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Filtrer les éléments par date : juin 2014

Interpréter des matériaux empiriques

Les interprétations du monde social sont censées reposées sur la discussion de matériaux empiriques et ne pas relever d'idées préconçues.

Les interprétations doivent présenter une cohérence logique et un ancrage dans les matériaux empiriques. Il faut préserver un double lien :

• Un lien entre les données obtenues et le « réel de référence ». Attention de distinguer la singulier de la manière habituelle

• Un lien entre les données obtenues et les interprétations de l'anthropologue. Celles-ci sont réfléchies et se distinguent de l'interprétation libre, elles sont donc à prendre en compte.

Les travaux sont donc tenus à une triple rigueur : la rigueur logique (les données sont cohérentes et il n’y a pas de contradictions dans les résultats), méthodologique (les conditions de recherche sont explicites) et interprétative (elle est basée sur les données obtenues et cherche à respecter la réalité des actions).

Ex : 1) Nancy Scheper-Hughes et son décès de nourrissons au Brésil, autre vision du décès que chez nous.

2) de Sardan et Blundo et leur corruption généralisée au Sénégal, Bénin, Niger.

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L'articulation à la littérature existante

Toute recherche doit se faire en connaissance de ce qui a déjà été fait dans la même matière. C'est un dialogue avec les travaux existants. Un travail de lecture documentaire préalable à la recherche est indispensable pour diverses raisons :

• Etre informé des recherches déjà menées permet de tenir des compte des réflexions déjà engagées, de ne pas se baser sur nos préjugés (qui sont inévitables si l'on n'a aucune connaissance préalable) et de ne pas « réinventer l'Amérique ». Cela permet également de mettre en place une certaine cumulativité.

• Développer une certaine connaissance. L’anthropologue qui arrive sur le terrain doit connaître les traditions du groupe social sur lequel il travaille. Ça lui permettra de gagner en légitimité aux yeux des enquêtés.

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La pluralité des méthodes en anthropologie

En plus de l’immersion au sein d’un groupe social, l’anthropologue sera amené à réaliser des entretiens non-directif ou semi-directif.

Lors d’une implication forte dans la recherche, nous perlerons de participation observante. Lorsque la participation est impossible (prostitution), le chercheur suivra le groupe au plus près.

Parallèlement à l'observation et l'entretien, on voit d'autres méthodes se développer :

• Les « dispositifs de recension » de Olivier de Sardan.

Ce sont des formes de quantification, qui peuvent exprimer des comportements sociaux autrement non remarqués. Ex : quantification du temps de travail, de parole,...

• Les sources écrites : au lieu de ne s'intéresser qu'aux relations du présent, les sources écrites permettent de se situer dans une histoire. Cela peut aussi être des sources écrites par les membres des groupes sociaux étudiés : si elles ont de l'importance pour le groupe, elles doivent en avoir pour le chercheur !

• Les sources orales : elles peuvent être grandement nécessaires là où les sources écrites fond défaut.

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Le canon méthodologique

Bronislaw Malinowski écrit en 1922 un ouvrage, « Les Argonautes du Pacifique Occidental », qui se base sur un système d’échanges cérémoniels en Nouvelle-Guinée.

Dans ce texte Malinowski explique certains principes de méthode, qui tournent autour de l’idée que l’immersion véritable et de longue durée d’un anthropologue formé théoriquement dans une société donnée, couplée à un certain apprentissage de la langue locale, est seule à même de permettre une connaissance intime des usages et de la vie quotidienne, de devenir familier des manières locales de faire et de penser, dont l’ensemble des règles et des régularités doivent être étudiées de façon approfondie.

C'est un coupure épistémologique, la coupure entre le savoir scientifique et ordinaire. Il cible trois points qui encadrent l’observation participante :

• Il est important de démontrer d'où viennent les données, les matériaux empiriques par quel moyen nous les avons eu et par qui.

Ce n'est cependant pas toujours respecté et les études mises en oeuvre ont des intensités inégales : certains travaux reposent sur quelques mois d'enquêtes, d'autres sur quelques années,... En effet, chacun peut s'approprier comme il veut la définition de « longue durée » ou de « connaissance de la langue ».

• Il est important de différencier l'observation de l'interprétation. Les anthropologues doivent se rendre eux-mêmes sur le terrain pour pouvoir avoir de bonnes observations.

L’observation est censée être objective, mais nous allons observer ce qui semble avoir de la valeur à nos yeux.

Il est donc plus juste de parler de production de données plutôt que de collecte. Ce qui donnera son objectivité à l’observation, consiste dans la densité informative qu’elle peut receler.

De plus, cette technique permet de remarquer l'écart entre le discours et l'action : si quelqu'un nous raconte sa pratique, cela sera peut-être différent de ce que j'ai moi-même vu de cette pratique.

• The « native's point of view », le point de vue local (natif peut être péjoratif). C'est le sens que les gens donnent à leurs actes.

Néanmoins, comme expliqué juste au-dessus, cette technique est importante mais loin d'être suffisante. Ex : Pierre Bourdieu et l'économie de l'Eglise catholique en France

Malinowski est cependant daté, et conçoit l'anthropologie comme l'étude des sociétés extérieures au monde occidental, des populations relevant d'une « humanité sauvage ». Aujourd'hui, à l'inverse, on pense que l'on peut étudier toutes les sociétés et mondes sociaux.

Ex : Philippe Descola et son expédition amazionienne

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Produire des données

Depuis 1930 ; sur la tradition de l’Ecole de Chicago, l’anthropologie utilise la méthode d’observation participante pour effectuer des recherches.

Ceci consiste en une enquête de terrain de longue durée par immersion au moins partielle au sein d’un groupe ou d’un monde social.

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Introduction

L’anthropologie est étymologiquement un discours sur l’homme. Elle étudie l’homme en société sous tous ses aspects.

Pour travailler, nous avons besoin de faire recours à a comparaison, spécifiquement entre les cultures et les sociétés. Elle ressemble en cela à la sociologie.

Mais alors, qu'est ce que faire de l'anthropologie ?

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Luther

Des hérésies vont éclater en Europe au XVIème siècle ce qui fera éclater la chrétienté en Occident. Cela entraînera les guerres civiles.

Luther ouvrira la réforme protestante qui est avant tout un fait religieux. En Allemagne la réforme est très favorable au pouvoir.

En France, à cause du Concordat de 1516, la réforme ne pourra jamais être fille du roi. Luther en 1516 engagera la réforme.

En 1517, il affichera ces thèses sur son église de Wittenberg demandant un débat, une discussion en dénonçant certaines pratiques romaines comme la vente des indulgences.

Cette doctrine contenue dans les nombreux écrits de Luther connaît un grand succès qui sera très net auprès des populations allemandes.

Les Allemands vont interpréter ces thèses comme des thèses de liberté, une doctrine populaire, pré-démocratique.

Cette interprétation devait aboutir à la guerre des paysans allemands qui durera de 1524 à 1525 avec 12 articles réclamant des libertés individuelles et fiscales.

Devant la révolte, Luther s'enflammera contre les paysans et montrera du doigt les hordes de paysans en déclarant : « il n'y a rien dans mon enseignement qui excuse une révolution politique.

Celui qui tombe en face des princes va directement chez le Diable »

Il rejette ici le droit à l'oppression et se met donc du côté des princes allemands.

Il aura beaucoup de mépris pour le peuple en affirmant que la hiérarchie en place est vertueuse : « les princes du monde étaient des dieux, le vulgus (peuple) était Satan. »

« Chers seigneurs, égorgez, exterminez, sauvez nous. ».

Pour lui, l’État était l'autorité.

Les idées de Luther favoriseront le jaillissement des monarchies absolues en Europe : « Sans Luther il n'y aurait pas eu Louis XIV ».

Une autorité publique n'est donc pas dangereuse pour l'âme. A côté d'une minorité de justes, il y a la majorité populaire vouée au péché.

Ceci nous introduit à une doctrine du pouvoir absolu mais cela est une autre histoire... To be continued....

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Thomas More

More a essayé d'établir la morale au service d'une utopie politique. Il est né à Londres en 1478 d'un père juriste.

Durant son enfance, il fréquentera les meilleurs établissements londoniens et il sera envoyé à 12 ans auprès du cardinal Morton, archevêque de Canterbury.

More en fera toujours l'éloge et en parlera notamment dans son histoire du roi Richard III.

More est un juriste. Il est également un humaniste et il est le précepteur du Prince Arthur et médecin.

Il connaîtra l'influence de Colet qui donnait des cours à Oxford et qui proposera une nouvelle forme d'érudition fondée sur la connaissance des textes grecs originaux mais également sur la connaissance de la philosophie antique.

More connaîtra également Érasme qui sera un de ses grands amis.

Thomas More a hésité pendant 4 ans entre une vie religieuse et une vie de famille bien qu'il choisit la dernière.

Il connaîtra alors une vie de bonheur et sera un politicien brillant.

Il rentrera au Parlement en 1504 et résistera au Roi.

Il deviendra en 1514 maître des requêtes. On lui confiera également quelques ambassades et il connaîtra sa première mission à l'étranger durant laquelle il écrira son traité le plus fameux L'utopie.

A son retour il devient alors chancelier, c'est-à-dire le deuxième personnage d'Angleterre.

Il deviendra célèbre et apparaîtra à la fois comme un homme fin spirituel et aimable. Il deviendra surtout l'ami du Roi.

Henry VIII avait une vision de l'amitié déviée car il pensait avoir un homme auprès de lui qui lui sera fidèle dans ses dérives dont notamment son divorce en réformant l’Église.

Thomas More n'était pas très favorable aux réformes religieuses. Henry VIII sera très méfiant à l'encontre des pensées de Luther.

Sur le point de la théologie, More était très conservateur et même beaucoup plus que le roi. Il croyait nécessaire de promouvoir le respect des consciences.

Il se dira favorable à une théologie plus rationnelle, à une réforme des moeurs mais il s'opposait à une rupture avec le siège apostolique.

Son refus le conduira à perdre l'amitié du roi. Cela lui coûtera beaucoup, il démissionnera alors en 1532 de la chancellerie du fait de son désaccord avec le roi sur cette question.

Il n'accepta pas que le Roi puisse se faire consacrer chef de l’Église d'Angleterre. Pour More, le roi d'Angleterre était alors un usurpateur.

Il souhaitait alors se consacrer à une vie familiale et d'étude.

Le 12 avril 1534, More fut convoqué pour prêter serment de fidélité à l'acte de suprématie qui devait confirmer le divorce d'Henry VIII.

Thomas More refusa de prêter serment par deux fois en alléguant des questions politiques.

Il fut enfermé à la Tour de Londres le 17 avril et sera accusé de trahison.

Le 1er juillet 1535 il sera accusé de dissimulation de haute trahison et sera reconnu coupable puis décapité la même année.

Rome canonisera Thomas More bien plus tard.

More donnera une théorie idéalisée dans un recueil intitulé L'utopie, De la meilleure forme de régime.

Dans ce recueil, certains ont vu l'annonce du marxisme ( ce qui n'est selon moi, qu'à moitié vrai).

L'Utopie est parue en 1516 en latin et la traduction anglaise sera diffusée en 1556. Ce livre a beaucoup circulé et ses idées ont fait l'objet de grandes disputes.

L'Utopie place Thomas More parmi les plus grands humanistes du monde. Cette oeuvre suscite toujours de nombreux débats.

Certains y voient un traité purement catholique, d'autres comme un manifeste politique dans lequel on ne peut tenir compte des arguments religieux, et d'autres enfin y verront un mauvais retour de Platon ou encore du Machiavel chrétien.

L'Utopie est un conte politique qui prétend : « dire la vérité en riant » selon ses propres mots.

L'ouvrage présente la vie d'un marin avec une île imaginaire, Utopia, qui est alors un néologisme. U-Topia : le U serait le préfixe du bonheur.

Tous les philosophes redécouvrent la philosophie des Anciens comme l'île des bienheureux de Pllaton.

Dans Utopia, la toponymie des lieux est également importante. Les noms des lieux livrent par exemple une idée de l'utopie de More. La capitale s'appelle par exemple Amaurote qui signifie la ville des ténèbres.

Le prince de cette île s'appelle Ademos (littéralement le prince sans peuple).

Le narrateur, représentant More, s'appelle Raphaël tel l'archange. Ce narrateur aura pour nom Hythloday qui signifie celui qui colporte des mensonges.

Il y a dans son nom un révélateur de l'ambivalence humaine.

Dans cette île, il n'y a pas tous les malheurs que peut connaître l'Europe. Le principe d'égalité n'est pas appliqué de façon totale par More puisqu'il y a une hiérarchie avec une élite d'aristocrates enfermés, en quelque sorte, dans une tour d'ivoire.

Il y a également le peuple, pouvant dire toujours « nous ».

Tous les membres du peuple recevrait une part égale de nourriture, de logement... L'Etat supervise cette distribution des ressources équitable ainsi que des soins de santé.

Il n'y a pas de clerc, ni de nobles passifs car les guerres n'existent alors plus.

Ceci réduit le temps de travail de chacun. La journée de travail se limite alors à 6 heures.

Il y aura du temps libre pour es loisirs et la connaissance. More est très soucieux du temps de travail.

Comme les connaissances sont accessibles à tous, chacun peut apprendre à réfléchir. Les criminels seront condamnés à l'esclavage.

Thomas More propose pour religion un théisme indépendant de toute confession particulière.

Tous ls enfants garçons et filles auront le droit de recevoir un enseignement diversifié et ils auront à étudier les oeuvres classiques, les arts, les sciences naturelles, les mathématiques ainsi que des cours d'instruction civique pour éveiller des consciences politiques.

L’État devra dispenser cet enseignement et former des maîtres. Les filles ne sont pas traitées autrement que les garçons et cette bonne éducation contribuera au bonheur.

On retrouve l'ère de Sparte et de Platon, ce goût pour les exigences morales.

Cette île apparaît comme isolée avec très peu de relations qui ne sont là que pour quelques échanges culturels et marchands. Les Utopiens ne font pas la guerre et apprennent à vaincre l''ennemi par l'intelligence qui est, selon lui, se conduire en homme.

On copiera ce genre utopique notamment avec Rabelais dans la ville de Thélème qui est le lieu de la vie de Gargantua.

Il y aura plus tard l'utopie D'Alais que l'on trouve dans l'histoire des Sédarambes.

Il y aura également une utopie avec Fénelon écrivant la suite du voyage d'Ulysses avec Les aventures de Télémaque.

L'oeuvre de Barthélémy, Le voyage d'Anacharsis est également importante. Au XIXème siècle, le genre littéraire de l'utopie sera très abondant.

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Section 1 – La montée de l'absolutisme

Cet élan va se faire à travers une littérature très riche avec une grande importance des symboles comme la reprise de la fleur de lys.

Plusieurs formules vont rappeler que le capétien est seul roi : « Le roi n'a point de compagnon pour sa royale majesté ».

Au XIVème siècle, on avait déjà expliqué le terme d'absolu qui signifiait délié des obstacles.

La monarchie tempérée pouvait vire dans cet espace délié de tout lien.

Ce terme d'absolu vient du latin absolvere. Il y aura par la suite la formule Car tel est notre plaisir qui exprime la pure volonté royale.Cette formula servira à combattre les prétentions de l'aristocratie.

Le Roi de France sera considéré comme l'être prééminent en France qui date depuis le baptême de Clovis.

Le Roi sera considéré comme le roi le plus chrétien. Les autres rois européens seront regardés comme moindres par les auteurs français et notamment le Roi d'Angleterre qui sera regardé comme un roi diabolique.

Au début du XVIème siècle, ce mouvement absolutiste va s’accélérer notamment du fait de la renaissance italienne qui donne ici une philosophie occulte avec les théories de Machiavel qui affirme l'omnipotence de l’État. Cette idée s'éloigne de l'humanisme chrétien.

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Partie conclusion : La querelle des anciens et des modernes

Dès le XIIème siècle, il y eut des tendances pour servir l'autorité royale.

Parfois elles se sont fondées sur le droit romain et ont alors donné plus de force à l’État. Cet effort a porté ses fruits, il a servi la monarchie.

Les moyens du Roi se sont accrus suite à la victoire de Charles VII à la bataille de Castillon mettant fin à la guerre de Cent Ans. En temps de paix, l'impôt obtenu pendant la guerre continue à rester fixe.

La France va bénéficier d'une période de prospérité avec les règnes de François 1er et d'Henri II de 1515 à 1559.

Ces deux règnes sont ceux d'une première monarchie absolue et c'est à cette époque que le fondement doctrinal de la monarchie absolue va apparaître.

Les guerres civiles vont cependant venir troubler cela en rompant la pax fidei.

S'ouvre alors le XVIème siècle malgré par les esprits novateurs comme Rabelais et Montaigne.

Ce siècle sera marqué par l'esprit de doute qui se fonde sur l'expérience personnelle. Au XVIème soècle, la source de la philosophie est désormais l'homme.

Cet État moderne atteindra son point de gloire durant le règne personnel de Louis XIV qui restreindra toutes les oppositions.

Fontenelle, scientifique et savant chahute la fin du règne de Louis XIV. On assiste à une crise de la société d'ordre.

Chez les aristocrates on retrouvera cet esprit d'opposition du XVIème siècle qui sera animé par Fénelon ainsi que Mme Guyon.

Il y aura également la montée de l'opposition chez Saint-Simon ami avec Fénelon et le duc d'Orléans, régent rappelant les grandes frondes des minorités du XVIIème siècle.

La monarchie absolue est alors très bousculée par les grands que Louis XIV avait enferméss dans la cage dorée de Versailles.

Il y aura alors une crise sociale avec une mêlée des bourgeois et nobles basée sur la pensée de John Law.

Les bourgeois et nobles se retrouveront tous dans la ruine et il y aura une chose plus grave qui se fera durant ces siècles qu'est le bousculement de la traditionnelle conception du monde thomiste.

Cette philosophie de l'être disparaîtra alors.

On ne partira plus de l’être auto-suffisant qu'est Dieu pour repartir de l'Homme et la pensée humaine sera alors la source de la philosophie.

Ce bouleversement sera exprimé par Descartes dans le cogito ergo sum, Descartes refusaient la catholicité mais n'a jamais refusé l'irrationalité en allant parfois vers la philosophie occulte.

La philosophie sera donc bousculée par Descartes ainsi que les Lumières françaises et européennes, mouvement marqué par un esprit de révolution.

Ce mouvement va se fonder sur le pilier de la raison humaine bien que l'on n'en fasse pas un absolu. Au moment du tournant du XVIIIème, des ouvrages seront publiés et iront dans tous les sens.

Les praticiens du droit seront passionnés par ces écrits.

L'image du Roi s'abîme alors avec les règnes de Louis XV et Louis XVI.

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