Menu

Introduction historique

Découverte de la nature électrique de la matière

Le XVIIIe siècle a été marqué par l’essor de l’étude des phénomènes électriques. De nombreux chimistes et physiciens vont faire des découvertes intéressantes à cette époque. Benjamin Franklin découvrit la nature électrique des éclairs et montra ainsi que l’électricité est cachée dans la nature (1750).

Charles de Coulomb établit la relation donnant la force électrostatique entre 2 charges (1785). Alessandro Volta créa la première pile électrique en 1800 (figure I). Pour ce faire, il a empilé des disques de Cuivre et de Zinc séparés par de l’acide sulfurique. Il prouva grâce à cette expérience que les réactions chimiques sont capables de produire de l’électricité (réaction d’oxydoréduction).

Michael Faraday s’est intéressé au lien entre électricité et réaction chimique et s’est demandé s’il était possible d’engendrer une réaction chimique à partir d’électricité (inverse de la pile de Volta). Ainsi, il a découvert l’Electrolyse. Il a également découvert que l’électricité est discontinue, d’où son hypothèse : L’électricité est constituée de particules qui se déplacent.

Une centaine d’année après la première pile, Thomson et Ferrin ont prouvé l’existence de particules négatives constitutives de l’électricité grâce à l’expérience du tube cathodique. L’électricité qui passe à travers un tube sous vide forme un rayonnement (appelé rayonnement cathodique). Ce rayonnement est la preuve d’un déplacement de particules entre les deux électrodes à l’intérieur du tube cathodique. Ils ont donc essayé de déterminer la nature de ces particules en imaginant une nouvelle expérience que l’on appelle l’expérience de déflection des « rayons » (figure II). Celle-ci consiste à soumettre ce rayonnement à une différence de potentiel. L’expérience montre que les rayonnements sont déviés par rapport à la borne positive de la différence de potentiel. Ainsi, les particules constitutives de ce rayonnement seraient négatives.

Thomson calcula le rapport charge électrique sur masse pour cette particule. Celui –ci vaut 1,76 108 C/kg.

La prochaine découverte concernant ces particules a été apportée par un physicien américain : Robert Andrews Millikan.

Il a imaginé l’expérience représentée par la figure III. Il soumet un aérosol de gouttelettes d'huile à des rayons X dans une boite chargée. Ces rayonnements, qui ionisent la matière, peuvent arracher des électrons à l'air, qui sont alors capturés par les gouttelettes d'huile. On observe donc la formation de gouttelettes positives et négatives. Les gouttelettes chargées positivement tombent plus rapidement vers la plaque négative. Les gouttelettes négatives sont en lévitation car elles sont soumises à deux effets antagonistes (gravitation qui les pousse vers le bas et l’attraction électrostatique qui l’attire vers le haut).

En savoir plus...

Réaction d’oxydoréduction

Une réaction d’oxydoréduction (ou redox) est un transfert d’électron. Chaque composé possède un état d’oxydation qui peut lui être attribué à l’aide des quelques règles suivantes :

* L'état d'oxydation d'un atome dans un élément est 0

* L'état d'oxydation d'un ion monoatomique est égal à sa charge

* L'oxygène reçoit un nombre d'oxydation de -2 dans les composés covalents, sauf dans les peroxydes, où il vaut -1

* Dans les composés covalents avec un non-métal, l'hydrogène a un nombre d'oxydation de +1. Il a un état d’oxydation de -1 dans les hydrures.

* Dans un composé binaire, l'élément qui a la plus grande attraction pour les électrons reçoit un nombre d'oxydation négatif égal à sa charge dans des composés ioniques.

* La somme des nombres d'oxydation dans un composé doit valoir la charge totale du composé

Equilibrer ce type de réaction est souvent compliqué. Pour éviter de se tromper, il y a une marche à suivre :

a. Assigner les états d'oxydation de tous les atomes

b. Trouver quel atome est oxydé et déterminer l'augmentation de son état d'oxydation

c. Trouver quel atome est réduit et déterminer la diminution de son état d'oxydation

d. Choisir les coefficients des espèces contenant les atomes qui changent de nombre d'oxydation, de façon à ce que l'augmentation totale des nombres d'oxydation égale la diminution totale des nombres d'oxydation

e. Equilibrer le reste de l'équation par inspection

En général, les réactions redox ne se déroulent pas en milieu neutre mais bien en milieu basique et acide. Le milieu dans lequel se déroule la réaction est important car les H+ et OHinterviennent dans les demi-équations. Il faut donc veiller à ne pas les oublier !

En savoir plus...

Réaction Acide-base

Une réaction acide-base est une réaction entre un H+ (libéré par un acide) et un OH- (libéré par une base) qui forme une molécule d’eau. Ces réactions se déroulent facilement car le proton H+ est très réactif. En effet, H+ n’a plus d’électron et donc plus de nuage électronique. Or ce dernier représente la quasi-totalité du volume d’un atome. Pour le proton H+, il ne reste donc qu’une charge minuscule (élément très petit). Selon la loi de Coulomb (qui régit les interactions électrostatiques), la force est inversement proportionnelle à la taille. Donc plus la charge est ponctuelle (comme c’est le cas pour H+), plus la force électrostatique augmente. Il va donc réagir très rapidement lorsque des électrons (ici OH- ) se baladent dans le milieu.

Pour résoudre des problèmes faisant intervenir des réactions acide –base , il y a une marche
à suivre :

a. Etablir la liste des espèces présentes dans la solution combinée avant la réaction, et
décider quelle réaction se produira
b. Ecrire l'équation ionique nette de cette réaction
c. Transformer les quantités de réactifs en moles. Pour les réactions en solution, utiliser
les volumes des solutions originales, et leur molarité.
d. Déterminer le réactif limitant si nécessaire
e. Calculer le nombre de moles de réactif ou produit désiré
f. Convertir en grammes ou volume de solution

En savoir plus...

Réaction de précipitation

Le but de ce type de réaction est de former des substances insolubles. Les réactions de précipitations sont par exemple utilisées en médecine et plus précisément en imagerie médicale (figure IV). En effet, le Baryum est un métal lourd que l’on utilise comme agent de contraste pour l'exploration radiologique du tube digestif. Néanmoins, on ne peut l’utiliser tel quel (Ba2+) à cause de sa grande toxicité pour l’organisme. Les scientifiques ont utilisé les réactions de précipitation afin de créer un composé à base de Baryum qui serait insoluble et donc qui n’aurait pas la possibilité de passer dans le sang : le sulfate de Baryum.

Il suffit de mélanger une solution aqueuse de Chlorure de Baryum avec une solution aqueuse d’acide sulfurique pour former le composé utilisé en radiographie.


Dissociation du chlorure de Baryum : BaCl2 (s)→Ba2+ (aq) + 2 Cl- (aq)
Dissociation de l’acide sulfurique : H2SO4 (aq) → 2 H+ (aq) + SO42- (aq)
Réaction de précipitation : Ba2+ (aq) + SO42- (aq) → BaSO4 (s)
Etant donné qu’il ne passe pas dans le sang, le sulfate de Baryum est éliminé par les voies
naturelles (urine).

Pour résoudre des problèmes de solubilité, il y a une marche à suivre :
a. Identifier tous les ions présents en solution
b. Identifier les réactions possibles entre ions
c. Ecrire l’équation ionique nette correspondant à la réaction de précipitation
d. Résoudre les problèmes quantitatifs en appliquant les règles de stoechiométrie vues précédemment.

En savoir plus...

Les réactions chimiques

Les réactions chimiques sont symbolisées par des équations chimiques. Ces dernières sont des changements chimiques impliquant une réorganisation des atomes dans une ou plusieurs substances.

Dans tout les cas, il faut impérativement que le nombre d’atomes dans les réactifs soit égal au nombre d’atomes dans les produits. Il faut également équilibrer l’équation à l’aide des coefficients stoechiométriques. Il faut aussi veiller à indiquer l’état des différentes molécules (solide, liquide, aqueuse ou gazeux).

L’équation chimique est l’outil principal utilisé en stoechiométrie (étude des quantités de matières consommées et produites dans une réaction chimique). Néanmoins, il existe des problèmes stoechiométriques particuliers faisant intervenir des réactifs limitants. Ils surviennent quand les quantités de réactifs en présence ne respectent pas les proportions stoechiométriques définies par l’équation chimique. Un des réactifs va donc, par sa quantité, limiter la réaction.

Selon l’équation, 1 mole d’éthanol réagit avec 3 moles de dioxygène pour former 2 moles de dioxyde de carbone et 3 moles d’eau. Prenons le cas où nous avons seulement ½ mole d’éthanol. Dans ce cas ci, la quantité d’éthanol ne respecte pas les proportions stoechiométriques définies par l’équation de combustion. Nous avons donc bien un réactif limitant à savoir l’éthanol, qui va restreindre la réaction à la consommation de 1,5 moles de dioxygène.

Nous allons maintenant introduire les 3 grands types de réaction qui seront étudiés cette année (plus d’info au chapitre V)

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS

Besoin d’avis?

Demandez maintenant un examen gratuit et sans engagement de votre site web.
Nous faisons un examen élaboré, et nous effectuons un rapport SEO avec des conseils
pour l’amélioration, la trouvabilité et la conversion de votre site web.

Audit SEO