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Filtrer les éléments par date : juillet 2014

Méthode et structure

Il faut bien préciser que les critiques ne forment pas UN paradigme. Probité philologique  nous comprendrons les critiques dans leurs propres termes : placer la critique contemporaine du PDH dans une perspective historique. Il y a évidemment eu du nouveau dans la théorie MAIS certains thèmes sont constants : universalismes abstrait DH, individualisme,… On se concentre sur 3 critiques « classiques » : Burke, Bentham, Marx. Grosse influence + grande diversité : critique des DH pas uniquement chez les réactionnaires ! Ils sont en commun de réagir à la Déclaration française des DH & citoyen, 1789. Ils s’opposent aux DH pour leur abstraction, leur vision pauvre de la constitution de la société.

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Objet de l’enseignement

Premier volet = quelles sont les différentes formes prises par la critique des DH depuis 1789 ? Dès été 1789, début d’une contre-offensive idéologique c\ DH. Nous reconstruirons les ≠ arguments contre les DH + intérêt de la recherche aussi bien pour ceux qui doutent de l’utilité de la DUDH que pour les partisans des droits.

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Le renouveau des critiques adressées aux DH

Primat des DH = résistances en pensée politique. Exemple, A. McIntyre : les DH = fictions (mais ils sont peu nombreux à être si extrêmes). Majorité des critiques > auteurs qui défendent le principe démocratique ; pour certains auteurs « communautariens », théorie du PDH (primat) laisse tomber le caractère contextualisé de l’existence, elle se fonde sur une conception abstraite des personnes. D’autres = « si nous avions de vrais liens affectifs, pas besoin des droits »

(M. Sandel : exemple de la famille)1e critique, conteste la primauté du juste sur le bien, rejoint l’idée de violence de l’imposition d’une théorie des DH. D’autres = problème = prolifération contemporaine : inflation des droits dévalue les « vrais » droit ; notre « culture des droits » est : -Légaliste : tout problème social = abordé en termes de droits formels -Absolutiste : empêche de chercher un compromis autour du bien commun On risque de rendre le citoyen un simple détenteur passif de droits  destruction morale de l’Etat libéral. On retrouve dans ces critiques l’idée que le discrédit des devoirs (lié à l’inflation des droits) entraînera fragmentation grandissante de la société & on perdre le sens du collectif. Histoire Pensée Politique II [1ère partie] – D. Ruy – POLI2 3

FR = critique de la politique des DH, l’usage qui en est fait. M. Gauchet & P. Manent : société pluraliste dévitalisera la démocratie, dissout son cadre & ses instruments  à force de mettre l’individu en avant, on efface les repères

politiques démocratie tronquée, oublie la dimension politique de la démocratie. Puisque les DH se veulent universels, on obtient une société mondiale d’individus, plus de dimension politique. Manent : « on préfère l’homme au citoyen, on tend à rejeter les contraintes collectives liées à la citoyenneté. »

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Le renouveau récent des DH

Grandes Déclarations du 18ème -> déclin de la théorie 19e & 1ère moitié du 20e. 19e = à cause des théories sociales à large échelle : société = pensées & actions individuelles sont présentes mais H = pas de vrai contrôle par sa volonté. L’image de gens qui réfléchissent à comment constituer la société ne va pas avec la nouvelle vision de la vie sociale.

Théories & idées = objets de la vie sociale, pas des critères. L’esprit de la pensé sociale a une autre moralité que celle des droits : la référence = la société  théorie majeure = utilitarisme [bien commun], semble une meilleure base (dès années 1790). Révolution industrielle : on comprend le jeu de forces sociologiquement et pas éthiquement ;

Révolution démocratique en Angleterre = bonheur pour le + grand nombre. Déterminisme social, sociologie des idées, utilitarisme : ‘effacent’ les DH. Cependant, 19e = aussi des auteurs qui écrivent contre les menaces envers l’individualité [Tocqueville, Mill]. Mais les DH apparaissent + en + comme des reliques. International : SDN veut + établir relations pacifiques que protéger les citoyens. Seulement autour GMII, retour des DH (Charte de l’Atlantique 1942, Nuremberg, ONU, Déclaration universelle des DH 1948). DH deviennent LE critère d’évaluation de la légitimité politique. En théorie politique : DH redeviennent sujet d’intérêt philo important. Beaucoup d’auteurs suivent Locke : 1e fonction d’une organisation sociale = respecter droits moraux des concitoyens. Mais les penseurs de droite comme les penseurs de gauche utilisent les DH à leur compte, pour leurs intérêts.

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Rupture avec l'élitisme philosophique : vers le principe d'autoémancipation

– Le prolétariat est la classe révolutionnaire.

– La question ici posée est celle du rapport entre philosophie et prolétariat.

– Marx considère que ce ne sont pas les philosophes qui sont les théoriciens pour le prolétariat, mais que le prolétariat est son propre théoricien.

– Il est l'élément actif de la révolution.

– Marx écrit en 1845 avec Engel La Sainte famille : c'est un livre polémique dirigé contre l'élitisme jeune-hégélien et contre Bauer qui s'orientait vers la droite.

– La première phase de transformation de Bauer, passant du radicalisme à la droite, est marquée par son attaque à ce qu'il considère ennemi principal de la révolution : les masses.

– Pour Bauer et la « Critique critique », les philosophes critiques opposent leur sagesse absolue à la bêtise absolue des masses, qui ne sont qu'un poids mort inerte et immuable pesant sur la société.

– Tout est donc de la faute des masses parce qu'elles sont mues par leurs intérêts propres et non par les idées.

=> Marx réplique que l'histoire nous apprend tout le contraire : Dans l'action historique, l'élément décisif est la Masse agissante , l'intérêt empirique impliqué par l'action, et non simplement l'idée qui l'habite.

– Selon Bauer, l'ennemi de l'esprit est les masses qui doivent être maîtrisé par les philosophes critiques.

– Marx réplique par sa conception de la manière dont les masses sont poussées à la révolution afin de vaincre leur propre aliénation.

– L'organisation révolutionnaire des ouvriers est une étape vers le progrès, et donc les masses ne sont pas un obstacle, comme le pensent les critiques.

– Les critiques se considèrent comme les seuls mécanismes du progrès.

– La Sainte famille est la première polémique directe contre la conception très répandue qu'il est normal que des intellectuels supérieurs aient comme rôle de penser pour les masses, et dont le devoir de celles-ci est de rembourser ce service en agissant comme des moutons. Marx va plus loin dans les Thèses sur Feuerbach concernant le principe d'auto-émancipation .

– Après avoir posé la question du quis custodie ipsos custodiet ? , Marx pose la question du qui éduquera les éducateurs ?.

– Cette question va à l'encontre du concept d'un penseur éduqué porteur du socialisme face à des masses ignorantes.

– L'éducateur doit lui-même être éduqué et on ne peut pas surmonter la division de la société en dominants et dominés tant que cette éducateurs n'a pas été éduqué.

– Mais comment faut-il les éduquer ? : grâce à la pratique révolutionnaire.

– En effet, on apprend à révolutionner la société seulement en se révolutionnant soi-même. On apprend à se révolutionner en tentant de révolutionner la société.

=> Principe d'auto-émancipation reliant l'arrière plan philosophique du marxisme à son orientation politique. La théorie politique est donc un guide pour une pratique révolutionnaire où le révolutionnaire transforme la société et où la lutte transforme le révolutionnaire.

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Une nouvelle théorie de l’État

– Marx avait réfuté l'idée selon laquelle la bureaucratie représente la classe universelle et les intérêts généraux de la communauté. Mais il n'avait pas encore rompu avec la conception hégélienne de l’État en tant qu'incarnation de la dimension communautaire de la vie sociale.

En réponde à la Question juive de Bauer , Marx traite du rapport entre l’État politique et la société :

– Il considère qu'en France, l’État politique est né de la société civile dans la violence lors de la Révolution de 1789.

– Seul un Etat démocratique peut être considéré comme incarnant l'intérêt communautaire car il exprime la souveraineté populaire. En Allemagne, ce n'est pas le cas : il n'y a pas d'Etat du tout.

– Les différentes époques sociales ne sont pas différentiables en fonction de la classe qui contrôle le pouvoir mais d'après le rapport entre la politique et la vie économique :

• Société médiévale : unicité de la société civile et de la sphère politique car absence de libertés.

• Société bourgeoise : scission de la société en deux parties (Etat politique et société civile) telle que chaque personne représente cette séparation.

• L'époque de l'émancipation humaine à venir sera une ré-association de la vie sociale et politique dans des conditions de liberté.

– La différence entre l'Allemagne et la France était l'exclusion de la bourgeoisie du pouvoir en Allemagne. Alors qu'en France le capital était roi.

– Le modèle de Marx de la société post-révolution française où Etat politique et société civile bourgeoise sont séparés fondamentalement n'existait pas => c'est en réalité une particularité allemande.

– En effet, là où les intérêts du capital étaient reconnus, cette séparation était réduite à son minimum => la vie politique et économique étaient réintégrés ( mais pas de la façon communiste) et dominées par le capital. Remarque : La lutte des classes est une lutte pour l'appropriation des produits du travail. L'économie politique est l'étude de l’État et donc l’État doit être envisagé dans le contexte de lutte des classes. L'idéologie allemande de Marx et Engel est le premier exposé des idées essentielles du marxisme :

– La théorie de l’État en tant qu'institution à caractère de classe repose sur le développement d'une conception de la dynamique sociale générale comme une lutte des classes.

– La structure sociale et l’État trouvent leur source dans des individus qui sont groupés sous forme de classes sociales.

– La division sociale du travail joue un rôle important dans le développement de la société et est un antagonisme entre l'intérêt d'un individus et l'intérêt commun de tous les individus.

– l’État naît de cet antagonisme et plus précisément de deux impulsions :

– D'une part, le besoin d'une institution capable de se charger de certaines tâches sociales devenues complexes et nécessaires pour la survie de l'ensemble de la communauté.

– D'autre part, du fait que ce processus se fasse dans le cadre de la lutte des classes.

=> L'institution socialement nécessaire devient une institution de classe et donc, l’État est une institution historique développée

– Dans chaque cas, la domination d'une classe particulière s'exprime par l'existence de l’État.

– Le droit reflète les intérêts du mode de production sur lequel un certain Etat repose.

– Ce n'est donc pas la « volonté » qui crée l’État, mais l’État qui encadre la volonté sociale.

– l’État dispose d'un pouvoir sur la propriété privée, mais juste ce qu'il faut pour éviter d'interférer dans les intérêts de la bourgeoisie.

– l’État, grâce à la division du travail, peut déléguer à un petit nombre d'individus la puissance collective mais ce n'est pas pour ça que c'est l’État qui contrôle la société d'en haut.

– C'est la manière dont la société est organisée qui contrôle la Société.

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Le concept d'aliénation

– L'ouvrier est contraint de travailler à des choses qui n'ont aucune signification directe pour lui = le rapport ouvrier / production.

– L'aliénation apparaît aussi dans l'acte même de production au sein du système de fabrique.

– CAD que le produit du travail devient un objet étranger et indépendante de son producteur, travail et travailleur deviennent des marchandises.

– Il existe une aliénation du travail particulière au capitalisme et spécifique au rapport ouvrier / capitaliste : le produit du travail de l'ouvrier lui est étranger et lui est pris par un étranger qui le contraint à travailler.

– Dès lors, l'aliénation constitue un fondement socio-économique de la politique de la lute des classes.

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Le concept de lutte des classes

– Dans le système industriel de la fabrique, le travail est salarié et celui-ci est déterminé par la lutte entre le capitaliste et l'ouvrier.

– La lutte des classes est donc inséparable de l'analyse de la société moderne et est le lien entre l'économie et la politique et l'analyse historique.

– La lutte des classes entre le travail et le capital est un principe actif représentant la contradiction au sein de la société moderne entre propriété et non-propriété.

– C'est donc à l'époque moderne et dans le système de la fabrique qui produit l'antagonisme

entre travail et capital que celle-ci s'inscrit dans le système.

– La classe ouvrière est donc la classe qui doit lutter !

– L'antagonisme décisif est celui qui oppose deux classes polarisées qui sont caractéristiques du nouveau système : les capitalistes qui sont devenues propriétaires fonciers, et les propriétaires fonciers qui sont devenus capitalistes => il n'y a donc plus de différence entre ces deux classes.

=> C'est donc un antagonisme classe ouvrière et capitalistes où la classe ouvrière est celle qui souffre et qui doit lutter pour la révolution car elle est son moteur.

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Une orientation vers le prolétariat

– Marx s'installe en 1844 à Paris et est marqué par le mouvement ouvrier français.

– Dans L'introduction à une critique de la philosophie du droit d'Hegel il comprend que la critique de la religion doit être dépassée au profit d'une analyse critique de la société.

– Marx propose une analyse de la politique et de l’État et une action révolutionnaire sur des bases humanistes élémentaires.

– La question économique n'interviendra chez lui que plus tard comme un problème majeur des Temps modernes qui illustre l'arriération de l'Allemagne.

– Marx considère que la voie pour comprendre la société passe par la philosophie et la voie pour comprendre la philosophie passe par la théorie sociale.

– Marx continue sa recherche d'une troisième voie alternative au « parti pratique » qui est réservé aux ouvriers communistes allemands, et au « parti theorico-philosophique » radical issu des jeunes hégéliens.

– Au parti pratique il explique que la philosophie fait partie intégrante de l'Allemagne et qu'il faut rendre réelle la philosophie pour la dépasser ; et au parti theorico-philosophique il explique que ne voir que la lutte philosophique sans la critique sociale est une impasse. = > Cette partie de l'article débouche sur l'introduction du prolétariat et du rôle du philosophe comme source de la fermentation révolutionnaire : la théorie doit s'emparer des masses .

– Le fondement matériel de la révolution sont les besoins pratiques des gens CAD leurs intérêts de classes.

– Plus tard, Marx considérera que ces intérêts sont la force motrice de la révolution, mais pour l'instant c'est la théorie ( philosophie achevée) qui en est le principe actif.

– Marx devait dépasser l'idée que les intérêts particuliers ne pouvaient pas êtres soulevés à l'encontre des intérêts communautaires. Dès lors, tout intérêt de classe était jugé antisocial.

– Pour Hegel, seule la bureaucratie, classe de l'universel, représentait l'intérêt communautaire.

– Or, Marx s'oppose à cette vision et prouve que la bureaucratie a ses propres intérêts égoïstes.

– Alors, peut-il exister une classe universelle ?

– Marx transforme la définition de la classe universelle en lui attribuant la fonction du renversement révolutionnaire du statu quo.

– C'est une classe qui doit représenter l'incarnation de tous les intérêts de la société et opposée à une autre classe qui doit avoir le rôle de la classe oppressive.

– La vision de Marx, opposée à celle d'Hegel, considère que dans un contexte historique particulier, la signification historique d'une classe déterminée peut coïncider avec les intérêts des masses et avec les droits généraux de la société.

– Dans la France de 1789, la bourgeoisie a représenté cette classe.

– Pour l'Allemagne, il n'y a pas encore une classe prête à avoir ce rôle, étant donné que le moment de la bourgeoisie allemande est dépassé.

La future classe qui pourrait l'incarner est une classe dont l'oppression provient des racines mêmes de la société => le prolétariat.

– En effet, les besoins pratiques du prolétariat coïncident, selon Marx, aux besoins généraux de la société à cette période de l'histoire.

– La tête de l'émancipation, c'est la philosophie, et le coeur, c'est le prolétariat.

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