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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

La question de l'émancipation des juifs


– Marx tente de répondre à une question qui agitait le monde politique de l'époque et qui était la question de la liberté religieuse ou plutôt la question de la liberté politique émancipée de la religion. – CAD la question de l'émancipation politique des juifs.

– La Révolution française a offert le premier exemple européen de l'émancipation juridique complète des juifs.

– Les conservateurs résistaient à cette émancipation comme des gens à gauche.

– La figure de Bruno Bauer, leader Jeune-hégélien, est pas mal dans le genre avec sa brochure La question juive publiée en 1842. C'était une polémique contre l'octroi de droits politiques égaux aux juifs.

– Le point essentiel de la position de Bauer était que la situation actuelle de l'Allemagne ne pouvait être résolue par des démarches politiques ( comme l'octroi ou non de droits égaux aux juifs) mais seulement en émancipant tout allemand de la religion en tant que telle.

– CAD que le question de la destruction de la religion représente la clé d'un changement social et politique.

– Marx répond à Bauer en expliquant qu'il commet une erreur en critiquant l’État chrétien (chrétien par sa forme) plutôt que l’État politique en général.

– l’État ne peut être émancipé de la religion sans que le peuple ne soit émancipé de la religion.

– Marx insiste sur la scission qui existe au sein de la conscience d'un individu :

• Le citoyen : membre de l’État = être communautaire // le bourgeois : membre de la

société civile. • Le citoyen // au chrétien ou juif croyant.

=> donc chacun a conscience de son « double rôle au sein de la société ».

– L'émancipation politique est une étape à franchir. Car l'homme s'affranchit politiquement de la religion en la rejettant du droit public à la sphère privée. Mais ce n'est pas la fin de la lutte.

– l’État démocratique exprime les valeurs humanistes que contient le christianisme d'une manière cachée et est en opposition avec l’État chrétien. En effet, dans un Etat chrétien la souveraineté de l'Homme n'existe pas, alors que dans l’État démocratique elle est réelle. La question des droits de l'homme :

– Bauer considère que pour qu'un juif revendique les droits de l'homme, il doit abandonner sa religion. Ce à quoi Marx répond : le privilège de la foi est un droit universel de l'homme.

– Pour Marx, les droits de l'homme marquent l'émancipation politique mais pas l'émancipation humaine car ses valeurs marquent encore nettement les intérêts égoïstes de la bourgeoisie.

– La signification réelle de l'émancipation politique ( de la Révolution) est l'émancipation du domaines des intérêts privés par rapport à la politique CAD une émancipation par rapport à des contraintes.

– Marx inclus l'émancipation religieuse dans l'émancipation politique général.

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Communisme et socialisme de l'époque selon Marx

– Le communisme n'est qu'une facette du socialisme.

– Le principe socialiste est limité parce qu'il n'aborde pas tout le champ de l'émancipation complète de l'homme, y compris son émancipation des vielles conceptions théoriques ( religieuses ou scientifiques).

– Le public allemand doit être touché par ce à quoi il s'intéresse, les questions religieuses et politiques, les plus importantes étant les politiques.

– Les socialismes existants opposent le social au politique en ignorant le terrain politique réel.

– Ils n'avaient pas l'idée d'intégrer à leurs objectifs sociaux une lutte politique.

– Mais pour Marx, les forces qui produiront le nouvelle société socialiste se constituent au sein de la société => c'est pour ça qu'on ne peut pas ignorer la politique réelle. En résumé, la nouvelle orientation implique ces idées :

– Au lieu de créer une nouvelle secte, développons notre programme à partir d'une analyse critique de ce qu'il se passe maintenant à partir des luttes réelles et du mouvement réel.

– Au lieu d'opposer la question sociale aux questions politiques vitales du moment, identifions nous nous-mêmes à la lutte pour ces objectifs politiques afin de les relier à notre but social foncamental.

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Troisième lettre : la forme positive du nouveau monde

– Marx suggère une approche nouvelle car il considère que tous les essais déjà pratiqués étaient insuffisants.

– Il propose d'aborder la question sous un autre angle, CAD par la critique du système existant.

– Tout ce qui existe contient de façon immanente sa propre dissolution ( ses contradictions internes).

– La critique pourra dévoiler ces contradictions et rendre le processus de dissolution conscient.

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Première lettre de mars 1943

– Sa première lettre dans la correspondance des DFJ date de 1843 et reflète un point de vue déjà socialiste, au sens moderne.

– Le but de la révolution CAD la liberté, est de faire de la société une communauté des hommes pour atteindre un État démocratique.

– Mais un État démocratique ne l'est que s'il y a une démocratie dans la société civile, donc une démocratie économique.

– La lettre se termine par la nécessité de donner une forme positive au nouveau monde via une approche nouvelle.

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Sens de socialisme à l'époque

– La notion centrale du terme socialisme de l'époque était le souci de la question sociale CAD le sort des masses populaires dan la nouvelle société en voie de croissance industrielle et d'embourgeoisement, et l'exigence de faire quelque chose.

– C'était une opposition à l'individualisme qui était proche de l'éthique bourgeoise de compétition généralisée.

– Ce qui distinguait, à l'époque, le socialisme du communisme était la question de la propriété privée : le communisme voulait son abolition et la mise en commun de tous les biens.

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La monarchie et la démocratie

Marx s'oppose au monarchisme d'Hegel :

– Il s'oppose à l'idée d'un pouvoir héréditaire général et de la concentration de la volonté de l’État en un seul homme.

– Il s'oppose à tout forme de monarchie, y compris la monarchie constitutionnelle défendue par Hegel.

– Il attaque ce dernier pour avoir mis en opposition souveraineté de l’État et souveraineté populaire.

– Hegel avait rejeté la conception de souveraineté du peuple.

– Pour Marx, dans toutes les constitutions l’État doit reposer sur le peuple, le peuple doit toujours former le pouvoir instituant dans une société même si il décide de se soumettre à un monarque.

– En effet, la démocratie est la réalité de la monarchie CAD que derrière la domination du monarque se cache le pouvoir inemployé du peuple.

– Par conséquent, la démocratie (en tant que pouvoir du peuple d'instituer en dernière analyse le gouvernement) est implicite dans tous les Etats, de même que l'essence de la religion est implicite dans toutes les religions. Marx se lance dans une analogie démocratie religion basée sur la conception jeune-hégélienne :

– La religion catholique est la religion ramenée aux éléments essentiels (alors que les autres religions incarnent ces éléments en les dissimulant) qui doit être mise à nu par l'analyse critique.

– La relation de la démocratie à toutes les formes politiques est la même que la relation entre le christianisme et les autres religions.

– Dans une démocratie, la souveraineté populaire est directement manifestée. En conclusion :

– Dans les sociétés non-démocratiques, l'homme vit d'une part comme citoyen de l’État (dévoué aux intérêts généraux) et d'autre part, il poursuit ses intérêts et ses rapports privés. Ces deux aspects sont séparés.

– En revanche, dans la démocratie l’État politique n'est qu'un contenu particulier du peuple.

– Marx considère que le contenu de l’État représente plus que simplement l’État politique, CAD qu'il comprend aussi le système des rapports de propriété.

– Dans une vraie démocratie, la propriété doit être attribuée de façon démocratique.

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La question de la bureaucratie

– Pour Marx, il y a la propriété privée de la classe des entrepreneurs // la propriété privée de la bureaucratie de l’État.

– Pour Hegel, la classe bureaucratique est la classe universelle car elle représente l'intérêt général.

– Marx considère que l’État n'est pas un idéal désincarné mais une masse d'individus impliqués dans un rapport social particulier, et la bureaucratie n'est qu'un élément particulier qui identifie ses propre intérêts à ceux de l’État.

– La bureaucratie utilise l’État comme sa propriété privée, dans son propre intérêt.

– Elle le garde secret à l'intérieur de la bureaucratie par la hiérarchisation,

– elle le garde secret de l'extérieur en étant une corporation fermée.

– Donc, le problème est que la bureaucratie n'est pas universelle dans l'intérêt qu'elle porte à tous : c'est une illusion.

– Elle n'est qu'une classe parmi les autres qui a l’État comme base de son intérêt particulier.

– Sa propriété privée est donc le pouvoir politique. Et c'est ça qui crée l'illusion. => Marx indique une orientation générale pour résoudre le problème de l'universalité :

– La solution se trouve dans le sens de faire de « la classe de tous les citoyens » la classe universelle.

– Il faudra donc détruite toutes les distinctions de classe ( mais ça viendra plus tard)

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La relation entre le pouvoir de la propriété privée et l’État

– Le problème de la relation entre le pouvoir de la propriété privée et l’État se traduit philosophiquement par la relation entre la propriété privée / intérêt particulier et l’État / élément universel de la société.

– Chez Hegel, le propriété privée est celle de la classe dominante foncière, à travers ses idées sur la primogéniture ( c'est à dire le droit d'aînesse).

– Marx est opposé à la primogéniture car elle permet de préserver la propriété foncière de grande dimension et la concentration du pouvoir de classe.

– La bourgeoisie était aussi opposée à ce principe car il était interdit de vendre une parcelle de terre pour un propriétaire foncier. Ca empêchait la bourgeoisie de devenir propriétaire à la campagne.

– Le gouvernement tentait d'empêcher la parcellisation des terres et la préservation de la structure de la propriété foncière qui était la base de sa propre classe.

– Donc, la position de Marx va dans le même sens que celle du libéralisme bourgeois pour qui la liberté était la vente d'un champ sans restriction du sol à qui avait les moyens de l'acheter.

– Ce débat autour de la primogéniture marque le sentiment de la bourgeoise d'une mainmise de l'aristocratie sur la société.

– Pour Marx, la propriété foncière est la propriété privée proprement dite. La propriété de la classe universelle (l’État) et de la classe bourgeoise est universelle et sociale, CAD qu'elle ne représente pas simplement un intérêt particulier.

– Il y a donc une domination de la propriété privée abstraite sur l’État politique et non une domination de l’État politique sur la propriété privée.

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l’État et le propriétaire

– Il avait été décidé d'un garde forestier qui voyait un voleur de bois pouvait le punir et collecter sa punition.

– Il a donc tous les rôles, et ces rôles sont arbitraires et contradictoires.

– Donc l’État est soumis aux propriétaires et il ne répond pas à l'idéal de l’État :Marx se rapproche de plus en plus de cette thèse.

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