La doctrine du XVème siècle .
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Elle reprend les mêmes thèmes en consacrant des essais à la beauté princière. Parmi ces moralistes on trouvera Christine de Pisan et Jean Gerson.
On cherchera alors un âge d'or perdu. Le roi doit avoir de solides habitudes de vertu.
Christine de Pisan donnera le modèle du bon roi avec Charles V dans son ouvrage Livre des faits et bonnes moeurs du bon roi Charles V.
L'idée du Xvème siècle est que le roi ne peut être inculte. Selon ces auteurs, la sagesse et la prudence sans la force ne serviraient à rien.
Selon Philippe de Commines, il fallait que le roi ait surtout de la force, qu'il soit grand pour le royaume et pour lui-même.
Nous sommes bien ici dans le cadre de lla monarchie tempérée avec l'importance des conseillers.
Ces conseillers peuvent être mauvais. Il doivent normalement être oreille et oeil du roi et isl doivent aimer Dieu foi et chrétienté. Ils se doivent d'avoir une vie de fidèle droiture.
Un autre critère va apparaître. IL devra être praticien, être capable. Chez de Commines, la capacité doit prédominer sur la vertu.
Il faudra également qu'il ait beaucoup de connaissances avec ici un héritage de l'Antiquité.
Au XVIème siècle, on verra dans les diplômes universitaires une garantie bien plus supérieure que celle donnée par l'expérience. La jeunesse peut alors très bien être conseillère du Roi.
Prendre conseil, à la fin du M-A, c'est un acte vertueux. La soumission à la loi sera recommandée par tous les auteurs durant cette période de monarchie tempérée.
On la retrouve chez Pierre Salmon qui dira au Roi que sa bonté est considérée lorsqu'il garde et fait bien garder les lois.
Jean de Terrevermeil est né en 1378 et mourra peu après celle de Charles VI en 1430.
Dans ses traités, il ne parle pas de la lex regia mais il invoque la soumission du Roi à la loi.
Enfin, Jean Gerson va conseiller au Roi d'obéir aux lois. Le modèle du Roi est donc celui du Christ qui a obéi jusqu'au bout.
Il y a le triomphe de l'adage digna vox c'est une parole digne de la volonté du prince d'être soumis au Roi.
Cela sera oublié par la suite vers la fin du XVIIème siècle.
Cette apologie de la soumission aux lois s'expliquent par les malheurs du XVème siècle.
Le XVIème sera alors partagé entre un élan envers la monarchie absolue et une critique à son encontre.