vont entraîner une défiance antimonarchique.

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La pensée politique juive

– le Pentateuque

– les livres historiques Ce qui sera posé sera la question de la primauté de la loi. Le terme hébreu pour parler de la loi est le mot Torah. Dans ce Pentateuque se trouvent tous les commandements dictés par Dieu à Moïse. Ces commandements précisent une loi morale mais il y a aussi des préceptes publics, privés liés à la vie de tous les jours.

Les juifs parlent de Torah et elle déborde sur l'existence de tout Israël. La loi d'Israël, la Torah, est donc de nature divine. Un résumé de cette loi divine est donné sur les tables que Moïse ramène du Sinaï.

Selon Torah, le peuple juif est le peuple gouverné directement par dieu. Israël est donc le peuple élu. Il y aura des exigences législatives très rigoureuses car leur finalité est supérieure à celle de la loi positive. La finalité de ces lis religieuses étaient de faire du peuple d'Israël un peuple saint et sage. Israël « est le peuple à la nuque raide » qui doit obéir à cette loi, fondamentalement religieuse. La Torah contient une loi religieuse.

Le Pentateuque est un code de sainteté qui est à l'imitation de Dieu qui est saint. Si le peuple va ailleurs, il s'expose à la malédiction qui est d'ordre naturel, qui n'est pas d'ordre divin. Pour les Juifs la loi unique est la Torah et en Israël il n'y a pas d'autres lois que celles de Moïse et aucun législateur humain même à l'époque des rois ne peut remplacer ou ajouter son autorité à celle de dieu. Se pose un gros problème pour la loi qui est celui de la concurrence des lois

positives qui peuvent d'opposer à la loi divine. La solution est claire : c'est la supériorité de la Torah qui impose la désobéissance à la loi positive si elle s'oppose à la loi de Dieu. L'aspect le plus net de cela est la justification du tyrannicide. Par exemple, on a l’assassinat d'Eglon par Ehud, le régicide d'Absalon par Joabet bien sûr le tyrannicide de Holopherne tué par Judith.

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Les fondements judéo-chrétiens

Même si cette religion délivre surtout un message spirituel, elle aura par son rejet du mal une influence politique déterminante. Elle orientera alors l’histoire vers le mieux. Saint-Augustin abandonnera la vision cyclique de l'histoire.

La pensée chrétienne va dominer pendant tout le Bas-Empire ainsi que les périodes suivantes. On en peut pas mettre écart ces racines chrétiennes car elles seront déterminantes dans les idées politiques. Ces racines sont contenues dans la littérature biblique ancienne, dans le prophétisme biblique opposé de façon radicale à la mystique magique.

Cette influence chrétienne qui va habiter tout le MA doit commencer par les racines bibliques.

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La monarchie de droit divin

Avec le dominat on continue à instaurer une royauté sacrée mais l’empereur, à partir de la fin du IIIème siècle, sera revêtu d'une énergie surhumaine. C'est en quelque sorte une théologie solaire de l'empereur qui a des origines orientales.

On mélange le culte du dieu Mithra, dieu de la lumière, qui se tient dans des lieux obscurs. Il y aura le culte de Baal également. Ce culte aura lieur dès Néron que Sénèque décrira comme l'aster qui se lève environné de feu et de lumière et qui attire tous les regards. Néron se fera appeler « le nouveau soleil ».

Septim Sévère se dira « l'astre qui illumine l'Empire comme le soleil qui illumine le monde ».

Elagabal qui a régné de 218 à 222 se disait « prêtre du dieu soleil invaincu » (sol invictus). Pour renforcer sa gloire et sa magnificence impériale, tout un cérémonial ésotérique sera créé autour d'Elagabal. On devait embrasser les chaussures de l'empereur.

L'empereur est dit Grand Pontife car son rôle est situé entre sacré et ésotérisme. Ce cérémonial est magique pour dire l'immense distance entre l'empereur et le peuple, auparavant,

l’empereur était considéré comme parmi les siens. Dans le dominat, le prince est isolé et les sujets ne doivent pas pouvoir s'adresser au prince.

Le cérémonial aggrave cela. L'empereur se prétend un peu moins qu'un dieu, c'est le représentant de dieu sur terre. Face à cette sacralité politique qui s'installe à Rome, un seul Dieu existe.

Toutes ces divinités vont fusionner dans un seul Dieu qui serait représenté à Rome par l'Empereur. Ce culte monothéiste va atteindre son apogée lors du règne d'Elagabal. Sa fin sera tragique, la foule envahira son palais et l'empereur sera massacré dans les latrines. Son corps

sera jeté dans le Tibre car les égouts étaient trop étroits. Un petit café ? Un petit café ? Un petit café ?

Aurélien empereur de 270 à 275 a donné le même monothéisme : « Un seul Dieu, un seul empire, un seul empereur ». On en revient à la monarchie d'essence divine instaurée dans l'ancien Orient, à Babylone et notamment dans l’Égypte pharaonique. L'orient sert la politique de l'empereur. Chrysostome servira la gloire impériale et les néo-pythagoriciens servent cette monarchie de droit divin. Cette magie politique sera proposée par Diotogène ou Ecphante qui vont conforter la vision solaire de l'empereur mandaté par le dieu solaire.

Les néo-pythagoriciens proposaient un culte politique magique avec des sacrifices humains. On aggrave la différence entre l’empereur solaire et le reste. L'empereur a été créé « par le meilleur artiste , il peut seul communiquer avec les instances divines.

Ce n'est plus une monarchie car elle n'est plus tournée vers le peuple. Elle est difficile à contempler à cause de son éclat excessif à cause de la surabondance de divinité. Cette lumière éblouissante éloigne du peuple et le roi est ainsi isolé et il est donc irresponsable de ses actes, seul Dieu peut le juger. Selon Ecphante, le bon gouvernement est lié à la contemplation du cosmos.

Les autres planètes sont soumises au soleil, le peuple doit donc être soumis au soleil.

Synesius, originaire d'une famille de Syrène, était un notable byzantin qui deviendra évêque. Il critiquera le trop de sacralisation de l'empereur et s'adressera à l'empereur Archalius. « Rien par le passé n'a eu de pires influnces sur les affaires romaines que la pompe et les cérémonies entourant la personne du roi. Des cérémonies accomplies pour toi dans le secret. Le résultat est que le souci de la majesté, cette peur que tu sois rabaissée au niveau des hommes ordinaires si tu pouvais être au fond de toi un reclus par toi même, tu vois très peu, tu entends très peu, tu ne fais pas les expériences qui produisent une provision de sagesse politique, en un mot, tu vis la vie d'une anémone de mer. Tu vis la vie d'un lézard au lieu d'être au milieu de tes troupes tannées par le soleil menant une vie virile et simple ».

Avant le christianisme, le dominat a établi la confusion du politique et du religieux. (Saint- cérémonial est magique pour dire l'immense distance entre l'empereur et le peuple, auparavant,

l’empereur était considéré comme parmi les siens. Dans le dominat, le prince est isolé et les sujets ne doivent pas pouvoir s'adresser au prince.

Le cérémonial aggrave cela. L'empereur se prétend un peu moins qu'un dieu, c'est le représentant de dieu sur terre. Face à cette sacralité politique qui s'installe à Rome, un seul Dieu existe.

Toutes ces divinités vont fusionner dans un seul Dieu qui serait représenté à Rome par l'Empereur. Ce culte monothéiste va atteindre son apogée lors du règne d'Elagabal. Sa fin sera tragique, la foule envahira son palais et l'empereur sera massacré dans les latrines. Son corps sera jeté dans le Tibre car les égouts étaient trop étroits.

Un petit café ? Un petit café ? Un petit café ?

Aurélien empereur de 270 à 275 a donné le même monothéisme : « Un seul Dieu, un seul empire, un seul empereur ». On en revient à la monarchie d'essence divine instaurée dans l'ancien Orient, à Babylone et notamment dans l’Égypte pharaonique. L'orient sert la politique de l'empereur. Chrysostome servira la gloire impériale et les néo-pythagoriciens servent cette monarchie de droit divin. Cette magie politique sera proposée par Diotogène ou Ecphante qui vont conforter la vision solaire de l'empereur mandaté par le dieu solaire.

Les néo-pythagoriciens proposaient un culte politique magique avec des sacrifices humains. On aggrave la différence entre l’empereur solaire et le reste. L'empereur a été créé « par le meilleur artiste , il peut seul communiquer avec les instances divines.

Ce n'est plus une monarchie car elle n'est plus tournée vers le peuple. Elle est difficile à contempler à cause de son éclat excessif à cause de la surabondance de divinité. Cette lumière éblouissante éloigne du peuple et le roi est ainsi isolé et il est donc irresponsable de ses actes, seul Dieu peut le juger. Selon Ecphante, le bon gouvernement est lié à la contemplation du cosmos.

Les autres planètes sont soumises au soleil, le peuple doit donc être soumis au soleil. Synesius, originaire d'une famille de Syrène, était un notable byzantin qui deviendra évêque. Il critiquera le trop de sacralisation de l'empereur et s'adressera à l'empereur Archalius. « Rien par le passé n'a eu de pires influnces sur les affaires romaines que la pompe et les cérémonies entourant la personne du roi. Des cérémonies accomplies pour toi dans le secret. Le résultat est que le souci de la majesté, cette peur que tu sois rabaissée au niveau des hommes ordinaires si tu pouvais être au fond de toi un reclus par toi même, tu vois très peu, tu entends très peu, tu ne fais pas les expériences qui produisent une provision de sagesse politique, en un mot, tu vis la vie d'une anémone de mer. Tu vis la vie d'un lézard au lieu d'être au milieu de tes troupes tannées par le soleil menant une vie virile et simple ».

Avant le christianisme, le dominat a établi la confusion du politique et du religieux. (Saint-Augustin, Henry Irénée Marrou). Une distinction doit être faire entre Dieu et César et les empereurs convertis au christianisme vont utiliser ce mélange politique et certains vont s'y abîmer. Même si le christianisme inspire les empereurs ou est avant tout d'ordre spirituel, il apparaîtra comme un lieu de résistance à ce culte politique. Cette religion servira ensuite à légitimer le pouvoir de l'empereur.

Au Ier siècle, l'apôtre Paul affirmera l'origine divine du pouvoir en se fondant sur les paroles du Christ. C'est la formule qui traversera tout l'Occident : « omni potestas a deo ». Ainsi, s'établit un dualisme de dieu et de César entre l'autorité spirituelle et l'autorité temporelle. Certains évêques vont alors comprendre que l'empereur a reçu son pouvoir de dieu par une sorte de choix direct. Or, ce qui sera beaucoup discuté sera cette sorte de choix direct. Ce qui sera discuter sera par qui le choix de l'empereur est fait. Est ce un choix direct ou indirect ?

C'est en fait la théorie de la monarchie de droit divin. A la différence de la doctrine romaine, du culte cosmique romain, cette théorie ne peut jamais concevoir la monarchie alliée à une tyrannie, elle ne peut jamais être tyrannique. Le monarque entrevu dans les théories chrétiennes doit observer le loi divine, il ne peut être tyrannique. Si ce prince choisi par dieu agit selon ses caprices, il sera puni par Dieu. Le bon prince, celui qui sera montré en exemple, doit agir dans une finalité bien précise.

Il devient le bien-aimé de Dieu s'il se conduit d'une bonne façon.

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Le dominat ou le triomphe du culte politique

L'empire traverse une crise qui touche tout le système impérial. Cette crise deviendra toujours plus grave. Le régime impérial va alors se crisper et une nouvelle conception va apparaître avec un pouvoir encore plus personnel avec une maîtrise de l'empire par le dominus.

Face à cette crise, le vieil esprit romain disparaît. On verra apparaître à Rome de nouveaux cultes venus d'Orient qui vont se mélanger aux divinités romaines et s'ajoute à cette grosse crise l'expansion de la religion chrétienne. La religion chrétienne devient universelle c'est-à-dire

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Tacite et Pline le Jeune : l'histoire au service du politique

Tacite (55-120) est né durant le règne de Néron. Il épouse la fille d'Agricola ce qui lui offrira la voie du cursus honorum qui le conduira jusqu'à l'administration de la province d'Asie et en 100, il se mettra à écrire et se mettra à écrire un traité historique. Il composera d'abord les Historiae publiées en 106 qui retracent les établissements à l'intérieur de l'empire. Il y a ensuite les Annales racontant la dynastie précédente, c'est-à-dire la mauvaise histoire. Il accentue le drame et la cruauté. Il livre en fait la mission à la fois ppolitique et morale de l'historien qui n'est pas là seulement pour décrire des faits. Il fait de la politique comparée à travers les siècles.

La nature humaine réclame un pouvoir fort selon lui. Le régime républicain s'affaiblit et s'abîme à cause de son manque de puissance. Le principat devient alors selon Tacite le seul régime possible qui, face aux crises, face à l'élargissement du territoire peut redonner à Rome son éclat.

L'absolutisme ne doit pas être confondu avec la tyrannie et le principat doit écvviter cet écueil de la tyrannie. Tacite livre son image du bon prince. Le prince idéal doit respecter les valeurs civiles. Le Prince est là pour apporter l'ordre et le peuple n'est heureux que lorsqu'il est soumis à l'ordre.

Pline le Jeune, issu de la région de Cone sera adopté par son oncle Pline l'Ancien qui est mort lors de l'éruption du Vésuve. Il deviendra avocat, orateur et commence sa carrière qui sera celle d'un haut fonctionnaire avec le cursus honorum.

Pline le Jeune écrit beaucoup et écrit le Panégyrique de Trajan ainsi que les Epistolae destinée à être lue dans des salons.

Ce sont des documents qui vont dresser l'éloge de l'empereur Trajan. « Il doit être vertueux et sain et tout semblable aux dieux ». L'empereur doit toujours resté soumis aux lois. Il est semblable aux dieux et modèle de tous les citoyens.

« Tu t'es de toi-même soumis aux lois, César que personne n'a écrite pour toi mais tu ne veux pas avoir plus de droits que nous. C'est bien la première fois que j'entends dire que le prince n'est pas au-dessus des lois mais que les lois sont au-dessus du Prince. […] Le prince reste proche des siens, il est attentif à leur nécessité, il est capable d'assurer la prospérité et la sécurité matériel, il répond à ceux qui l'interrogent ».

Ces lettres vont montrer le principat comme modèle du gouvernement l'ordre public. Il affirme que le bon prince ne peut être ni élu ni désigné par une succession familiale, il soit être adopté par son prédécesseur.

3. Marc Aurèle Il se laissera conduire par le quant à soi stoïcien, il sera adopté par l'empereur Hadrien et Antonin le Pieu. Il deviendra Augustus et durant ses années d’apprentissage auprès de son oncle il forgera sa pensée.

Il va laisser l'exposé de sa théorie dans « Pensées pour moi-même ». Il y propose le modèle du bon prince imprégné de la morale stoïcienne. Ce prince est avant tut un sage et un empereur qui pratiquera la morale et la justice.

« Comme tu es l'un des membres dont se parachève le corps social, que chacune de tes actions parachève de même la vie sociale. Toute action de toi qui ne se rapporterait pas au bien social désorganise la vie du tout, elle empêche d'être un ».

L'Empire est cependant au bord d'une crise et le millésime de Marc Aurèle sera traversé par la crise.

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Sénèque ou un essai de résistance

Il donnera une pensée partagée entre les rigueurs de l'acèse stoïcienne. Il plait à l'opinion et les empereurs vont devenir jaloux. Il y aura parmi eux Caligula et Claude qui l'exilera en Corse à la demande de Messaline.

Sénèque va flatter Claude pour revenir à Rome. Il sera rappelé par Aggripine pour être le précepteur de Néron et il sera plus tard son Premier ministre.

A la mort de Claude, Sénèque va se venger et rédigera une satyre intitulée Satira de Claudio Caesare et avaiit un sous titre intitulé De la métamorphose en cornichon de Claude (Apokolokyntosis).

Cette période sera très difficile pour Sénèque car il sera soumis aux pressions de Néron et pour essayer de s'en sortir il va écrire le De clementia pour convaincre Néron. Il y explique que le bon César agit dans l'intérêt de ses sujets et non selon son intérêt personnel.

Il doit suivre le chemin de la vertu et de la clémence. Sénèque expliquera ce qu'est la clémence qui est, selon lui, la maîtrise de soi. « C'est le penchant de l'âme à la douceur lorsqu'il s'agit de punir ».

Le bon César est celui qui ne punit pas injustement, il ne verse pas le sang. « La nature ne l'a pas voulu cruelle ».

« Tout homme trouve crédit auprès de lui par sa qualité d'homme ». Cette clémence du prince à l'égard des sujets à celle du médecin soignant les malades.

Sénèque va donner un mode d'emploi très simple pour Néron : « Il y a entre le roi et ses sujets la même différence qu'entre un être humain et des insectes comme on fait avec un insecte qu'on n'écrase pas sans se souiller, le roi ne s'abaissera pas à châtier lui-même ses sujets. »

C'est une théorie du pouvoir fondée sur la clémence. « Nous avons tous pêché et si les dieux étaient parfaitement justes, ils devraient punir en permanence ».

Les dieux sont cléments car ils ne secouent pas incessamment la terre pour punir les fautes des hommes. La terre reste calme, ce calme signifie la clémence des dieux. La clémence dit la supériorité, la punition dit l'infériorité. Sauver est le propre de la grandeur souveraine.

« Trop de rigueur provoque le désespoir.

« La multitude des suplices déshonore tout autant le prince que la multitude des enterrements déshonore le médecin ».

La faiblesse pour Sénèque est un trop de clémence, « c'est une perte du quant à soi ».

On est en fait face à un fondement de l'absolutisme, le prince soit être maître de la situation, il est le maître de l'ordre public et il doit pouvoirarrêter les violences pour briser ce cycle des vengeances, pour préserver l'ordre public.

Selon Sénèque, seul le prince peut être clément, les autres agents n'ont pas le droit à la clémence ca le prince est au-dessus des lois.

Selon lui, il fait faire le bbon choix de l'empereur. Sénèque donne une leçon politique à Néron, il s'y oppose. Si l'empereur est au-dessus des lois, cette nuance vient réduire la supériorité de l'empereur et en dehors de l'exercice de la clémence, le citoyen restera protégé.

Sénèque continuera à parler de l'empereur et il dégage de la nature des principes de gouvernement. Ils veulent utiliser la comparaison de la ruche des abeilles.

Les écrits seront compris par Néron qui appliquera une bonne politique pendant 5 ans. Par la suite, Sénèque se retirera car plus écouté et il se consacrera à l'écriture. Il va écrire des lignes qui chahuteront Néron et il se sentira trahi. Il va exiger que Sénèque mette fin à ses jours. Après cet assassinat, Néron se liverra à une foule d'atrocités et sombrera dans la tyrannie. Tacite racontera la fin de Sénèque « A qui la cruauté de Néron était-elle inconnue ? Il ne lui restair rien d'autre à ajouter après le meurtre de sa mère et de son frère que la mort de celui qui l'avait éduqué et instruit ».

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Le principat, une monarchie de droit populaire

On va abandonner l’évolution aristocratique pour consacrer a gloire de la monocratie.

Cette période était difficile à définir. Ceux qui vont détenir le pouvoir dès le départ vont tout faire pour cacher la nature profonde du régime. En janvier 27, au Sénat se tient une séance qui vient parler du régime mixte en parlant de partage du pouvoir entre Auguste et les patres. Auguste va justifier ses pouvoirs par l'histoire de Rome.

Il utilise la notion d'auctoritas pour asseoir son pouvoir. Cette notion d'autorité était liée depuis l'origine au magistère du Sénat. Lorsque Cicéron parlait de Princes, il parlait d'un prince qui exerçait son pouvoir de façon séparées des autres pouvoirs.

Octave, 3 jours après, utilisera le titre d'Augustus. L'Augustus est celui qui a une puissance morale pouvant même être religieuse qui transcende les autres pouvoirs. Auguste, qui a toute cette habileté de se présenter comme continuateur de la politique ouvre une nouvelle voie. On passe d'un principat à nature républicaine à un principat impérial. La réflexion politique se fera discrète durant cette période.

Auguste avait un goût littéraire très sûr et savait reconnaître les bons écrivains. Les oeuvres de ces auteurs ne sont pas politiques, il y a une apologie du prince. Cette littérature sera dynastique et à la demande d'Auguste, ces auteurs seront proches de l'esprit romain. Parmi ces auteurs, on trouvera Tite-Live (59-17 ap JC) qui est l'historien de Rome et il glorifiera Rome or il ne conaît pas les nations étrangères qu'il critique. Il explique les bonnes moeurs de Rome.

Il y aura par la suite d'autres écrivains avec un style plus lourd comme Tibule et Propers.

Il faut attendre la fin du Ier siècle pour voir apparaître des auteurs de qualité et engagés. Les désordres commencent à éclater et l'apparition de cette littérature engagée correspond à l'apparition de la période du despotisme des Césars : Tibère, Caligula, Claude et Néron. Seuls étaient protégés les flatteurs de ces empereurs.

L'un des premiers auteurs à résister sera Phèdre et ses fables dans lesquelles il expose sa tristesse en espérant un bon prince avec beacoup de moquerie. Parmi les autres auteurs courageux, il y aura Sénèque qui va s'interroger sur les problèmes politiques et qui affrontera Néron.

Il y aura également des historiens comme Tacite et Pline le Jeune. Parmi les princes, il y aura un empereur qui va écrire et qui sera donc très différent des autres. Il s'agit de Marc Aurèle.L'Empire disparaît en 476 et à l’intérieur il y aura deux périodes : la période du Haut-Empire qui s'arrête avec Doclétien.

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