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Les comportements-types des nations les unes par-rapport aux autres

Comment concilier préservation de l'intégrité culturelle et linguistique de chaque peuple avec une approche cosmopolitique ?

– Dans le Discours à la Nation allemande, Fichte considère qu'il convient à la spécificité de chaque culture de décider du rapport qu'elle entretient avec les autres.

– Il met en évidence deux types d'attitudes : I. La culture des autres est simplement autre que la nôtre, sans que cette altérité implique une hiérarchisation. (= les Allemands) II. La culture des autres est inférieure à la nôtre. ( = les Français) Explication :

– Entre les peuples de la première catégorie, il y a une (1) action réciproque entre la culture et l'éducation existant de part et d'autre, bénéfique au développement de l'humanité en général,

– et (2) une interpénétration à travers laquelle chacun reste pourtant semblable.

– Entre les peuples de la seconde catégorie, il y a une stagnation culturelle liée car ils dénigrent ce qui diffèrent d'eux. Donc, Fichte rejette :

– Le mépris ou l'ignorance des autres et l'impérialisme culturel.

– L'éradication des spécificités culturelles qui mènerait à une uniformisation et un nivellement généralisé, et ce par le mélange des peuples. Mais il préconise :

– Une action réciproque entre les peuples et les cultures qui serait très utile pour l'humanité dans la mesure où elle produit une interpénétration à travers laquelle pourtant chacun reste semblable à lui-même.

– CAD on agit ensemble, mais on évite de se mélanger et on reste tel qu'on est.

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Le rejet du mélange des nations

– La préservation de la spécificité de chaque nation est nécessaire.

– La valeur de l'existence d'une nation et son avenir ne sont concevables que si elle persévère à être ce qu'elle est.

– La nation est auto-suffisante, indépendante des autres et imperméable à celle-ci.

– Fichte refuse tout mélange et toute mixité de nations. Ce qui s'oppose avec ses idées premières d'homogénéisation des cultures humaines.

– Le mélange doit être exclu avant tout au niveau linguistique ( car la langue est la nature spirituelle particulière d'une nation).


- Fichte considère que l'identité d'un peuple n'est pas menacée par des éléments d'origines extérieures à condition que ceux-ci passent par une période d'assimilation et d'acculturation.

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Le rapport entre patriotisme et État

  • La conception de la nation comme éternelle et constituant l'éternité personnelle de l'individu est le fondement du véritable patriotisme.

  • Le patriotisme s'attache directement à la nation et non à l’État.
  • l’État n'est qu'un moyen et n'incarne pas l'ordre éternel.
  • Les objectifs de l’État (le règne du droit, la paix sociale, le droit à la vie et au travail) ne sont que des moyens pour atteindre une finalité que Fichte définit de deux façons :

I. « l'épanouissement de l'éternel et du divin dans le monde au fil d'un progrès infini »
II. « Le développement progressif, continu et éternel de ce qui correspond à la dimension proprement humaine dans la nation. »

  • La nation chez Fichte a donc un double caractère : divin et humain.
  • La nation est à la fois le peuple, c'est à dire un ensemble d'individus partageant une même loi de la nature spirituelle et interagissant en commun. L'individu se forme au sein de celui-ci. (Humain)
  • Et à la fois la patrie , c'est à dire une image visible de l'éternité, qui recueille les apports individuels successifs pour se développer jusqu'à le perfectionnement du genre humain. (Divin)
  • => Dans la mesure où l'humain est plus qu'humain et où l'humanité deviendrai semblable à Dieu ( au terme inaccessible de son progrès infini), ces deux dimensions de la nation coïncideraient. Fichte renverse sa conception du rapport entre le patriotisme et l’État :
  • Dans le Caractère de l'époque actuelle [1804-5] , Fichte considérait que le patriotisme représentait la figure spécifique prise par le cosmopolitisme dans des conditions de temps et de lieu déterminées.
  • C'est à dire que la réalisation du progrès humain ne pouvait se réaliser qu'à travers le service de l’État auquel appartenait un citoyen.
  • Dit autrement, en attendant d'avoir un progrès universel (cosmopolitisme), on avait un souscosmopolitisme ( le patriotisme) qui faisait via l’État les transformations nécessaires conditionnée au sein d'un état à un moment donné.
  • En revanche, à cette étape de la réflexion de Fichte, le patriotisme représente le moyen d'accomplir le progrès universel et il lui revient de gouverner l’État et de fixer une orientation et des limites à son action.
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L’Irak, nouvel objectif

A la suite de la guerre en Afghanistan, USA développent de nouvelles conceptions de l’emploi de la force à titre préventif et exposent toute une argumentation contre l’Irak de Saddam Hussein, avec l’objectif affiché de rebattre les cartes au Moyen Orient, en créant une nouvelle organisation régionale fondée sur la démocratie, la défense des libertés et les droits de l’homme.

Les USA voulait se débarrasser du régime de Saddam Hussein pour trois raisons : - le danger des armes de destruction massive et la possible fabrication d’une arme nucléaire

- la connexion entre Bagdad et les organisations terroristes - la volonté de faire naître un Irak démocratique

De son côté, Bagdad proteste contre l’embargo dont il est l’objet par le biais de la résolution « Pétrole contre nourriture ».

Les USA déploient dans la zone du Golfe des moyens militaires considérables.

Le régime de Bagdad accepte finalement que des inspecteurs de l’ONU et de l’AIEA viennent contrôler la nature de son armement.

La France, l’Allemagne et la Russie s’opposent ensuite à une action de force, vu qu’elle n’est pas motivée par un rapport négatif des inspecteurs en désarmement et non fondée sur une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les USA et la GB décident tout de même de se passer d’une nouvelle résolution malgré une vague de contestation dans le monde.

La guerre est rondement menée et l’armée irakienne mise en déroute (20 mars-30 avril 2003). Washington créé en mai 2003 une « coalition de volontaires », force de stabilisation internationale d’une quinzaine de pays participants (GB, Pologne, Danemark, Espagne) chargée de sécuriser la construction de l’Irak.

Les USA se passent ainsi des Nations Unies et de l’OTAN, tout en réussissant à obtenir du Conseil de sécurité la gestion du pays et l’exploitation de son pétrole.

Cependant, des attentats meurtriers, des prises et des exécutions d’otages, des affrontements autour des villes saintes ensanglantent le pays et les révélations des sévices imposés par les troupes US jettent le discrédit sur l’occupation en Irak.

Cette insécurité persistante ralenti la transition démocratique et le transfert de pouvoir à un gouvernement irakien est approuvé par le Conseil de sécurité, ce qui représente un indéniable succès de la diplomatie américaine.

De plus, le projet US « Grand Moyen-Orient », vaste plan de remodelage d’une région allant du Maroc au Pakistan et consistant à y favoriser le développement économique et la démocratisation politique est adopté au G8 à Sea Island en 2004.

Mais la multiplication des attentats suicides (été 2005-2006) et un véritable début de guerre civile entre Sunnites et Chiites contraignent les américains à renforcer leur présence militaire d’autant plus que différents pays (Italie, Pologne, GB en partie) retirent leurs contingents.

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L’Irak, nouvel objectif

A la suite de la guerre en Afghanistan, USA développent de nouvelles conceptions de l’emploi de la force à titre préventif et exposent toute une argumentation contre l’Irak de Saddam Hussein, avec l’objectif affiché de rebattre les cartes au Moyen Orient, en créant une nouvelle organisation régionale fondée sur la démocratie, la défense des libertés et les droits de l’homme.

Les USA voulait se débarrasser du régime de Saddam Hussein pour trois raisons : - le danger des armes de destruction massive et la possible fabrication d’une arme nucléaire

- la connexion entre Bagdad et les organisations terroristes - la volonté de faire naître un Irak démocratique

De son côté, Bagdad proteste contre l’embargo dont il est l’objet par le biais de la résolution « Pétrole contre nourriture ».

Les USA déploient dans la zone du Golfe des moyens militaires considérables.

Le régime de Bagdad accepte finalement que des inspecteurs de l’ONU et de l’AIEA viennent contrôler la nature de son armement.

La France, l’Allemagne et la Russie s’opposent ensuite à une action de force, vu qu’elle n’est pas motivée par un rapport négatif des inspecteurs en désarmement et non fondée sur une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les USA et la GB décident tout de même de se passer d’une nouvelle résolution malgré une vague de contestation dans le monde.

La guerre est rondement menée et l’armée irakienne mise en déroute (20 mars-30 avril 2003). Washington créé en mai 2003 une « coalition de volontaires », force de stabilisation internationale d’une quinzaine de pays participants (GB, Pologne, Danemark, Espagne) chargée de sécuriser la construction de l’Irak.

Les USA se passent ainsi des Nations Unies et de l’OTAN, tout en réussissant à obtenir du Conseil de sécurité la gestion du pays et l’exploitation de son pétrole.

Cependant, des attentats meurtriers, des prises et des exécutions d’otages, des affrontements autour des villes saintes ensanglantent le pays et les révélations des sévices imposés par les troupes US jettent le discrédit sur l’occupation en Irak.

Cette insécurité persistante ralenti la transition démocratique et le transfert de pouvoir à un gouvernement irakien est approuvé par le Conseil de sécurité, ce qui représente un indéniable succès de la diplomatie américaine.

De plus, le projet US « Grand Moyen-Orient », vaste plan de remodelage d’une région allant du Maroc au Pakistan et consistant à y favoriser le développement économique et la démocratisation politique est adopté au G8 à Sea Island en 2004.

Mais la multiplication des attentats suicides (été 2005-2006) et un véritable début de guerre civile entre Sunnites et Chiites contraignent les américains à renforcer leur présence militaire d’autant plus que différents pays (Italie, Pologne, GB en partie) retirent leurs contingents.

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L’Irak, nouvel objectif

A la suite de la guerre en Afghanistan, USA développent de nouvelles conceptions de l’emploi de la force à titre préventif et exposent toute une argumentation contre l’Irak de Saddam Hussein, avec l’objectif affiché de rebattre les cartes au Moyen Orient, en créant une nouvelle organisation régionale fondée sur la démocratie, la défense des libertés et les droits de l’homme.

Les USA voulait se débarrasser du régime de Saddam Hussein pour trois raisons : - le danger des armes de destruction massive et la possible fabrication d’une arme nucléaire

- la connexion entre Bagdad et les organisations terroristes - la volonté de faire naître un Irak démocratique

De son côté, Bagdad proteste contre l’embargo dont il est l’objet par le biais de la résolution « Pétrole contre nourriture ».

Les USA déploient dans la zone du Golfe des moyens militaires considérables.

Le régime de Bagdad accepte finalement que des inspecteurs de l’ONU et de l’AIEA viennent contrôler la nature de son armement.

La France, l’Allemagne et la Russie s’opposent ensuite à une action de force, vu qu’elle n’est pas motivée par un rapport négatif des inspecteurs en désarmement et non fondée sur une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Les USA et la GB décident tout de même de se passer d’une nouvelle résolution malgré une vague de contestation dans le monde.

La guerre est rondement menée et l’armée irakienne mise en déroute (20 mars-30 avril 2003). Washington créé en mai 2003 une « coalition de volontaires », force de stabilisation internationale d’une quinzaine de pays participants (GB, Pologne, Danemark, Espagne) chargée de sécuriser la construction de l’Irak.

Les USA se passent ainsi des Nations Unies et de l’OTAN, tout en réussissant à obtenir du Conseil de sécurité la gestion du pays et l’exploitation de son pétrole.

Cependant, des attentats meurtriers, des prises et des exécutions d’otages, des affrontements autour des villes saintes ensanglantent le pays et les révélations des sévices imposés par les troupes US jettent le discrédit sur l’occupation en Irak.

Cette insécurité persistante ralenti la transition démocratique et le transfert de pouvoir à un gouvernement irakien est approuvé par le Conseil de sécurité, ce qui représente un indéniable succès de la diplomatie américaine.

De plus, le projet US « Grand Moyen-Orient », vaste plan de remodelage d’une région allant du Maroc au Pakistan et consistant à y favoriser le développement économique et la démocratisation politique est adopté au G8 à Sea Island en 2004.

Mais la multiplication des attentats suicides (été 2005-2006) et un véritable début de guerre civile entre Sunnites et Chiites contraignent les américains à renforcer leur présence militaire d’autant plus que différents pays (Italie, Pologne, GB en partie) retirent leurs contingents.

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Les Américains face à la menace terroriste

L’autre effet de ces attentats est de susciter ou de révéler un changement profond dans les relations entre Washington et le monde.

La principale nouveauté de l’après 11 septembre est la découverte de leur vulnérabilité, liée à leur ouverture.

Ils ne veulent plus être entravés par aucune contrainte internationale, notamment dans l’emploi de la force, ce qui a pour conséquence des tensions dans leur politique transatlantique et leur volonté de contourner l’ONU.

De fait, on voit apparaître la mondialisation de la menace terroriste (Madrid, Londres, Charm-El-Cheik, Bali, Amman, Casablanca, Pakistan, Algérie).

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La guerre contre le terrorisme

Les attentats du 11 septembre (NY et Pentagone) signifie un passage à un nouvel âge du terrorisme :

- dans ses objectifs : ce sont des objectifs symboliques et non politiques (l’emblème du commerce international et le siège de la puissance militaire)

- dans ses moyens : le recours aux avions et aux armes blanches et le sacrifice des martyrs.

- dans ses effets : destruction de masse (3000 morts)

L’islam fondamentaliste hait le matérialisme et l’économie de marché (USA), dont la politique est vécue comme partiale en raison du soutien au gouvernement israélien, de la présence militaire US en Arabie Saoudite, du maintien de l’embargo et des actions militaires contre l’Irak.

A la suite du 11 septembre, l’administration US déclare la guerre au terrorisme. G.W.Bush désigne le premier ennemi ; le régime taliban au pouvoir en Afghanistan depuis 1996 et protecteur de l’organisation islamiste Al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden.

Les américains se lancent donc dans une guerre contre l’Afghanistan. L’opération militaire « Justice sans limite » est un succès grâce aux bombardements et aux batailles terrestres qui commencent en oct.2001 et qui se terminent en nov.

avec la chute de Kaboul, le déploiement d’une force internationale (ONU) chargée d’assurer la sécurité à Kaboul et l’instauration d’un gouvernement intérimaire.

Mais dans les années qui suivent, les troupes de l’OTAN (US, Canada et UK) sont confrontées à une guérilla de plus en plus dure et à des attentats suicides à répétition.

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Le désordre impérial depuis 2001

On observe un changement fondamental du système international après le choc du 11 septembre : un véritable phénomène de globalisation, révolution des moyens de communication, l’émergence économique des puissances asiatiques, une grande sensibilité des régions développées aux risques et une situation d’échec des Etats-Unis qui avaient cru imposer leur ordre.

La différence de rythme de croissance entre les économies développées et émergentes est frappante : 7% pour la Chine en 2003 et 9% pour l’Inde en 2006-2007 (acteurs économiques majeurs avec la Russie et le Brésil dans ce phénomène de globalisation).

Il y a également la demande croissante des matières premières de ces économies, ce qui provoque une flambée des cours des MP et des prix, et la lutte pour l’accès aux approvisionnements (2008), provoquant une faim dans certains pays africains et asiatiques (exemple : chantage russe aux livraisons de gaz en Ukraine, flambée des prix du baril de pétrole : 140$ en 2008).

Ainsi, les économies développées d’Europe et d’Amérique subissent à la fois des restructurations, des délocalisations et donc des suppressions d’emploi et à partir de 2007- 2008 une poussée inflationniste et une crise conjoncturelle due aux crédits trop facilement accordés.

Face à la crise du système international qui atteint la crédibilité de l’ONU, les USA ont l’ambition d’incarner à eux seuls un nouvel ordre, qu’ils tentent d’imposer au reste du monde.

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La coexistence pacifique (1955-1962)

- La Conférence de Bandoeng (1955) - La crise de Suez (1956) En quoi la crise de Suez illustre-t-elle le basculement des rapports de force entre puissances au niveau mondial ?

11 Octobre – La décolonisation en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne, le nouveau rôle des Nations Unies et du tiers monde (1955-1973) (pages 57-65 et 98-104).

18 Octobre – Les guerres et coups d’Etat dans le tiers monde après les indépendances (1955- 1973) (pages 104-122).

25 Octobre – Crises économiques et politiques – vers la mondialisation (1973-1989) (pages 123-129 et 143-172).

1er Novembre – congé (Toussaint) 8 Novembre – Crises économiques et politiques – vers la mondialisation (1973-1989) (pages 123-129 et 143-172) (suite). 15 Novembre - Après la guerre froide : quel nouvel ordre mondial à l’ère de l’hyperpuissance ? (1989-2001) (pages 190-200 et 215-229). 22 Novembre – Vers un monde multipolaire (pages 230-236 et 245-266).

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