Guerre d’Indochine (1946-1954) dates clés page 48-49
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Les japonais liquident les restes de l’administration française en Indochine (mars 1945). Ainsi l’indépendance du Viêt-Nam est proclamée et aboutit à la création d’un gouvernement de coalition dirigé par Hô Chi Minh qui proclame la République.
Le général De Gaulle décide alors de reprendre pied en Indochine, occupée par les Japonais et les Chinois au Nord et au Sud par les Anglais. Ce qui aboutit à un accord permettant aux troupes françaises de réoccuper le Tonkin.
En contrepartie, la France reconnaît la république du Viêt-Nam. Mais sur place, la situation s’aggrave brusquement après des incidents à Haiphong et le bombardement de la ville par la marine française.
Le 19 décembre 1946, une guerre commence, qui va durer près de huit ans ; la France constate qu’elle ne peut pas imposer le retour pur et simple à la situation d’avant guerre.
En janvier 1950, Hô Chi Minh obtient la reconnaissance diplomatique de Moscou et de Pékin, ce qui lui apporte une importante aide militaire. La France subit un revers, malgré le soutien financier et matériel des Etats-Unis.
En plusieurs étapes, le Viet-Minh se renforce, la position militaire de la France s’aggrave, la chute de Dien Bien Phû intervient (7 mai 1954) et un armistice est finalement signé (20 juillet 1954) qui divise l’Indochine en deux le long du 17ème parallèle : le Viêt-Nam du Nord où dominent les communistes, le Viêt-Nam du Sud où règnent les nationalistes menés par Ngô Dinh Diêm et soutenus par les Américains.
Après la Corée et l’Allemagne, un nouveau pays est divisé par une frontière idéologique : « le rideau de bambou ».
Pour la France c’est la fin du boulet indochinois et le terme mis à une présence de près de ¾ de siècle dans cette région du monde.